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COMMENT SURMONTER LE DECOURAGEMENT ET REPRENDRE COURAGE (II)

© SdV Message n°1

PLAN
 

INTRODUCTION

I- LA DEFINITION DU DECOURAGEMENT

II- L’ECHELLE DE VALEURS ET LES SORTES DE DECOURAGEMENT

III- LES EXEMPES BIBLIQUES

 

IV- LES CAUSES DU DECOURAGEMENT

V-LES AUTRES FORMES DE DECOURAGEMENT

 

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III- LES EXEMPES BIBLIQUES (SUITE)

 

COLOSSIENS

Dans Colossiens 3 : 21, on voit que le découragement est aussi le fruit de l'irritation. C'est important d'être en paix pour ne pas se décourager. Si on a l'âme troublée ou l'âme irritée par tout ce qui nous arrive, on laisse la porte ouverte au découragement. Et l'irritation vient vite. Ici, c'est l'exhortation que Paul adresse aux pères en disant, Colossiens 3 : 21 : "Pères, n'irritez pas vos enfants de peur qu'ils ne se découragent." Il s'agit des enfants, mais cela peut aussi s'appliquer à des adultes, si nous sommes soumis à trop d'irritation, nous courons le risque de nous laisser aller au découragement. Cela est arrivé à tous : des irritations accumulées, une mauvaise nouvelle, quelque chose qui nous agace, qui nous irrite. On sent l'irritation monter et à ce moment-là, le fait de s'irriter, de se fâcher est la porte ouverte au découragement. Là, les pères irritaient les enfants et à force de les irriter, les enfants se décourageaient, ils avaient quelque chose qui les empêchait d'avoir la réaction de courage. Le père aurait dû les encourager comme notre Père céleste le fait. Mais là, le père les irritait de diverses manières, il peut les irriter par des critiques trop fréquentes, il peut les irriter par des reproches, il peut les irriter par des tâches trop difficiles à atteindre et ils n'y arrivent pas. Cela arrive aussi dans les rapports dans le couple ou dans les rapports entre pasteurs et églises. Si le pasteur se comporte de manière à faire toujours des reproches à son église, à lui donner des objectifs trop difficiles, à toujours taper dessus, l'irritation va grandir. Et puis le découragement aussi. Ce n'est pas la méthode spirituelle du Seigneur.

 

 JUGES

Dans le livre des Juges, au chapitre 2 et aux versets 14 et 15 : "La colère de l'Eternel s'enflamma contre Israël. Il les livra entre les mains de pillards qui les pillèrent, il les vendit entre les mains de leurs ennemis d'alentour et ils ne purent plus résister à leurs ennemis. Partout où ils allaient, la main de l'Eternel était contre eux pour leur faire du mal, comme l'Eternel leur avait dit, comme l'Eternel le leur avait juré. Ils furent ainsi dans une grande détresse." C'était un profond découragement. En fait, ils avaient atteint les limites du découragement. Pourquoi ? Parce qu'ils vivaient dans le péché. Là, ce n'était pas le Seigneur qui ordonnait : "Attaque !" ou : "Cesse !". C'était simplement le fait qu'ils vivaient dans le péché et qu'ils ne s'étaient pas repentis, qu'ils n'avaient pas écouté les exhortations du Seigneur. Et à cause de cela, Dieu leur envoyait des épreuves, des ennemis, des attaques de leurs ennemis qui les ont plongés dans le découragement et la détresse parce qu'il n'y avait pas moyen d'en sortir. C'était Dieu qui le voulait et c'est lui qui les plongeait dans les épreuves et dans les difficultés pour les faire revenir de leurs mauvaises voies, pour qu'ils retournent à l'Eternel. Mais au départ, c'est parce qu'eux étaient dans la chair. Ils étaient dans le péché, ils ne marchaient pas avec Dieu, donc Dieu avait dû les avertir suffisamment. Ils n'ont pas écouté la Parole du Seigneur et Dieu a envoyé des épreuves comme des jugements, des ennemis pour les poursuivre, etc… jusqu'à ce qu'ils soient complètement dans la détresse et dans le découragement. Mais vous avez remarqué dans le livre des Juges et dans la Parole de Dieu, le nombre de fois qu'ils devaient atteindre le fond de leur découragement pour qu'ils se tournent vers Dieu en disant : "Seigneur, on a compris, c'est à cause de nous, finalement. Pardonne nos péchés". Ils se repentaient, ils étaient rétablis dans la communion. Dieu leur envoyait du secours, un juge et pendant un temps, ils étaient vainqueurs, ou ça allait bien jusqu'au moment où ils recommençaient à pécher et à s'écarter de Dieu, à ne pas écouter, et les épreuves revenaient et le découragement et la détresse, jusqu'à ce qu'ils crient à nouveau à Dieu qui les secourait encore une fois.

 

IV-LES CAUSES DU DECOURAGEMENT

Toutes ces formes de découragement dont je viens de parler sont causées par une marche charnelle, une marche dans le péché. C'est soit l'incapacité de faire face aux commandements ou aux ordres du Seigneur parce qu'on a peur de l'obstacle, on a peur de l'ennemi, ou c'est Dieu lui-même qui envoie toutes sortes d'épreuves pour nous ramener à lui, parce qu'on a péché et qu'il veut nous rétablir dans sa communion. Mais dans tous les cas, il y a une marche loin de Dieu, il y a un découragement qui est causé par une marche dans la chair, quelque chose qui n'est pas ce que le Seigneur aurait voulu au départ. Si les Hébreux s'étaient repentis de leur désobéissance et de leur incrédulité, ils seraient rentrés dans le pays. Ils auraient demandé pardon au Seigneur pour leur incrédulité, ils se seraient repentis. Si Saül, devant le géant Goliath s'était repenti de son incrédulité, il l'aurait attaqué, il n'aurait pas eu peur. S'ils s'étaient repentis, ils se seraient retrouvés dans une position favorable devant Dieu et le courage serait revenu. Donc il faut faire attention quand le découragement vient. Il faut que nous demandions au Seigneur qu'Il nous montre si ce découragement vient parce qu'on s'est coupé de la source de courage qui est le Seigneur, à cause de notre attitude incrédule ou charnelle ou si c'est une autre cause.

 

Voyons maintenant les découragements qui se produisent lorsque nous marchons par l'esprit. Nous pouvons aussi être découragés. On marche par l'esprit et puis on se trouve devant un obstacle qui nous paraît trop difficile et on est découragé. Dans Josué 7 et au verset 5, Josué, qui pourtant était plein de courage quand il a fallu rentrer dans le pays, là, se trouve devant un obstacle. Lorsqu'ils ont pris Jéricho, ils ont attaqué la petite ville d'Aï, pleins de courage. Ils ont été battus et à ce moment- là, Josué se décourage complètement. "Les gens d'Aï leur tuèrent environ trente-six hommes. Ils les poursuivirent depuis la porte jusqu'à Chébarim et les battirent à la descente. Le peuple fut consterné et perdit courage. Josué déchira ses vêtements, se prosterna jusqu'au soir le visage contre terre devant l'arche de l'Eternel, lui et les anciens d'Israël. Ils se couvrirent la tête de poussière : "Ah, Seigneur, pourquoi as-tu fait passé"... Voilà, c'est la déprime complète ! Ici vous voyez que tout le peuple était en communion avec Dieu sauf un, Akan, qui avait péché, et à cause du péché d'un seul, la défaite est venue sur tout le peuple, et le découragement a suivi. Pourtant tout le monde marchait avec Dieu, sauf un. Ils étaient tous pleins d'ardeur. Ils ont vu la défaite, ils n'ont pas compris. Ils ont dit : "Mais Seigneur, nous, nous sommes en communion avec toi. On a répondu à ton ordre, on a attaqué, on est fort et on se fait battre. Qu'est-ce qui se passe ?" Découragement complet. Et c'est dans la prière que Dieu leur montre qu'il y avait un interdit au milieu d'eux et que l'un d'entre eux avait commis un vol, une désobéissance et à cause de cet acte, tout le peuple avait été dans la défaite.

 

Ici ce n'est pas tout à fait la même situation que les cas précédents. Il peut arriver que nous soyons pleins de courage dans les combats que nous avons à mener et puis la défaite se produit, là je parle par exemple d'une église qui est en train de prier, et puis la défaite se produit et on n'arrive pas à comprendre pourquoi. Il y a un interdit au milieu. Et parce qu'il y a un interdit au milieu, c'est l'ensemble du troupeau qui est dans la défaite et qui a besoin de chercher Dieu. C'est pourquoi l'apôtre Paul secoue tellement les Corinthiens pour leur dire : "Mais marchez droit. Et puis si au milieu de vous, il y en a un qui ouvertement marche dans le péché, reprenez-le comme il faut, mais s'il ne veut pas se repentir, ôtez le méchant du milieu de vous." Faites attention, il ne s'agit pas d'avoir une attitude trop rigide et dès qu'il y en a un qui fait une peccadille, on le met à la porte. Ce n'est pas cela. Mais il s'agit de ne pas permettre que, dans nos propres vies et dans la vie de l'église, il y ait des péchés qui restent, qui sont connus, qu'on supporte fort bien et qu'on ne veut pas régler devant Dieu par la repentance ou par l'élimination du groupe de l'église, de celui qui vit ouvertement dans le péché. S'il y a l'adultère au milieu de nous, s'il y a le vol au milieu de nous, s'il y a le mensonge caractérisé au milieu de nous, s'il y a toutes sortes de formes de péchés qui ne sont pas réglés, il faut être vigilant, il faut que les conducteurs, les premiers, vérifient leur vie et vérifient la marche de l'église et qu'ils règlent ça devant le Seigneur. Sinon, la bénédiction se retirera de l'ensemble de l'église, même si apparemment, le nombre continue à grandir. Vous savez, il y a des églises qui continuent à grandir et à grandir en nombre, mais le chandelier est parti. L'onction n'y est plus. On ne voit plus la présence de Dieu, il n'y a plus la présence vivante du Seigneur. Cela ne sert à rien de grandir en nombre si on n'a pas le Seigneur présent au milieu de nous, et c'est inutile de faire de grandes proclamations si au milieu de nous il y a un interdit, si il y a quelque chose qui n'est pas réglé. C'est important de prier Dieu pour ça et que chacun, nous puissions sonder notre coeur pour dire : "Seigneur, je veux que ma vie soit propre devant toi". Donc ici, le découragement vient suite à une défaite qui est éprouvée par des gens qui marchent avec l'Esprit, mais à cause de la solidarité du corps, ils éprouvent une défaite et ont besoin tous ensemble de se présenter devant le Seigneur pour dire : "Seigneur, d'où provient cette défaite ?"

 

V-LES AUTRES FORMES DE DECOURAGEMENT

 

ESDRAS

Nous voyons une autre forme de découragement dans Esdras, au chapitre 4. Vous vous rappelez le contexte ? Ils étaient revenus de captivité et ils avaient recommencé à bâtir le temple. Avec Esdras, on rebâtit le temple et avec Néhémie, on rebâtit la muraille. Et pendant qu'ils rebâtissaient le temple, dans Esdras chapitre 4, je vais lire à partir du verset 3, d'abord pour voir le contexte : "Zorobabel, Josué et les autres chefs de famille leur répondirent : Ce n'est pas à vous et à nous de bâtir la maison de notre Dieu. Nous la bâtirons nous seuls à l'Eternel, le Dieu d'Israël comme nous l'a ordonné le roi Cyrus, roi de Perse." C'étaient des faux chrétiens, si je peux dire, enfin, des faux Juifs qui se disaient Juifs, mais qui ne l'étaient pas, qui ont vu que le temple était en train d'être rebâti et qui disaient aux vrais juifs spirituels qui étaient là : "Mettons-nous ensemble pour bâtir la maison de Dieu". Et les autres ont senti venir le danger, ils ont dit : "Non, on ne veut pas de vous, on la bâtira seul". Mais les autres ont continué à les décourager de l'extérieur. Et c'est ce qui s'est passé au verset 4 : "Alors les gens du pays découragèrent le peuple de Juda. Ils l'intimidèrent pour l'empêcher de bâtir, ils gagnèrent à prix d'argent des conseillers pour faire échouer son entreprise. Il en fut ainsi pendant toute la vie de Cyrus." Vous voyez qu'il faut faire attention. Quand nous bâtissons, même si nous n'avons pas admis au milieu de nous ceux qui ne marchent pas avec Dieu, on va être soumis à des pressions extérieures terribles de ceux du monde, ou des faux chrétiens, puisque là, c'étaient des faux Juifs, c'est-à-dire des chrétiens qui marchent encore par la chair ou qui essayent d'empêcher l'oeuvre spirituelle. Rebâtir le temple, c'était une oeuvre spirituelle. Quand vous essayez de bâtir le temple de l'Eternel par l'enseignement d'une parole pure, si vous essayez de pratiquer la Parole telle que Dieu le demande, vous aurez toutes sortes de manoeuvres d'intimidation autour de vous par les chrétiens qui ne veulent pas marcher dans la même consécration et qui vont essayer de vous décourager. Ils vont même payer à prix d'or ou à prix d'argent des gens pour vous faire arrêter. Et ça arrive chez des chrétiens ! "Si tu fais ça, je te déshérite" ou bien toutes sortes d'intimidation par l'argent ou par toutes sortes de moyens pour nous empêcher de bâtir le temple de Dieu. Et malheureusement, ils ont réussi. Ils avaient l'autorisation du roi de rebâtir, ils avaient les matériaux, ils avaient tout, ils avaient des gens disponibles et parce qu'ils ont été soumis à une pression constante de l'extérieur, du monde ou des faux chrétiens, des faux Juifs, ils se sont arrêtés de bâtir. Ils n'ont pas résisté à la pression.

 

 HEBREUX

Dans Hébreux 12, il y a une même idée qui est développée. Il est dit au verset premier : "Nous aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins (des témoins qui ont marché par la foi), rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi." C'est la même idée qui est développée. Il nous dit que quand nous allons marcher par la foi, nous allons être soumis à toutes sortes de découragements par l'extérieur, nos ennemis humains et nos ennemis spirituels, Satan et ses démons. Et il nous dit : "Ayez les regards sur Jésus qui a souffert la croix, méprisé l'ignominie, s'est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez en effet celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs afin que vous ne vous lassiez pas, l'âme découragée. Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang en luttant contre le péché." Ici, il nous demande de garder les yeux sur Jésus qui a subi de la part des pécheurs une opposition épouvantable et qui ne s'est pas lassé, l'âme découragée, pour faire ce que le Père lui avait demandé de faire. Jésus a ressenti des angoisses à Géthsémané, il a pleuré. Le Seigneur a eu un profond découragement, Lui aussi . Il a senti une profonde solitude, quand il était dans le jardin de Géthsémané en regardant cette ville de Jérusalem qu'il venait pour sauver et qu'il voyait l'état spirituel de cette ville qui le rejetait. Il a senti une grande solitude mais il ne s'est pas lassé, l'âme découragée. Il a quand même accepté d'aller jusqu'au bout, jusqu'à la Croix. Il a méprisé l'ignominie, il a endurci son front, il a dit : "Seigneur, ta volonté et seulement ta volonté, j'irai jusqu'au bout, je ne me suis pas lassé, j'irai jusqu'au bout". Et il nous dit : "Faites comme ça. Vous subirez de la part des pécheurs une opposition, et le pécheur numéro un c'est Satan, bien entendu. Vous subirez une opposition constante, une opposition spirituelle, une opposition matérielle dans tous les domaines. Si nous gardons les yeux fixés sur Jésus, nous passerons au travers de cette opposition, même si à certains moments, comme Jésus à Géthsémané ou ailleurs, nous sommes profondément attristés et même découragés. Nous recevrons du Seigneur la force d'accomplir la volonté de Dieu, en serrant les dents, en allant jusqu'au bout, comme a fait notre Maître. Même s'il avait le coeur triste et s'il a ressenti les angoisses, il a accepté quand même, et Dieu l'a fortifié pour aller jusqu'au bout de sa mission.



LA SUITE DEMAIN................................QUE DIEU VOUS BENISSE
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