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L’AMERTUME II

par Charles-Louis Rochat

 

TEXTE BIBLIQUE : HEBREUX 12, 15



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V-DES CHRETIENS AMERS !.....................................

 

 

Dans Gal. 5 : 19-21, nous trouvons toute une panoplie des fruits mauvais que peut produire un coeur amer. On y trouve entre autres les querelles, les disputes, la jalousie et l’inimitié venant parfois pourrir les relations au sein d’une maison. Mais l’amertume peut aussi naître dans notre méditation générale sur le monde.

 La Bible nous cite l’exemple d’Asaph, pourtant psalmiste ! Le psaume 73 nous relate la crise aiguë qu’il

Traverse C’est donc en vain… (Lire tout le Ps. 73). Il sort de son aigreur en pénétrant dans l'intimité de Dieu (« les sanctuaires » v 17).

Un autre exemple pathétique est celui de la belle-mère de Ruth : Ruth 1 : 19-21 : « Elles firent ensemble le voyage jusqu’à leur arrivée à Bethléhem. Et lorsqu’elles entrèrent dans Bethléhem, toute la ville fut émue à cause d’elles, et les femmes disaient : Est-ce là Naomi ? Elle leur dit : Ne m’appelez pas Naomi (ma gracieuse) ; appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a remplie d’amertume. J’étais dans l’abondance à mon départ, et l’Eternel me ramène les mains vides. Pourquoi m’appelleriez-vous Naomi, après que l’Eternel s’est prononcé contre moi, et que le Tout-Puissant m’a affligée ? ». Le fait important à souligner est que, paradoxalement, elle rend Dieu responsable de son affliction ! Le Tout-Puissant m’a remplie d’amertume.

On trouve un peu cette même réaction auprès de certains chrétiens !1 La sentence : « jeté au feu » : Il ne s’agit pas de brûler des gens mais de mettre à mort les racines d’amertume en les abandonnant à haute voix dans la mort de Jésus. C’est là qu’elles perdent leur vie. Voir aussi en fin d’article.

Ils sont amers précisément à cause de leur origine chrétienne. Ils nourrissent l’idée que le fait d’être né dans une famille chrétienne a été pénalisant. « On nous a tout interdit. On a été étouffé, on n’avait aucune liberté. » Plutôt que de bénir Dieu d’avoir été préservés (même au moyen de parents sévères ou parfois maladroits), nous sommes persuadés d’avoir passé à côté d’un tas de choses ! Il faut dire que notre époque, friande de voyous repentis très médiatisés, laisse parfois penser que seuls ceux qui ont fait les 400 coups avant leur conversion sont des chrétiens valables ! Prenons donc garde de ne pas entrer dans un processus vicieux où nous utiliserions l’attrait du mal pour mettre en évidence le bien !

Il est presque plus facile de gérer les offenses dont nous avons pu être coupables que celles dont nous avons été victimes ! Nous ne pouvons pas confesser la faute dont nous sommes victimes lorsqu’elle est imputable à quelqu’un d’autre, mais nous avons à confesser les sentiments que cette faute peut avoir engendrés dans notre coeur.

Mt. 5 : 23-24 : « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis,

viens présenter ton offrande. »

Si Dieu demande de résoudre le problème du ressentiment de mon frère contre moi, à combien plus forte raison faut-il résoudre celui de mon propre ressentiment envers lui. L’amertume s’alimente souvent dans une affaire pas complètement réglée. Il n’y a eu que résignation, mais pas guérison.

L’idée d’avoir été victime d’une injustice entretient une douleur, (parfois même une colère sourde), et le malin a beau jeu de la réalimenter à chaque occasion, laissant se dégager de douloureux souvenirs.



 

CONCLUSION

                Nos quelques réflexions auront certainement débusqué en vous pas mal de points à revoir. Mais que faire ?

Certains, acceptant la défaite, ont déjà déposé les armes « Quand je repense à ce tout qu’on m’a fait, c’est plus fort que moi ! tout ressort ! » Ruminer fera de vous une personne sombre et pourra aller même jusqu’à vous marquer physiquement !


 

1-Plus de pouvoir que l’on croit sur la pensée

Nous avons évoqué une plante vivante ! Nous savons tous que ce sont les plantes que l’on soigne et arrose qui croissent. Cela s’applique aussi à nos pensées. Nous pouvons choisir ce que nous voulons favoriser. Ph. 4 : 8 » « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »


 

2-La solution proposée par Jésus :

Le message de Jésus est très pratique : Mt. 5 : 44-45 : « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait

lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. »

Il ne s’agit pas d’une attitude passive ou résignée. Jésus nous propose de faire du bien, de bénir.


3-Il ne s’agit nullement de « positiver » comme le suggèrent certaines méthodes du monde.

 

LA FIN DEMAIN……………QUE DIEU TE BENISSE

 

Tag(s) : #ENSEIGNEMENT
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