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ENSEIGNEMENT 1 - TRANSMETTRE LA PUISSANCE DE DIEU

 

 ENSEIGNEMENT 2 - L'IMMERSION DANS LE SAINT-ESPRIT 2/2
ENSEIGNEMENT 3- DE LA REPENTANCE A LA FOI
ENSEIGNEMENT 4- DIEU EST UN FAISEUR DE MIRACLES
Genèse 2 : 22
22 L'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise   de l'homme, et il l'amena vers l'homme.

Dieu apparaît pour la première fois sur la scène de l'histoire humaine dans le rôle de celui qui choisit les conjoints. Quelle révélation puissante et excitante!

Il serait exagéré de suggérer qu'Eve est allée vers Adam au bras de l'Eternel lui-même, comme une fiancée s'avance aujourd'hui dans l'église au bras de son père. Quel esprit humain peut sonder la profondeur de l'amour et la joie qui remplit le cœur du grand Créateur lorsqu'il unit l'homme et la femme lors de la première cérémonie de mariage?

Ce récit est sûrement l'une des nombreuses preuves qui nous démontrent que la Bible n'est pas une œuvre d'autorité purement humaine. Moïse est généralement considéré comme l'auteur du récit de la création.

Mais en dehors d'une inspiration surnaturelle, il n'aurait jamais osé ouvrir l'histoire humaine avec une scène d'une aussi étrange intimité - intimité d'abord entre Dieu et l'homme, puis entre l'homme et la femme.

Le portrait que Moïse peint ici de Dieu est totalement différent de l'art religieux que nous associons aux églises et aux cathédrales. En fait, on peut se demander si le portrait de Moïse trouverait sa place sur leurs murs ou sur leurs vitraux.

Non seulement l'histoire humaine commence par un mariage, mais elle est aussi prévue pour atteindre son apogée avec un mariage. Jean, à Patmos, nous décrit la scène dans:

6 Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne.7 Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée,Lire la suite

La scène que Jean nous décrit ici brièvement est une scène de triomphe, de louange et d'adoration, de fête et de splendeur et de joie impossible à contenir. Le plus merveilleux, c'est que c'est l'Eternel Dieu tout-puissant, le Créateur et le dirigeant de l'univers qui préside la cérémonie du mariage de son propre fils.

Tandis qu'elle se déroule, le ciel et la terre s'harmonisent ensemble en une symphonie de louange et d'adoration telle que l'univers n'en a jamais connu.

C'est un signe caractéristique de la restriction biblique de ne pas essayer de décrire les sentiments des époux célestes. Aucun langage humain ne possède le vocabulaire nécessaire. C'est une zone de saint mystère, réservé au Seigneur lui-même et à tous ceux qui, avec zèle, se seront préparés.

De la Genèse à l'Apocalypse, du premier acte dans le jardin d'Eden au dernier dans les cieux, le thème central de l'histoire humaine est le mariage. A travers elle, Dieu n'est pas un simple spectateur. C'est lui qui débute l'action et encore lui qui l'amène à son apogée. Du début à la fin, il s'investit totalement et personnellement.

Lorsque Jésus est venu sur la terre pour que l'homme connaisse Dieu, son attitude envers le mariage s'est parfaitement harmonisée avec celle du Père.

Tout comme l'histoire humaine a commencé par un mariage, Jésus a débuté son ministère public aux noces de Cana. Lorsque le vin manqua au beau milieu de la fête, Marie se tourna vers Jésus pour avoir de l'aide. Il y répondit en transformant quelques six cents litres d'eau en vin....

ENSEIGNEMENT 5 -RECLAMER NOTRE HERITAGE
© Copyright Derek Prince Ministries "Extrait de livre"



CHAPITRE NEUF

Les promesses sont notre héritage


Je vais, à présent, aborder les étapes concrètes qu’il nous faut franchir pour entrer dans notre héritage. Dans l’Ancien Testament, un livre décrit la façon dont le peuple d’Israël est entré dans l’héritage que Dieu lui avait promis. C’est le récit de Josué. Bien compris, ce livre offre un modèle à suivre pour entrer dans notre héritage du Nouveau Testament.

1 Après la mort de Moïse, serviteur de l'Eternel, l'Eternel dit à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse :2 Moïse, mon serviteur, est mort ; maintenant, lève-toi, passe  ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d'Israël.Lire la suite


Regardons à présent quelques points importants à l’introduction de ce livre de Josué. Là se trouve la clé pour comprendre la suite du livre. Souvenez-vous que Dieu a commencé à parler à Josué en ces termes: "Moïse mon serviteur est mort; et maintenant…" Je veux souligner ici un principe de la vie spirituelle, c'est qu’une nouvelle étape est fréquemment précédée par une mort. Très souvent, quelque chose doit mourir avant que nous puissions passer à l’étape suivante. Moïse a été l’un des plus grands leaders que Dieu ait jamais donné à son peuple, et cependant, ce n’est qu’après sa mort que son peuple a pu entrer dans son héritage. Bien qu’il y ait eu un deuil pour Moïse, cela n’a pas été un désastre, mais un préliminaire nécessaire à l’étape suivante.

Je crois que nous le trouvons dans notre vie spirituelle. Je pense même qu’il s’agit de quelque chose comme le cycle des saisons. A la fin de l’été, il y a l’automne, puis l’hiver qui est un temps de mort. Après la mort de l’hiver, viennent la fraîcheur et le renouveau du printemps. Je crois qu’il y a quelque chose de similaire dans notre vie. J’ai remarqué que, lorsque Dieu met quelque chose de nouveau devant moi, quelque chose d’ancien doit d’abord mourir avant que je puisse entrer dans la nouvelle étape.

Un autre point est que Dieu demande à tout le peuple de traverser. C’est tellement différent de nos églises contemporaines, dans lesquelles nous pensons que tout ne va pas trop mal quand nous obtenons cinquante pour cent des voix. Mais Dieu, quand il traite ici avec son peuple, dit qu’aucun d’entre eux ne doit rester en arrière. Ils doivent tous traverser. Je suis persuadé que quelque chose de similaire attend le peuple de Dieu dans les années qui viennent, que tous ceux voulant appartenir au peuple de Dieu et à son héritage devront traverser.

Je veux aussi que vous remarquiez le temps des verbes que Dieu utilise. Dans le verset 2, il utilise le présent: "Le pays que je donne aux Israélites", puis dans le verset 3, il utilise le passé: "Je vous l’ai donné." Voici la leçon. Une fois que Dieu a dit: "Je vous le donne", il n’a plus besoin de le donner une nouvelle fois. A partir de là, aussi loin que cela concerne Dieu, c’est donné. Quand Dieu dit: "Je donne", c’est fait. Après, c’est: "J’ai donné." Cela a été donné.
A partir de cet instant, Dieu avait donné un droit légal sur le pays tout entier, mais son peuple n’avait pas encore expérimenté la possession du pays. Il ne possédait pas plus du pays qu’avant que Dieu ait parlé. Je veux que vous remarquiez ce point. Il y a une différence entre le droit légal et la possession effective de ce que Dieu nous a promis. Je pense que c’est très important pour nous en tant que chrétiens. J’ai quelquefois fait le commentaire que, si Israël avait été comme certains chrétiens, après que Dieu lui a dit dans le verset 3: "Je vous ai donné le pays tout entier", il se serait aligné sur la rive est du Jourdain, aurait regardé vers l’ouest du pays, et aurait dit: "C’est tout à nous." Eh bien, cela aurait été vrai légalement, mais pas expérimentalement. Les Cananéens dominaient toujours le pays. Pensez à vous rappeler ce principe qui émerge du livre de Josué: c’est une chose d’avoir le droit légal, c’en est une autre d’avoir la possession effective.

Regardons au processus concret, par lequel le peuple d’Israël est entré dans le pays. Les deux premiers succès ont tenu du miracle. Un miracle a ouvert le chemin qui lui a permis de traverser le Jourdain et, par le moyen d’un autre miracle, il a pris possession de la ville de Jéricho. Mais après ces deux miracles, les Israélites ont dû combattre pour tout le reste. Le seul moyen qu’ils avaient de prendre possession de façon effective, c’était de poser leurs pieds sur le sol qu’ils voulaient prendre. Dieu leur a dit: "Tout lieu que foulera la plante de vos pieds, c’est à vous en pratique, et pas seulement légalement."

C’est un parallèle étroit avec nous, quand nous réclamons notre héritage dans le Nouveau Testament. Il est assez intéressant de voir que le nom hébreu de "Josué" est le même dans la langue originale que le nom de "Jésus". Ce ne sont que deux formes différentes du même nom. Cela nous donne l’image suivante. Dans l’Ancien Testament, sous un leader nommé Josué, Dieu a conduit son peuple dans une terre promise; dans le Nouveau Testament, sous un leader nommé Jésus (qui est le même nom), Dieu conduit son peuple dans une terre de promesses. Voyez-vous la différence? Dans l’Ancien Testament, l’héritage était une terre promise. Dans le nouveau Testament, l’héritage est une terre de promesses.

Voilà pourquoi l’exemple de Josué et des Israélites entrant dans leur héritage s’applique de façon très claire et pratique aux chrétiens entrant dans leur héritage. Quand nous naissons de nouveau et devenons légalement enfants de Dieu, nous devenons alors héritiers de tout ce que Dieu a. C’est ce que Paul dit dans:
 
16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes   enfants de Dieu.17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu  , et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.


C’est essentiel. Nous devons savoir que, à travers le témoignage du Saint-Esprit, nous sommes réellement des enfants de Dieu. Autrement, notre revendication à l’être ne serait pas approuvée par le Saint-Esprit. Nous devons avoir l’approbation du Saint-Esprit pour notre revendication. Paul continue:

"Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ…"

C’est passionnant. Tout l’héritage de Dieu nous appartient. Nous partageons l’héritage avec Jésus-Christ. Tout ce qui appartient à Jésus-Christ nous appartient également en tant que fils de Dieu. Mais il y a un "si" qui suit, et parfois les gens lisent la Bible et le sautent. C’est un "si" très important, et il nous faut le lire:

"Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ (maintenant voilà le "si"), si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être aussi glorifiés avec lui."

Nous sommes héritiers de tout l’héritage, nous sommes héritiers de toutes les bénédictions, et nous sommes aussi héritiers des souffrances. Nous ne pouvons pas échapper aux souffrances et nous attendre à hériter des bénédictions. C’est très clair. La condition est: "Si nous souffrons avec lui." Pour obtenir la possession effective de notre héritage en tant que chrétiens, il nous faut suivre l’exemple d’Israël. Il n’est pas suffisant de s’aligner le long de la rive et de regarder de loin notre héritage, en disant: "J’ai tout cela." J’ai rencontré des gens qui m’ont dit: "J’ai tout reçu, quand j’ai accepté Jésus." Je réponds: "Vous avez tout obtenu légalement, mais vous n’avez pas forcément tout obtenu d’une façon effective." C’est parfaitement illustré par l’expérience d’Israël. Quelquefois même, je vais plus loin, en disant aux gens: "Eh bien, si vous avez tout obtenu, où est-ce? Montrez-le moi! Démontrez-le! Utilisez-le! Qu’on en voie la preuve!" Car beaucoup de gens ont tout en théorie, ils ont toute la doctrine, mais, dans la pratique, ce n’est pas vraiment ça, et c’est là qu’il nous faut appliquer la leçon de Josué. Quels sont les principes qui s’appliquent à nous? Voici ceux que je vous propose.

1. Si nécessaire, Dieu fera des miracles. Mais Dieu n’en fera pas si ce n’est pas nécessaire. Tout comme Israël, pour la plupart de notre héritage, il nous faut combattre. Nous n’y entrerons pas, si nous n’acceptons pas de nous battre contre les puissances des ténèbres qui s’opposent à nous, et si nous ne les vainquons pas avec les armes que Dieu a mises à notre disposition. Les chrétiens qui ne se battent pas n’entreront pas dans leur héritage.

2. Il existe un petit mot plutôt commun qui est utilisé dans le langage courant de nos jours. C’est le mot "cran". Cela ne sonne pas très bien dans un sermon. Certaines personnes appellent cela "avoir du cœur au ventre", mais laissez-moi vous dire que vous irez probablement au ciel sans théologie. Je doute cependant que vous y parveniez sans "avoir du cran". Il faut du "cran" pour être un chrétien, il en faut pour entrer dans notre héritage.

3. Il nous faut poser nos pieds dans les choses que Dieu nous a promises. Il nous faut en prendre possession pour nous-mêmes d’une façon individuelle et personnelle. Et c’est là où la souffrance entre en compte, parce que, quand nous le faisons, nous partageons inévitablement les souffrances de Christ.

Regardons brièvement deux responsabilités, deux choses que nous devons faire. Je vais le dire en des termes très courts:

1. Il faut être préparé à combattre.

 

2. Il faut mettre nos pieds dans l’héritage que nous réclamons...

Tag(s) : #ORATEURS OU ENSEIGNANTS
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