Israël Fontaine
TU N’ES PAS N’IMPORTE QUI PUISQUE TON PÈRE CÉLESTE N’EST PAS N’IMPORTE QUI !
Notre statut d'enfants
Lorsque nous prions, nous devons venir à lui comme un petit enfant.
Alors Jésus appela un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : En vérité, je vous le dis, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. (Mt 18.2-3)
Venir à lui comme un petit enfant, c’est reconnaître que nous sommes dépendants de ses bons soins.
La prière qui plaît à Dieu est celle qui comprend sa totale finitude et dépendance en Dieu tout les jours de sa vie.
"J'ai été souvent conduit sur mes genoux par la conviction écrasante que je ne pouvais pas aller nulle part ailleurs. " Abraham Lincoln
Voilà une attitude dans la prière que Dieu honore.
Je suis errant comme une brebis perdu : cherche ton serviteur ! Car je n’oublie pas tes commandements. (Ps 119.176)
Venir à lui comme un petit enfant, c’est reconnaître que nous sommes en apprentissage.
Il y a eu des moments dans ma vie, et je confesse que je n’en suis pas complètement délivré, où je vis ma vie chrétienne comme si je n’avais pas le droit à l’erreur de sorte que lorsqu’il m’arrive d’agir et de penser d’une manière répréhensible devant Dieu, je me sens indigne de venir à lui. J’ai l’impression parfois que je suis totalement disqualifié pour le servir… Mais un jour une révélation à frapper mon cœur : Je suis un enfant de Dieu… et puisque je suis en enfant je suis en apprentissage… et puisque je suis en apprentissage cela signifie que j’ai droit à l’erreur, j’ai le droit de trébucher et de tendre la main vers mon Père Céleste pour qu’il me relève. N’ayez pas peur de tendre vos mains vers Dieu quand vous trébuchez, osez entrer dans le lieu secret quand tous les fibres de votre corps et toutes les forces de l’enfer semblent vous y interdire l’accès… entrez dans le lieu secret et vous y découvrirez un Père qui tend sa main vers vous pour vous relever.
Venir à lui comme un petit enfant, c’est reconnaître que nous avons parfois besoin d’être corrigé.
Séjournant en Syrie, un archéologue s’était lié d’amitié avec un berger. Un jour, il le vit apportant de la nourriture à une brebis qui avait une patte cassée. Il demanda :
- Comment s’est-elle fait cela ? Est-elle tombée dans un ravin, Ou est-ce en fuyant une bête fauve ?
- Ni l’un ni l’autre, répliqua le berger. C’est moi qui lui ai cassé la patte !
- Vous-même, s’exclama l’archéologue stupéfié, et pourquoi donc ? ¶Souriant de l’étonnement de son interlocuteur, le berger expliqua :
- C’était une brebis têtue ! Elle ne voulait pas que je l’approche, ni rester avec le troupeau qu’elle risquait d’entraîner à sa suite. Elle ne pouvait que s’égarer, glisser, tomber dans un ravin, ou se faire dévorer... Voyez maintenant, elle se laisse approcher, me permet de la soigner. Elle apprend à me reconnaître comme son berger et à avoir confiance en moi... Cela valait bien la peine de lui casser une patte qui, au reste, sera vitre entièrement guérie.
Quelques jours plus tard, l’archéologue rencontra de nouveau le berger avec son troupeau. La brebis, ayant la patte encore faible, suivait le berger en boitillant. Elle était juste derrière lui, et semblait ne plus pouvoir s’en détacher.
N’est-ce pas ce qui nous arrive parfois lorsque nous sommes têtues et nous obstinons à marcher en rébellion à Dieu ? Si vous vous êtes éloignés de Dieu et vous vous êtes retrouvés dans des situations difficiles, je vous en supplie revenez à Dieu et laissez-le vous soigner, il pansera vos plaies et si vous choisissez de lui obéir pleinement, il vous emmènera dans de vert pâturage.
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CHANT : DU CIEL....