Dr Pasteur Henri KPODAHI
I- LE SACRIFICE 2
Tout sacrifice ou tout rite sacrificiel instaure une communion voire une communication maintenue et permanente entre l’univers naturel et le monde surnaturel. Tout ce qui vit peut agir sur l’offrant et sa famille qui ont la vie de la puissance obscure en eux. La communion s’étend outre les vivants aux enfants, aux puissances et aux enfants qui ne sont pas encore nés. Ainsi la clé du sacrifice dans la vie de la divinité donnée. Une part de la vie de l’offrant et de sa famille voire de la divinité sont offertes pour que le sacrifice devienne complet. La divinité obscure se souviendra toujours de l’offrant. Tous les biens que recevra l’offrant sont consacrés à la puissance obscure
Une alliance s’établit finalement entre l’offrant et la puissance obscure. Lors du sacrifice, l’offrant dit des choses sur lui-même et sur sa famille. Il permet désormais de se faire entendre des puissances ténébreuses et destructrices. Au fond, les bénéficiaires de tout sacrifice restent le prêtre des ténèbres et la puissance obscure. Il traite les gens contrairement à la demande faite. Ils sont des menteurs comme leur père le diable est le père du mensonge. Cf. Jean 8, 44-45.
A- Le parallèle entre la question du Sacrifice dans les Ecritures et le sacrifice satanique.
1- Le texte de Genèse 8, 20-22.
Avant tout sacrifice un autel est bâti physiquement ou spirituellement. Le sacrifice peut être fait sur d’anciens autels ou sur l’autel bâti lors du sacrifice d’un autre offrant. Lors de l’accomplissement d’un sacrifice, un autel est mis en place.
En effet, les victimes sont offertes sur un autel. A partir de ce texte de Genèse, si Dieu prend la décision de ne plus maudire alors quand la puissance liée à l’autel sent l’odeur du sacrifice, il maudira la personne, la terre en relation avec lui. Il remplira de mauvaises pensées son cœur. Il frappe tout ce qui est vivant. Des malédictions sans cesses sont libérées sur sa vie et sur celle de sa famille en lien avec la terre, le commencement et la fin des choses, les temps, les saisons, le jour et la nuit…
* Le texte de Genèse 12, 7-8.
Lors des migrations, des déplacements, dans un pays et dans un autre, des pères ou des ancêtres voir des parents ont bâti des autels ou offerts des sacrifices.
* Le texte de Genèse 22, 1-13.
Les versets 2, 9 et 13. Lieu : montagne. Il n’y a pas de sacrifice sans l’élévation d’un autel. Les autels sont élevés spirituellement ou sur les fondations d’autels anciens.
Habituellement, les ténèbres accomplissent une substitution. Tout sacrifice à une divinité obscure entraîne de l’offrant et de sa famille à la place de l’objet, de l’animal, de la plante, de l’argent ou de la victime.
Les Versets 15-18. Après tout sacrifice, des paroles sont dites ou des malédictions sont libérées par la divinité.
Le sacrifice est un acte religieux accomplit par l’homme conscient de l’acte qu’il pose, qui consiste à offrir à Dieu ou à une divinité par la consécration, une victime animale, minérale ou végétale afin de maintenir la communion de la divinité. Il est « l’effort volontairement produit, peine volontairement acceptés dans un dessein religieux d’expiation ou d’intercession »[1]
Même si les sacrifices ont fait de tout temps dans différentes nations, une des parties les plus importantes du culte rendu à la Divinité, les différents sacrifices n’étaient pas offerts à Dieu dans les différentes nations.
[1] Le Grand Larousse, Vol 5 in Professeur O. Nathanaël, Ibid.
...A SUIVRE