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Vous recevrez une puissance

par La Fondatrice de l’Armée du Salut

 INTRODUCTION

I-LA CONVERSION

II-LA CONVICTION DU PECHE

III- LES CONDITIONS A REMPLIR

IV- COMMENT SAVOIR QUE L’ON A RECU LE SAINT-ESPRIT

CONCLUSION

 

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 INTRODUCTION

Quel que soit leur nom ou leur credo, toutes les religions et les systèmes qui ne donnent pas la vision du Christ, sont illusoires. Et l’Église elle-même, n’a-t-elle pas un impérieux besoin de cette vision? Elle est paralysée par la crainte des hommes, liée par l’amour du monde, enchaînée par l’idolâtrie et la vaine gloire sous une forme ou l’autre. En conséquence, notre pauvre monde est privé de la vision du Christ qu’il devrait trouver en nous. Notre manque de puissance dans le témoignage et le service, notre criminelle faiblesse en face de l’ennemi et notre stérilité sont le plus grand scandale du monde actuel. Il n’y a aucune excuse pour nous, car la promesse est pour tous les disciples, "pour nous et nos enfants":

"Vous recevrez la vertu du Saint-Esprit qui descendra sur vous." (Actes 2:38-39.)

I-LA CONVERSION

Sans doute, à la conversion, nous recevons tous le Saint-Esprit. "Nous sommes nés de l’Esprit." "Ce qui est né de la chair est chair; et ce qui est né de l’Esprit est Esprit… Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit, mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va; il en est de même de tout homme qui est né de l’Esprit." (Jean 3:1-9). "Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il n’est point à Lui."

II-LA CONVICTION DU PECHE

La conviction de péché déjà est une œuvre du Saint-Esprit. Soixante-dix disciples choisis par Christ avaient reçu la puissance de guérir les malades et de chasser les démons (Luc 10:17), et Christ, à leur retour, voyant leur joie, dit: "Ne vous réjouissez pas seulement de ce que les esprits vous sont assujettis, mais réjouissez-vous encore plus de ce que vos noms sont écrits dans les cieux." Il dit encore: "Vous êtes déjà nets à cause de la parole que je vous ai annoncée." (Jean 15:3). Et dans son immortelle prière sacerdotale: "Ils étaient à toi, et ils ont gardé ta parole… ils ne sont pas du monde comme je ne suis pas du monde." (Jean 17:6). Et nous savons que plus tard: "Il leur ouvrit l’esprit pour leur faire entendre les Écritures…" "Ils étaient dans une grande joie, louant et bénissant Dieu continuellement." (Luc 24:45 et 52).

Toutes ces bénédictions, œuvres de l’Esprit de Dieu, avaient été expérimentées avant la Pentecôte, bien que "le Saint-Esprit n’eût pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié." (Jean 7:39).

"Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre." (Actes 1:8).

Cette dernière expérience, est très précise; c’est une préparation divine pour le service. Le témoignage qui conduit les âmes au salut en est le résultat. Le Saint-Esprit nous est donné afin de faire de nous des pères et des mères spirituels – des gagneurs d’âmes.

Et nous recevons la Puissance divine lorsque nous remplissons certaines conditions. Quelles sont-elles?

III- LES CONDITIONS A REMPLIR

1. La première est de désirer énergiquement le Saint-Esprit. Ne faites pas comme tant de chrétiens qui demandent le Saint-Esprit d’une manière indifférente, machinale, endormie, comme à table on demande du sel. Il faut un désir énergique, profond, ardent, qui surpasse tout autre désir. Il faut chercher de tout votre cœur, chercher jusqu’à ce que vous ayez trouvé… persévérer et vous attendre à recevoir.

2. La seconde condition est de se livrer à Dieu et d’obéir. Pendant que nous Le cherchons, le Saint-Esprit nous révélera ce qui dans nos vies et nos cœurs Lui déplaît. Celui qui désobéit sciemment à la voix de l’Esprit ne saurait recevoir le baptême, car "le Saint-Esprit est donné à ceux qui lui obéissent."Combien de personnes vivent dans un état de condamnation! Le Saint-Esprit leur a parlé à maintes reprises; quelque chose aurait dû être abandonné; ou quelque travail entrepris pour Sa cause, mais on l’a négligé jusqu’ici. Chez d’autres, Il a dévoilé une amertume, une rancune envers quelqu’un qui leur avait fait tort; ou bien Il leur a fait voir leur amour de leurs aises et leur recherche d’eux mêmes. Tout cela doit être mis au point. Il ne nous écoutera pas si nous négligeons les lumières reçues.

Il y a quelques années, notre famille avait été l’objet de bénédictions spéciales. Mon mari s’était senti vivement poussé à demander pour ses enfants le baptême de l’Esprit. Mon fils cadet, âgé de onze ans, vint un jour auprès de moi, très tourmenté et me dit: "Tous mes frères et sœurs ont été baptisés du Saint-Esprit, excepté moi. Je sais que j’aime Dieu et que je suis sauvé, mais je désire le baptême". Je répondis: "Tu dois le rechercher; et si quelque chose s’y oppose dans ta vie, abandonne-le, donne la -le au Seigneur".

Le soir suivant, je faisais ma correspondance, lorsque notre aide, une jeune fille vint me dire: "Oh, Maréchale, veuillez monter très doucement, je vous prie et écouter." La porte de la salle de bain était entrouverte et j’entendis Théodore qui, debout devant la fenêtre, priait: "Seigneur Jésus, ô Seigneur Jésus! je n’ai jamais compris jusqu’ici combien Tu étais admirable. Oui, Seigneur, c’est mon album de timbres et mon violon. Qu’ils soient réduits en cendres plutôt que de prendre Ta place. Tu seras le premier. Ah! Jésus, Jésus! si seulement les garçons de l’école savaient comme il fa lit bon avec Toi, ils ne désireraient plus aller à l’hippodrome et au cinéma! J’ai toujours eu peur de mourir, mais plus maintenant; j’irai tout droit vers Toi… Ta venue est si proche, si proche… aide-moi, Jésus, à Te faire connaître à d’autres! J’ai été si égoïste, si égoïste! Que jamais plus il n’y ait de séparation entre nous!"

3. La troisième condition est la foi. C’est ici qu’est la pierre d’achoppement pour beaucoup. Croire à la Parole de Dieu; croire et recevoir. La seule condition posée par Christ dans les Évangiles est la foi. "Et tout ce que vous demanderez en priant, si vous croyez, vous le recevrez." (Mat. 21:22). Prenez-Le au mot! Le grand obstacle, c’est la crainte! La crainte d’affirmer ce qui ne s’est pas encore réalisé. Mais il nous est commandé de croire avant d’avoir reçu. Le lépreux s’écria: "Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre net!" La guérison s’en est suivie. Le centenier qui avait imploré Jésus pour son serviteur atteint de paralysie, s’écria: "Dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri!" Et Jésus répond: "Va et qu’il te soit fait selon ce que tu as cru." Et beaucoup d’autres cas semblables. La foi conduit à la vue; la foi rend réel ce qui est irréel. La foi nous met en possession des bénédictions mêmes que nous implorons, tandis que la crainte, qui est de l’incrédulité, nous en prive. Et pourquoi cette crainte: la crainte des conséquences? Rien de fâcheux ne peut nous atteindre tant que nous obéissons à Sa Parole. La crainte du lendemain?

"Voici je suis avec vous jusqu’à la fin du monde." La crainte de la mort? "Parce que je vis, vous vivrez aussi." La meilleure manière, et la plus sûre, d’aider aux vôtres, n’est-ce pas d’obéir au Saint-Esprit? Ils auront bien vite découvert quels sont leurs vrais amis. J’ai vu cent fois cette expérience.

IV- COMMENT SAVOIR QUE L’ON A RECU LE SAINT-ESPRIT

Comment puis-je savoir que j’ai reçu le Saint-Esprit? me demandera le lecteur. La manifestation se produira sûrement et d’autant plus vite qu’on la recherche moins. Ce qu’il faut rechercher, c’est le Dispensateur des dons Lui-même, et non la manifestation. C’est Lui, l’Eau Vive, qui jaillit en vie éternelle. Que le Saint-Esprit soit laissé libre d’agir et la manifestation suivra aussi sûrement que lumière et chaleur émanent du soleil. Quelle est la principale manifestation de la venue du Saint-Esprit et de sa présence en nous? Le signe qui surpasse et remplace tous les autres signes, quelque précieux qu’ils soient, la preuve irréfutable et concluante du baptême du Saint-Esprit, c’est: l’amour divin. L’amour pour Dieu et l’amour pour les hommes.

 

CONCLUSION

Ô chrétiens! aimez! aimez! aimez et le monde est à vous.

Aimez comme notre Seigneur a aimé. Aimez les riches et les pauvres, les savants et les ignorants, ceux qui sont aimables et ceux qui ne le sont pas, les purs et les impurs, les reconnaissants et les ingrats. Aimez vos amis jeunes et vieux; aimez vos ennemis; ceux qui vous bénissent et ceux qui vous maudissent. Aimez avec générosité, avec désintéressement, d’un amour inépuisable.

Mais nul n’a aimé ou ne peut aimer ainsi, s’il n’a pas été baptisé de ce Saint-Esprit, dont la fonction principale est de révéler Jésus en nous. Voilà ce dont le monde attend la manifestation: "Nous voudrions voir Jésus."



Tag(s) : #ENSEIGNEMENT
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