TEXTE BIBLIQUE : MARC 7,24-30, UNE ETUDE BIBLIQUE ET THEOLOGIQUE
1 Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance.
2 Ses disciples lui demandèrent : Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ?
3 Jésus répondit : Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui.
4 Il nous faut travailler, tant qu’il fait jour, aux œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient où personne ne peut travailler.
5 Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.
6 Après avoir dit cela, il cracha par terre et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua cette boue sur les yeux de l’aveugle
7 et lui dit : Va te laver au réservoir de Siloé –– ce qui se traduit par Envoyé. Il y alla, se lava et, quand il revint, il voyait.…
LA METHODE DE GUERISON
Les actes attendus et posés par le malade
Tout ordre que le disciple donne au malade, ce dernier doit lui obéir. Il obéit à tout ce qu’il lui dit. Mais cela doit être en conformité avec la volonté de Dieu et sa Parole.
Le fait de ne pas obéir aux ordres reçus de Dieu directement ou par le disciple voir le ministre est un obstacle à la guérison. L’ordre de Jésus à l’aveugle est clair :« Va te laver au réservoir de Siloé –– ce qui se traduit par Envoyé. » Le disciple, le guérisseur, le ministre est un envoyé. Il a reçu l’autorité d’envoyer les malades vers la source de la guérison, le lieu de la guérison, la guérison elle-même.
Ainsi, c’est le guérisseur qui envoie le malade et non pas le contraire. C’est lui qui dirige les étapes de guérison et la prière de guérison. Il sait où il faut applique la main, l’huile….
Le malade n’oppose aucune résistance, il ne raisonne pas, il ne se braque pas, il n’est pas méfiant. Il croit. A sa foi est attachée l’obéissance :
« Il y alla ». Le plus important pour quelqu’un qui veut être guéri c’est d’avancer, de rechercher cette guérison au bon endroit et auprès de la bonne personne. C’est de ne plus s’apitoyer sur son sort en restant statique sans bouger, ni avancer. L’aveugle n’a pas créé des prétextes comme le font certaines personnes qui recherchent la guérison. Il n’a pas dit à Jésus mais comment àà Siloé si tu sais toi-même que je ne vois pas. L’aveugle n’avait pas les yeux physiques mais les yeux de la foi étant là.
« Il se lava ». Le malade obéit à la lettre au guérisseur. Il agit conformément aux directives qu’il a reçues.
« et, quand il revint, il voyait. » Le trois étapes : il part, il agit et il revint. La conséquence est la guérison. L’aveugle de naissance voit désormais. Il ne s’agit pas d’une fiction, d’un film mais d’une vérité.
LES REACTIONS A LA SUITE DE LA GUERISON-
……A SUIVRE