TEXTE BIBLIQUE : MARC 7,24-30, UNE ETUDE BIBLIQUE ET THEOLOGIQUE
LES REACTIONS A LA SUITE DE LA GUERISON FIN
La réaction des voisins et des connaissances (SUITE ET FIN).
L’aveugle guéri ne se laisse pas déstabiliser par leur attitude de remise en cause de son miracle, de sa guérison. Tout ici porte à croire que la souffrance de l’aveugle depuis sa naissance ne suffit pas. L’aveugle reconnaît leurs propos. Il reconnaît qu’il était auparavant aveugle mais plus maintenant.
Les gens ne se fondent pas en reconnaissance et en louanges pour cette œuvre merveilleuse : « 10 Ils lui dirent donc : Comment tes yeux ont–ils été ouverts ». Ils ne recommandent pas à l’aveugle d’aller faire l’offrande de témoignage. On le verra plus tard, leur attitude qui consiste à amener l’aveugle devant les pharisiens et non pas devant les sacrificateurs comme le demandent la Loi montrent qu’ils ne partagent pas la joie du guéri : « 12 Ils lui dirent : Où est cet homme ? Il répondit : Je ne sais pas. 13 Ils menèrent vers les Pharisiens celui qui avait été aveugle. »
L’attitude de l’entourage est suspecte. On peut supposer qu’ils n’ont pas accepté les conditions dans lesquelles l’aveugle a reçu sa guérison. En effet, la guérison a lieu un jour de sabbat. Le verset 14 « Or c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. » Il arrive des cas pareils où l’on voit que l’entourage de ce malade ou ses connaissances ne l’ont véritablement pas aimé. Ils sont souvent un obstacle à sa guérison en mettant en avant des raisons ou des arguments qui ne tiennent ou des questions qui n’ont pas lieu d’être.
- La réaction des autorités religieuses.
« 15 A leur tour, les Pharisiens lui demandèrent comment il avait recouvré la vue. Et il leur dit : Il a mis de la boue sur mes yeux, je me suis lavé et je vois.
16 Sur quoi, quelques–uns des Pharisiens disaient : Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n’observe pas le sabbat. D’autres disaient : Comment un homme pécheur peut–il faire de tels miracles ? 17 Et il y eut division parmi eux. Ils dirent encore à l’aveugle : Toi, que dis–tu de lui, qu’il t’a ouvert les yeux ? Il répondit : C’est un prophète. »
Les pharisiens reposent la même question à l’aveugle or ils ont déjà été informé de la situation. L’attitude de leur cœur est mauvaise en tant qu’autorité religieuse. Le malade guéri ne change aucunement sa version. Il savait qu’il avait affaire à une intimidation. Ces autorités veulent amener l’aveugle à renoncer à son miracle en rejetant la personne qui l’a guéri : Jésus. Nous rappelons toujours que lors d’une délivrance ou d’une guérison, c’est uniquement Dieu, le Saint-Esprit ou le Seigneur Jésus qui intervient. Le disciple ou le ministre qui prie n’est qu’un instrument, ce n’est pas lui qui agit mais Dieu seul. Les pharisiens s’opposent donc à Dieu, à son Envoyé. Ils mettent en avant la loi au détriment de l’amour du prochain, du salut, de la guérison, de la délivrance……A SUIVRE