MICHAEL WILLIAMS
18 Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l'imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l'argent,19 en disant : Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j'imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit.Lire la suite
Le "fiel amer" désigne la convoitise et l'envie. Ce sont des poisons dangereux. Simon en était infecté ! Je crois qu'il aimait aussi aider les gens, ce qui lui permettait de dissimuler sa condition réelle. Ce verset dit : qu'il crut "et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s'opéraient".
Mais il y avait quelque chose de mortel au fond du cœur de Simon. Il se disait : "Moi aussi, je puis faire cela ! Moi aussi, je suis doué ! Je me préoccupe de ceux qui sont dans le besoin ! Donnez-moi ma chance !"
Simon avait dans son cœur un mélange dangereux. Il y avait le désir d'être utilisé par Dieu, mais aussi le désir de se mettre en avant ! Il voulait sincèrement que Dieu l'utilise, mais il avait aussi le besoin d'être reconnu. Il voulait la puissance et un poste en vue, sans en payer le juste prix ! Il voulait passer par un raccourci !
Il en est de même aujourd'hui dans l'œuvre de Dieu. Il y en beaucoup qui essayent de prendre des raccourcis pour atteindre une position de puissance, dans laquelle ils vont vraiment être utiles. Nous offrons nos talents et nos capacités à Dieu. Mais si nous avons les talents sans avoir le cœur d'un serviteur, Dieu ne pourra pas nous utiliser !
Dans sa troisième épître, Jean nous parle d'un homme appelé Diothèphe, "qui aime à être le premier parmi eux, et ne nous reçoit point".
Quand les choses n'allaient pas comme il le voulait, il commençait à "débiter des niaiseries" à l'encontre des frères, avec des intentions mauvaises.
Un tel homme cherche des histoires pour des choses sans importance. Diothèphe s'était senti offensé par le message de l'apôtre Jean, et il avait commencé à le calomnier. Sa vanité et son orgueil avaient été blessés. Il s'est donc mis à raconter qu'il avait été blessé par d'autres serviteurs de Dieu. Il avait troublé la paix qui régnait entre les frères, et gagné beaucoup d'entre eux à sa cause.
Il ne s'agissait pas d'un péché grossier. Il ne s'agissait pas d'erreurs doctrinales. Il s'agissait simplement du péché d'impatience ! Il ne pouvait pas attendre que Dieu fasse Son œuvre. Il voulait la prééminence. Et il est probable qu'il avait des accents très sincères !
Un esprit blessé est un terrain fertile pour une racine d'amertume !
14 L'esprit de l'homme le soutient dans la maladie; mais l'esprit abattu, qui le relèvera ?
Comment les Israélites du temps d'Esaïe ont-ils pu chuter et s'éloigner de Dieu à ce point, et devenir aussi déprimés en aussi peu de temps ? Esaïe l'explique :
6 De la plante du pied jusqu'à la tête, rien n'est en bon état : Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, Qui n'ont été ni pansées, ni bandées, Ni adoucies par l'huile.
Le prophète avertit ensuite ce peuple de Dieu couvert de blessures, de contusions et de plaies vives. Il leur dit que tant qu'ils continueront à saigner, et que le sang sera sur leurs mains, Dieu ne pourra pas les entendre :
15 Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux; Quand vous multipliez les prières, je n'écoute pas: Vos mains sont pleines de sang.
De quel sang le Seigneur parle-t-Il là ? De votre propre sang ! Ce sang provient des blessures de votre propre cœur ! Vous avez besoin de guérison ! Vous avez besoin que vos blessures soient adoucies et soignées par l'huile du Saint-Esprit !
Pourtant, beaucoup d'entre vous ne courent pas vers le Maître pour qu'Il vous guérisse. Vous ne comprenez pas que Satan essaye de vous entraîner dans la rébellion et la sorcellerie. Voyez-vous, Dieu n'écoutera pas une voix qui crie à Lui, mais qui n'accepte pas Sa délivrance !
Permettez-moi de vous montrer à quel point la rébellion est dangereuse, et pourquoi Dieu l'assimile à de la sorcellerie. Les vignerons de la parabole étaient des enfants de Dieu. Ils étaient engagés dans un travail pour le Seigneur, dans Sa vigne. Les Pharisiens payaient la dîme sur chaque feuille de menthe, aimaient leurs enfants, parcouraient le monde entier pour faire un seul converti, et passaient fidèlement tous les sabbats à étudier la Loi. Comment ont-ils pu devenir des êtres aussi méchants ? Comment ces vignerons ont-ils fini par tuer, voler et crucifier ?
Ils sont devenus enragés ! Ils avaient des pensées de meurtre dans leur cœur. Cela ne vient pas de la chair, c'est démoniaque ! Ils ont lapidé les messagers de la Loi ! Ils savaient ce qui était exigé d'eux. Mais dès qu'ils se sont rebellés contre Dieu, l'amertume prit racine dans leur cœur.
Bien-aimés, l'amertume aveugle ! Vous perdez votre vision spirituelle en proportion de l'amertume qui se trouve en vous. Plus vous avez de l'amertume, et plus votre aveuglement grandit. Laissez croître une racine d'amertume, et elle va devenir une vraie gangrène. Si vous laissez le mal s'étendre, votre âme en sera complètement empoisonnée, et vous finirez comme ces Pharisiens violents, qui étaient tellement aveugles qu'ils ont crucifié le Fils de Dieu !
A SUIVRE
MUSIQUE SUR 2 J AVEC
ARTISTE: RON KENOLY
CHANT: HALLELUJAH...
Rédaction : Pasteur Henri K.