POUR UN HEUREUX MARIAGE II-LES FIANÇAILLES CHRETIENNES 5, DOCTEUR PASTEUR HENRI KPODAHI

I- LES TEMPS DES CONFLITS 

La Justice et la droiture reviennent uniquement à Dieu dans les fiançailles. PSAUMES 98, 9

 Dieu est le seul capable de juger le fiancé ou la fiancée. Personne d’autre n’a reçu pouvoir ou mandat de le faire. Lorsque les amis, la famille ou d’autres personnes commencent par juger le couple, c’est le début des problèmes et des catastrophes. Jésus disait dans l’Evangile, « ne jugez pas afin que vous-même ne soyez jugés » et que « celui qui veut enlever la paille dans l’œil de l’autre retire d’abord la poutre qui est dans ses yeux. Appliquer ce principe dans les fiançailles conduisent les fiancés à éviter l’un ou l’autre à se faire le juge de l’autre, à se considérer comme le meilleur et le plus droit et surtout à écarter la naissance de situations conflictuelles.

            La recherche de la joie réciproque, de la joie de l’autre est au cœur des temps de fiançailles. Comment faire pour réjouir le cœur de l’autre par des gestes aimables, des cadeaux, des surprises agréables ? Comment remplir son quotidien de gaité doit être la priorité quotidienne du fiancé et de la fiancée. Le quotidien n’est pas fait pour humilier l’autre ou pour voir que faire pour l’énerver ou pour vivre dans le mensonge avec lui. Tout ce que l’un ou l’autre fait viendra du fond du cœur sur un fondement juste, vrai et sincère. Les gestes et les paroles agréables ne le sont pas par obligation mais naturellement.

            Comme nous l’avons dit précédemment l’écoute de l’autre au quotidien est très importante. PROVERBES 8, 6

Tout doit être dit et fait avec foi pour la gloire de Dieu, comme le faisant et le disant pour Christ et conforme à Dieu. PSAUMES 37, 5. L’exemple du centenier dans le livre de Matthieu est à prendre en considération. MATTHIEU 8, 8-10 :

« 8  Le centenier répondit : Seigneur, je ne mérite pas que tu entres sous mon toit, mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri.

9  Car, moi qui suis soumis à des chefs j’ai des soldats sous mes ordres, et je dis à l’un : Va ! Et il va, à l’autre : Viens ! Et il vient, et à mon serviteur : Fais cela ! Et il le fait.

10  Après l’avoir entendu, Jésus (plein) d’admiration dit à ceux qui le suivaient : En vérité, je vous le dis, je n’ai trouvé chez personne, même en Israël, une si grande foi. »

A-LE RÔLE DE LA FEMME COMME AIDE

La femme est l’aide de l’Homme. GENESE 2, 18. Dieu attend de la femme l’habileté dans les fiançailles. Elle a reçu cette grâce en partage lors de sa création. En conséquence, tout ce qu’elle accomplit est beau et bien.

La femme doit aussi faire un bon choix pour ne pas s’encombrer d’obscur serviteur ou servante ou de personne obscur dont le but serait de la détourner de sa mission de service dans les fiançailles et surtout dans le futur couple. La place d’une femme et sa valeur dans le couple dépend du résultat du service accompli. Est-il bien fait ou mal fait ? La femme reconnaît-elle que le service n’est pas à la hauteur de son créateur ? En vérité, la Bible nous dit que le service que nous devons accomplir nous devons le faire comme l’accomplissant pour Dieu et non pas pour les hommes.

La femme dans les fiançailles doit reconnaître toute attitude mauvaise dans sa mission d’aide de l’homme. Une attitude qui peut être liée à son éducation ou aux mauvais conseils de sa mère et qui est premièrement contre Dieu. Toute fiancée se soumet premièrement à Dieu avant de se soumettre à son fiancé. Dès lors ses jours seront en sûreté, la sagesse et la connaissance sont pour elle une richesse qui la sauve et La crainte de l’Éternel sera son trésor.

Satan œuvrera par tous les moyens pour paralyser la femme dans sa mission en essayant d’influencer ses pensées, de revenir sur ses acquis en matière de foi et surtout de chercher à influencer aussi ses décisions, le tout contre le fiancé. Ainsi, lorsqu’une fiancée est animée de pensées mauvaises contre son fiancé, elle saura que cela vient de l’accusateur et du tentateur. Elle n’oubliera qu’elle est avec son fiancé comme aide et aide dans le couple. Elle n’est donc pas son adversaire ou son ennemi.

B-LE RÔLE DE L’HOMME COMME PROTECTEUR ET COMME AUTORITE

      Extrait du livre II "LES FIANÇAILLES CHRETIENNES ", Auteur Docteur Pasteur Henri Kpodahi.