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L’offrande n’est pas la dîme qui est une propriété de Dieu. Etymologiquement, elle signifie « Élevée, Levée, volontaire, ou tournoyée », Cf. Ex 29:24. Elle est un don fait à une divinité ou un don déposé dans un temple avec une intention religieuse
I- ESSAI DE DEFINITIONS
L’offrande n’est pas la dîme qui est une propriété de Dieu. Etymologiquement, elle signifie « Élevée, Levée, volontaire, ou tournoyée », Cf. Ex 29:24.
Elle est un don fait à une divinité ou un don déposé dans un temple avec une intention religieuse[1]. Elle est surtout un don volontaire en ce sens que la Bible ne précise pas une quantité et un volume de don voir un montant à offrir à Dieu ou à la trésorerie du temple.
II-ORIGINE DE L’OFFRANDE
C’est dans le livre de Genèse 4, 1-5 qu’il est fait mention du terme offrande :
« 1 L’homme connut Eve sa femme ; elle devint enceinte et accoucha de Caïn. Elle dit : J’ai mis au monde un homme avec (l’aide de) l’Éternel. 2 Elle accoucha encore de son frère Abel. Abel devint berger de petit bétail et Caïn cultivateur. 3 Au bout d’un certain temps, Caïn apporta des fruits du sol comme offrande à l’Éternel. 4 Abel, lui aussi, apporta des premiers–nés de son petit bétail avec leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; 5 mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn ni sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. »
Il ressort de ce texte que les deux fils d’Adam et Eve prirent la décision l’un à la suite de l’autre d’offrir quelque chose à Dieu. Caïn, l’aîné fut le premier à faire une offrande à Dieu. Il est la première personne à avoir une belle intention. Son frère Abel le suivra dans cette démarche. Portons un regard sur l’offrande des deux frères. L’aîné est un agriculteur. Il offre à Dieu les fruits du sol. Mais la disposition du cœur de ce dernier apparaîtra plus tard. Son cœur qui offre dès le départ est mauvais : irritation, le visage abattu, la mauvaise conscience. Dieu est libre d’accepter les offrandes de l’un et de ne pas agréer celles de l’autre. De plus, la Bible nous montrera que Dieu ne regarde jamais à l’apparence mais au cœur. Le cadet est un berger. Il offre les prémices de son petit bétail avec leur graisse. En regardant l’offrande d’Abel, nous nous rendons compte qu’il a pris le temps nécessaire pour l’apprêter avant de l’apporter à Dieu. L’utilisation du terme graisse peut...
[1]« Offrande » dans Le Petit Larousse illustré, 2004, Paris : Larousse/Vuef.