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Pour l’Apôtre des gentils, le chrétien qui fait une offrande ou un don doit le faire sans tristesse ni contrainte comme il l’a résolu dans son cœur et non pas dans sa pensée. Mais, pour offrir quelque chose à Dieu ou pour le prochain, le cœur du chrétien doit être pur et tout entier à Dieu et à sa cause. Auquel cas, l’enfant de Dieu ne donnera jamais avec joie mais avec calcul et avec des mauvaises intentions.
IV COMMENT DONNER UNE OFFRANDE A DIEU
Beaucoup de situations et de circonstances comme les épreuves, les tribulations, les persécutions, la pauvreté peuvent frapper à la porte de toute vie chrétienne mais elles ne doivent pas empêcher le chrétien de produire avec abondance de riches libéralités. Chaque chrétien ou chrétienne agira toujours selon ses possibilités, et même au–delà de ses possibilités, de son plein gré. Voir 2Corinthiens 8, 2-4.
L’enfant de Dieu ou celui qui est né de Dieu voir celle qui a Dieu pour Père demandera avec beaucoup d’insistance la grâce de participer à tout service en faveur de l’œuvre de Dieu et envers d’autres enfants de Dieu. Le but n’est pas de l’exposer à la détresse pour l’enrichissement ou pour le soulagement de l’autre, mais de suivre une règle d’amour et de foi en fonction d’une circonstance précise.
La Bible nous dit que : « Les bonnes dispositions, quand elles existent, sont agréables en raison de ce qu’on a, mais non de ce qu’on n’a pas. » 2Corinthiens 8, 12.
Revenons à notre texte de 2Corinthiens 9. Ici, l’Apôtre Paul emprunte des éléments au monde agricole pour une métaphore en lien avec la façon de donner une offrande. Il est évident que l’agriculteur qui sème peu moissonnera peu. Aussi s’il sème beaucoup il moissonnera une abondante quantité.
Pareillement, le chrétien qui apporte une offrande donnera beaucoup pour moissonner en abondance, verset 6. Paul reprend juste une vérité que Jésus dit déjà dans l’Evangile sur le don.
Pour l’Apôtre des gentils, le chrétien qui fait une offrande ou un don doit le faire sans tristesse ni contrainte comme il l’a résolu dans son cœur et non pas dans sa pensée. Mais, pour offrir quelque chose à Dieu ou pour le prochain, le cœur du chrétien doit être pur et tout entier à Dieu et à sa cause. Auquel cas, l’enfant de Dieu ne donnera jamais avec joie mais avec calcul et avec des mauvaises intentions.
Mais pourquoi, une telle invitation paulienne sur comment donner à celui qui est une nouvelle créature et pour qui toutes choses sont devenues nouvelles ?
La raison est simple, d’abord le Serviteur de Dieu Paul sait que Dieu répand ses bienfaits sur ses enfants et les donateurs. Ensuite, il est conscient que l’Eternel est juste vis-à-vis de ceux qui donnent et de leur manière de donner. Enfin, il croit que c’est par le chemin de l’offrande apportée ou du don à l’autre que passe la bénédiction : « Et Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours à tous égards de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne, selon qu’il est écrit : Il a répandu ses bienfaits, il a donné aux indigents ; Sa justice subsiste à jamais. Celui qui : Fournit de la semence au semeur, Et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice. Vous serez de la sorte enrichis à tous égards en vue de toute espèce de libéralité qui, par notre moyen, aura pour résultat des actions de grâces envers Dieu. » Cf. les versets 8-11.
QUELLE OFFRANDE APPORTER A DIEU ?...