TEXTE BIBLIQUE : MARC 7,24-30, UNE ETUDE BIBLIQUE ET THEOLOGIQUE
LES REACTIONS A LA SUITE DE LA GUERISON FIN 2
- La réaction des autorités religieuses. FIN
« 15 A leur tour, les Pharisiens lui demandèrent comment il avait recouvré la vue. Et il leur dit : Il a mis de la boue sur mes yeux, je me suis lavé et je vois.
16 Sur quoi, quelques–uns des Pharisiens disaient : Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n’observe pas le sabbat. D’autres disaient : Comment un homme pécheur peut–il faire de tels miracles ? 17 Et il y eut division parmi eux. Ils dirent encore à l’aveugle : Toi, que dis–tu de lui, qu’il t’a ouvert les yeux ? Il répondit : C’est un prophète. »
Les pharisiens reposent la même question à l’aveugle or ils ont déjà été informé de la situation. L’attitude de leur cœur est mauvaise en tant qu’autorité religieuse. Le malade guéri ne change aucunement sa version. Il savait qu’il avait affaire à une intimidation. Ces autorités veulent amener l’aveugle à renoncer à son miracle en rejetant la personne qui l’a guéri : Jésus. Nous rappelons toujours que lors d’une délivrance ou d’une guérison, c’est uniquement Dieu, le Saint-Esprit ou le Seigneur Jésus qui intervient. Le disciple ou le ministre qui prie n’est qu’un instrument, ce n’est pas lui qui agit mais Dieu seul. Les pharisiens s’opposent donc à Dieu, à son Envoyé. Ils mettent en avant la loi au détriment de l’amour du prochain, du salut, de la guérison, de la délivrance…
Le Guérisseur est calomnié : il ne vient pas de Dieu ou c’est un homme pécheur. Mais face à la calomnie Dieu utilisera les personnes qui ont vu sa main puissante vous défendre contre les persécutions.
L’aveugle guéri reconnait en son Guérisseur un prophète, un messager de Dieu. Donc, il maintient sa version sur celui qui l’a guéri et donc il a donné le nom et il confirme qu’il est de Dieu. Par conséquent sa guérison n’est pas l’œuvre d’un faux ministre, d’un faux guérisseur, d’un faux prophète ou d’un pécheur mais celle d’un juste voir d’une personne qui vient de Dieu. Sa guérison est vraie et définitive car venant d’un messager de Dieu, de Dieu lui-même.
- La réaction des parents.
« 18 Les Juifs ne crurent pas qu’il avait été aveugle et qu’il avait recouvré la vue, avant d’avoir appelé ses parents. 19 Ils leur demandèrent : Est–ce là votre fils, dont vous dites qu’il est né aveugle ? Comment donc voit–il maintenant ? 20 Ses parents répondirent : Nous savons que c’est notre fils et qu’il est né aveugle ; 21 mais comment il voit maintenant, nous ne le savons pas, ou qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez–le, il est assez âgé pour parler de ce qui le concerne. 22 Ses parents dirent cela, parce qu’ils craignaient les Juifs, car les Juifs s’étaient mis d’accord : si quelqu’un confessait que Jésus était le Christ, il serait exclu de la synagogue. 23 C’est pourquoi ses parents dirent : Il est assez âgé, interrogez–le. »
Malgré les témoignages et l’évidence, les juifs ou les pharisiens ne croient pas que le guéri ait été aveugle. Il existe de ces gens qui en fonction de leur nation, leur religion, leur race douteront face même à la vérité et l’évidence. Les pharisiens font appel à des témoins évidents : les parents de la personne guérie. Ils les taxent déjà dès le départ de menteurs : « 19 Ils leur demandèrent : Est–ce là votre fils, dont vous dites qu’il est né aveugle ? ».
Face à ses paroles menaçantes des autorités, les parents ne renient pas leurs enfants. Contrairement à l’entourage et aux connaissances, ils ne doutent pas un seul instant de l’identité du guéri : « 20 Ses parents répondirent : Nous savons que c’est notre fils et qu’il est né aveugle. » Les parents reconnaissent le miracle accompli. Face à cette situation d’intimidation et de conflit, ils agissent avec sagesse. Face à la persécution contre une œuvre de guérison ou de délivrance en pensée, en actes ou en paroles, le chrétien tiendra ferme et il agira avec foi et sagesse. Derrière toute guérison ou tout acte de guérison il y a un contexte religieux, culturel, social, un climat de rejet ou de suspicion : « 21 mais comment il voit maintenant, nous ne le savons pas, ou qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez–le, il est assez âgé pour parler de ce qui le concerne. 22 Ses parents dirent cela, parce qu’ils craignaient les Juifs, car les Juifs s’étaient mis d’accord : si quelqu’un confessait que Jésus était le Christ, il serait exclu de la synagogue. 23 C’est pourquoi ses parents dirent : Il est assez âgé, interrogez–le. »…A SUIVRE