INTRODUCTION
La question de la malédiction ou des malédictions s’est toujours posé à l’être humain, le chrétien y compris. La malédiction est vue bibliquement comme « l’action de maudire » - condamner ou réprouver » - ou une « réprobation » - rejeter ou blâmer. Condamner une personne c’est la déclarer coupable et la frapper d’une peine et la blâmer c’est exprimer un jugement de désapprobation. Tous les hommes avant l’œuvre de la croix était des enfants de malédiction. Avec Christ, Dieu a fait de ses fils, des enfants de bénédiction. Cette parole de La Bible « Jésus-Christ s’est fait malédiction afin que nous soyons bénédiction de Dieu » trouble plusieurs chrétiens chaque fois que l’on aborde le thème de la malédiction. Nous reviendrons sur cette analyse dans le CHAPITRE IV de ce Thème, LA VICTOIRE DU CHRETIEN SUR LA MALEDICTION. Le manque de connaissance amène des chrétiens à dire qu’ils sont une nouvelle créature et par conséquent il n’y a plus de malédiction et que la malédiction ne peut plus rien contre eux. Mais ce que ces chrétiens oublient la même Bible nous dit « Maudit soit celui qui n’obéit pas à toutes ses paroles » sous-entendu de la Loi, Voir DEUTERONOME 27. Or, il arrive que le chrétien désobéisse à un commandement ou à une autre loi de Dieu. Et, en conséquence, il se place automatiquement sous le pouvoir de la malédiction même s’il confesse ses péchés. La confession des péchés ne brise pas le pouvoir de la malédiction mais la parole qui sort de la bouche de Dieu. C’est ici la force de l’œuvre de la croix. Par cette œuvre, le chrétien qui est sous la malédiction peut faire appel au sacrifice de Christ auprès de Dieu pour délivrer de la malédiction, de sa forteresse et de ses chaînes. Comprenons une chose : la Bible nous dit par la bouche Jean-Baptiste que Jésus est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde pour dire que Christ nous a donné la victoire sur le péché et non pas pour dire que le péché n’est plus dans le monde. En vérité l’homme pèche et il arrive que le chrétien pèche en ne faisant pas la volonté de Dieu. Mais sa force réside dans le sacrifice du Christ par lequel ses péchés sont effacés sans qu’il n’ait besoin de sacrifier des animaux comme dans l’Ancien Testament. L’on saisit la portée des paroles de l’Apôtre Jean dans sa Première épître. 1JEAN 1, 5 à 2, 1-3 :
« 5 Voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, il n’y a pas en lui de ténèbres.
6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité.
7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui–même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous–mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.
10 Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est pas en nous.
1 Mes petits-enfants, je vous écris ceci, afin que vous ne péchiez pas. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus–Christ le juste.
2 Il est lui–même victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier....A SUIVRE