LA PRIERE 5ème PARTIE PAR LE PASTEUR YONG-GI CHO

YONG-GI CHO

Passage biblique : Luc 18 : 1-8

Tout de suite, elle s’est assise sur la terre et a commencé à pleurer : « Tu ne les reçois pas parce que je suis vieille. » Tous les fidèles ont été touchés par elle. Pendant ce culte, il y avait des milliers de personnes : certains ont décidé d’offrir leur maisons, et d’autres ont décidé d’offrir leur voiture et le salaire annuel. En un seul jour, le somme nécessaire pour la construction de l’église a été promis. Ayant leur signature de promesse, je suis allé à la banque de Hanil pour prêter de l’argent. Le gouverneur de la banque était très étonné et il m’a suggéré une condition : ma santé. A cette époque-là, j’étais maigre et faible comme une fumée. Il m’a demandé le diagnostique de la santé. Je me suis beaucoup inquiété : s’il me restait encore la tuberculose, tout serait en vaine. Mais j’étais en forme car j’ai beaucoup prié Dieu pour l’examination. Après avoir construit l’église à Yoido, voilà les gens se sont convertis : 10 000, 20 000, 30 000 ! Nous nous sommes acquittés tout de suite des dettes. L’esprit bien disposé est très fort. Ni la politique ni l’armée ne peuvent l’emporter sur l’esprit.

L’Eglise est très forte car tout le monde se réunit en Jésus Christ. Dans l’histoire humaine, il n’y a aucun pays qui survivait après la persécution à l’Eglise. Quant à l’empire romain, pendant 10 générations, les rois ont persécuté les chrétiens. Mais à la fin, l’empire romain s’est converti et est devenu le pays chrétien. En Corée du nord, des fidèles nord-coréens souffrent beaucoup mais il y a encore beaucoup de chrétiens dans les églises sous sol. Même si le régime les tue, il ne pourra pas éteindre le feu de la foi. Car parmi les esprits, la foi est la plus forte.

L’empereur Napoléon a dit tout le temps avant le combat : « Nous avons déjà gagné dans ce combat. Car le projet du but est déjà accompli dans la tente. Je ne regarde que le but. »

Le docteur Bohoeler à l’université de Vienne en Autriche a analysé les points

communs de 200 grands hommes dans l’histoire. Le résultat est qu’ils ont réussi non pas parce qu’ils étaient plus intelligents mais parce qu’ils avaient le but certain dans la vie et qu’ils ont fait tous leurs efforts pour ce but.

Comme on a le but précis dans la vie, on s’oriente vers le but malgré des opinions des autres. Malgré des difficultés, on marche vers le but. En conséquence, on arrive au but. Nous savons très bien

Nous savons très bien le fable du lapin et de la tortue. Ils ont fait une course en mettant un drapeau sur un sommet d’une montagne. Celui qui arrive premier était gagnant. La tortue marchait à quatre pattes très lentement et le lapin courait. Le dernier s’est endormi. Entretemps, la tortue est arrivée au but. Il faut marcher de manière constante vers le but. Même si nous courions, il ne faut pas nous arrêter.

La Bible nous dit : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère. » C’est pour cela quand nous avons le but évident, la foi agit ainsi le but s’accomplit. De même quand nous prions, nous devons avoir le but précis pour l’exaucement. On dit souvent qu’il est difficile à prier pendant une ou deux heures. Mais la prière n’est pas un éloge. Il ne faut pas multiplier de vaines paroles non plus. Si je voulais faire un éloge dans la prière, je ne pourrais même pas continuer la prière pendant 10 minutes. Il ne faut pas multiplier de vaines paroles mais il faut nous concentrer sur la prière.

Matthieu 6 : 7-8 : « En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. »

Une fois une diaconesse supérieure a atteint le cancer du larynx. Après l’opération, le cancer a réapparu. Elle se mourrait. Elle m’est venue pour la prière. La prière n’était pas efficace. Elle m’importunait plutôt. Un jour une pensée m’est arrivée : « Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut. » Je lui ai demandé d’acheter un cahier et un crayon et je lui ai donné un devoir : aller dans la montagne de prière, entrer dans la salle de prière et en jeûnant écrire la parole de 1 Pierre 2 : 24 : « lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » 10 000 fois. Au bout de plus de 10 jours, en sourirant, elle m’est venue de nouveau et m’a dit : « Pasteur ! J’ai bien terminé le devoir. » Avant, sa voix était très faible. Mais cette fois-ci, sa voix était claire. Elle a continué : « Pasteur ! J’ai fini le devoir ! » Alors, je lui ai dit : « Mais le cancer ? Comment allez-vous ? » « Le cancer ? J’ai tout oublié. » Elle a été ainsi guérie. Je me rappelle

A SUIVRE...