LE CHRETIEN ET LES AUTELS FAMILIAUX 7, DOCTEUR PASTEUR HENRI KPODAHI

         Dr PASTEUR HENRI KPODAHI                         

I- LE SACRIFICE  4                  

3- L’Intermédiaire de l’Offrant.

Il est considéré ou elle est vue comme le porte-parole de l’esprit de l’autel. Il n’est pas là pour défendre l’intérêt de l’offrant, ni de sa famille mais de ceux de la divinité. Il demandera ce que veulent les agents des ténèbres et les puissances qui combattent l’offrant. Il est son intermédiaire. Il fait participer la vie du monde visible et les forces obscures du monde invisible au travers de ses gestes et de ses paroles voir par la recommandation de certains rites, gestes et paroles que l’offrant doit poser avant, lors et après le sacrifice. Le pire reste que l’offrant lui dévoile ses secrets.

5- Le Recevant 

         Il s’agit de la puissance principale, la divinité, l’esprit familial censé offrir  la libération, des bienfaits. Il travaille avec les esprits des ancêtres et les esprits de mort. Il est le destinataire de la victime pour le sacrifice. Il change l’état moral, physique et spirituel de l’OFFRANT, de sa famille et de sa communauté. Il met la main sur leurs destinées.

6- L’Autel

         Il est le lieu où tout se joue dans le cadre du Sacrifice. Il n’y a pas de sacrifice sans autel. Nous développerons la question de l’auteur dans la partie II de ce Chapitre.

A-  Les Implications des sacrifices aux puissances obscures.

Lorsqu’une personne sacrifie à une divinité directement ou indirectement, un lien s’établit entre elle et la divinité concernée. Il devient l’un des intermédiaires de la divinité et entre la divinité et sa famille – sa communauté.

II- L’AUTEL.

A- Essai de définitions.

L’Autel est une espèce de table destinée à recevoir les offrandes consumées en tout ou en partie que l’on présentait à une divinité principale et à plusieurs divinités secondaires. A chaque divinité principale était associée une divinité mâle et femelle. D’où l’idée deux autels : un principale et l’autre secondaire.

L’autel familial est l’endroit où se rencontrent le monde visible et le monde invisible voir le monde naturel et le monde surnaturel. Il est le lieu de rencontre entre la mort et l’après la mort. Il n’est pas l’endroit où la mort est mise à mort, ni le lieu la vie rencontre la mort et le transforme en vie, ni la sphère où les tristesses se transforment en joie.

Dans la foi biblique, les offrandes doivent être adressées à Dieu. Les patriarches comme Abraham et Jacob  et les rois comme Salomon avaient construits des autels pour les sacrifices et pour remercier Dieu. Exode 27:1-9 

Il existe  toujours un autel principal et des autels secondaires dans toute nation et dans toute famille voir dans toute maison. 

L’autel est le lieu où l’on immola et brûla ses nombreuses victimes.

A l’origine, les autels se  composaient de pierres brutes ou de terre amoncelée. Ils sont des réalités visibles et invisibles où les victimes à offrir étaient attachées.

Les autels demeurent beaucoup plus ancrés dans le lieu qui les a vus naître. Ils peuvent être déplacés pour un autre endroit à condition que l’endroit ait un lien avec un membre de la famille du constructeur de l’autel.

Des autels œuvrant contre une personne qui ont été détruits par la prière peuvent être reconstruits par d’autres personnes afin de perpétuer l’œuvre satanique dans sa vie.

Les dimensions d’un autel tiennent compte d’abord du patriarche, c’est-à-dire du chef de famille, du fondateur d’une tribu ou d’une nation. Elles ne négligent l’origine d’une famille, de l’ancêtre, du nombre de ses membres voir de la lignée directe dans laquelle se sont perpétuées des promesses, des serments, des pactes, des alliances…

Il y a toujours un seul homme  ou une seule femme voir un groupe qui sert de chaînon[1] :

- entre l’autel et la famille ;

- entre la divinité attachée à l’autel et la famille ;

- entre l’autel et ses conséquences destructrices contre la  famille voire la descendance du chaînon....A SUIVRE