WILLIAM KUMUYI

La réussite ! Quel mot ! Et pourtant si difficile à atteindre. Qui d'entre nous n'a jamais désiré, tant peu soit-il, avoir ce qui s'apparente à la réussite dans ce monde désespéré, égocentrique et exigeant ? La réussite est un grand mot – l'unique problème est de l'atteindre. Bien entendu, nous pouvons facilement trouver ce mot dans le dictionnaire. Mais qu'en est-il d'aller au-delà du dictionnaire pour le trouver sur les pages de nos vies ? Mais, d'abord, est-il possible de mener une vie véritablement satisfaisante ? A quoi ressemble la réussite dans la vie ?

Mary Slessor, bien qu'étant surnommée, « Reine des Cannibales » (1848-1915) n'avait rien d'un consommateur de la chair humaine. Elle était plutôt une femme douce et affectueuse, dont l'objectif et le rêve étaient de défendre la cause de Christ dans les régions obscures de Calabar. A peine âgé de 28 ans lorsqu'elle quitta l'Ecosse, son pays natal, en tant que missionnaire à Calabar au Nigeria, Mary Slessor brava, trente-huit années durant, les jungles, les marais dangereux, les aborigènes sauvages et les cultures animistes de son champ missionnaire d'adoption. Bien qu'étant une femme, elle construisit des écoles, donna des leçons aux enfants, construisit des églises en terre battue où elle prêchait. Loin de chez elle et de ses amis, Mary mena une vie pleine et fructueuse de soixante-six années et demeura active jusqu'à la fin de sa vie. « C'est un milieu obscur et difficile, et moi je suis vieille et faible, mais heureuse », dit-elle.

A sa mort, elle laissa comme héritage des milliers d'âmes qui, à travers sa prédication, ont réalisé que Christ transforme la vie. La vie de Mary Slessor fut une réussite.

La quête de la réussite dans la vie

Dans ce monde, il arrive que nous luttions pour certaines choses dans notre quête de la réussite. Bien que les priorités diffèrent d'une personne à une autre, nous essayerons d'établir une liste des choses que beaucoup de femmes recherchent pour réussir leur vie. Laquelle de ces choses recherchez-vous ? En lisant, cochez celles qui s'appliquent à votre vie et celles que vous pensez pouvoir faire de vous une personne accomplie.

• Le succès: Que tous les efforts soient couronnés de succès;
• La beauté : posséder du charisme ou une attraction personnelle ;
• Les voitures : conduire les meilleures et les plus récentes voitures de la place ;
• La distinction : être au-dessus de la masse ; surpasser toutes potentielles rivales ;
• Le bien-être émotionnel : avoir la paix du coeur, être affranchie de l'anxiété ;
• La mode : apparaître le plus splendide en ville, tournant têtes et cous ;
• Le gourmet : boire et manger à des dîners aux chandelles ;
• La santé : être physiquement saine ; être affranchie de maladie ou de douleur ;
• L'indépendance : n'être sous le contrôle de personne, être autosuffisant;
• Les bijoux : faire une collection d'ornements les fabuleux et les plus exquis ;
• La connaissance : acquérir la connaissance ou la compétence par l'instruction ou les études ;
• L'amour : être aimé de quelqu'un, développer de l'attachement et jouir de la tendresse ;
• Le mariage : trouver du réconfort et de la joie dans une famille heureuse et stable ;
• La nutrition : se nourrir et nourrir sa famille avec une ration équilibrée ;
• La profession : décrocher un emploi avec un salaire d'un million de dollar dans un organisme international ;
• Le plaisir : chercher à satisfaire les sens, les idées ou les émotions ;
• Le pouvoir : Contrôler les autres physiquement, mentalement ou moralement ;
• La tranquillité : vivre dans un calme imperturbable ;
• La reconnaissance : désirer une distinction spéciale, l'attention, l'approbation ou le respect ;
• La sécurité : rechercher la stabilité et l'assurance de la sûreté ;
• Les spectacles : les toasts, les boîtes de nuit et les danses ;
• Les associations : appartenir à un ou plusieurs des clubs les plus en vue de la place ;
• Les vacances : allez en vacances dans les villes les plus exotiques du monde ;
• La richesse : avoir beaucoup de possessions mondaines et un compte bancaire bien garni ;
• Les belles maisons : acquérir des propriétés dernier cri pour intellectuels.
• La jeunesse : découvrir le secret du rajeunissement, s'il y en a ;
• Une existence d'entrain : mener une vie sans soucis, joyeuse et agréable chaque jour.

Considérez toutes ces choses et vérifiez si elles ne correspondent pas à votre manière de définir la réussite. Ne sont-elles pas les choses qui occupent votre temps et engloutissent la plus grande partie de vos ressources ? Comment est votre vie ? N'est-elle pas comme celle de la femme au puits, dans le chapitre quatre de l'Evangile selon Jean?

La femme au puits est semblable à vous et à votre voisine. Elle recelait en elle trois choses vides : un seau vide, un coeur vide et une vie vide. Elle vint au puits pour accomplir l'une des activités routinières de sa misérable vie. Presque toute sa vie n'était que poursuite de vanités. Elle a cherché la réussite auprès des hommes, dans la nourriture et dans le matérialisme, mais jusqu'alors elle n'a connu que déception. Mais quand elle rencontra Jésus au puits, l'histoire de sa vie a changé pour le meilleur et pour toujours. « Alors, la femme ayant laissé sa cruche … » Pouvait-elle faire autrement ? N'a-t-elle pas trouvé Christ – La perle de grand prix, le désir de tous les âges, la joie de toute la terre ? Tu ferais de même, si tu faisais la même découverte ! Les choses ci-dessus énumérées constituent la cruche que portent beaucoup de femmes dans leur futile recherche du bonheur et de la satisfaction. Mais « vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, tout est vanité » ; « … Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? »

Le premier pas à faire dans la recherche de la réussite c'est de trouver Christ, la fontaine d'eaux vives.

Heureusement, Christ est mort pour vos péchés, Lui le juste à la place des injustes, afin de vous amener à Dieu et à une vie réussie. C'est pour cela que Jésus invite tous ceux qui ploient sous le fardeau du péché :

Il fait suivre l'invitation d'une promesse :

Cette promesse est pour tout homme sans distinction de race, de couleur ni de statut. Soyez sage et faites le premier pas maintenant : confessez vos péchés au Seigneur, abandonnez-les et croyez au sang expiatoire de Christ versé pour vous.

Êtes-vous en quête d'une vie réussie ? Voilà le premier et le plus important pas à faire. Ensuite, vous devez personnellement faire face et répondre aux…

Questions de la vie

L'entretien de Christ avec Pilate révèle les déclarations les plus remarquables d'une vie réussie.

Vous êtes-vous jamais arrêtée un instant pour vous poser les questions de première importance suivantes : Qui suis-je ? Qu'est-ce que je fais ici-bas? Et où irai-je après mon séjour dans ce monde ? Dans son unique déclaration, Jésus répondit à ces trois questions, avec la confiance d'un homme qui savait qu'il avait un rendez-vous à honorer devant Dieu. Jésus savait qu'il n'était pas né par accident. L'êtes-vous aussi ? Jésus savait que Sa vie entière devait accomplir l'objectif divin, la destinée divine, mais le savez-vous aussi ? Est-ce que vous remerciez Dieu de vous avoir fait tel que vous êtes ? Ou bien souhaiteriez-vous être une autre personne ? C'est pour cela que « Je suis né », dit Jésus (Jean 18:37). Dieu vous a créée en tant que femme, une créature unique avec une personnalité unique, ayant des potentialités pour des objectifs spécifiques.

En réalité, toute femme qui a pu mener une vie réussie en tant qu'une mère, un ministre, un missionnaire ou une gouvernante, a eu à répondre à ces trois questions. Pendant que la Reine Esther hésitait, le sort des milliers de Juifs en Babylone était en jeu. La question stimulante de Mardochée à son endroit à cette heure sombre était :

La réponse instantanée qu'elle donna à cette question l'encouragea à poser des actes objectifs. Et la suite est une histoire glorieuse de délivrance pour les Juifs, son peuple.

Ida Scudder n'était qu'une adolescente, fille d'un missionnaire en Inde, lorsqu'elle a dû répondre à la question de la vie. Une nuit affreuse, elle vit comment les indiens s'approchaient l'un après l'autre de sa maison pour chercher son secours (non pas celui de son père, qui était un médecin) pour sauver la vie de leurs femmes mourantes. Chacun d'entre eux refusait le secours d'un homme à cause des tabous de leur culture. Seule dans sa chambre, Ida lutta avec la douleur, le chagrin et la conviction grandissante que si elle était un médecin, elle aurait pu faire quelque chose. « Mais je ne puis rien », disait Ida. « Rien ? Quand trois femmes sont en train de mourir à moins d'un kilomètre, par manque de femme médecin ? En plus d'autres millions ailleurs… » Elle lutta avec la voix de Dieu toute la nuit durant. Le lendemain matin elle envoya s'enquérir de l'état des trois jeunes femmes. Elles étaient toutes mortes ! Ida aurait aimé mourir aussi. Elle tomba à genoux devant Dieu, puis se releva et annonça à son père et à sa mère : « Je vais aux Etats-Unis pour étudier et devenir médecin, afin de pouvoir secourir les femmes indiennes à mon retour. » La conviction résonnait dans sa voix, ayant répondu à l'une des questions de la vie – l'objectif de son existence. Vers 1900, Dr. Ida Scudder retourna en Inde où elle vécut, servit et mourut âgée de plus de quatre-vingts ans. Vers la fin de sa vie très chargée, Dorothy Clarke Wilson l'interviewa dans le but d'écrire sa biographie. L'une des questions que lui posa Madame Wilson était la suivante : « En considérant tout ce qui s'est passé et la manière dont cela a commencé, ne ressentez-vous pas une grande satisfaction ? » « Oh oui, oui », répondit Ida avec ferveur. « Dieu a été très bon envers moi. Dieu m'a appelée et Il sait mieux que quiconque là où une vie peut être utilement passée. » Réfléchissez-y : Dieu sait mieux que quiconque comment et où vous devez passer votre vie.

Mary Crowley perdit son boulot parce que ses croyances chrétiennes étaient en opposition avec celles de ses employeurs. C'était en 1957 au temps de la Grande Dépression. Après le choc initial, elle se leva, armée simplement de la foi et d'une grande détermination pour commencer sa propre société dans laquelle, disait-elle : « Je pouvais établir les principes que je veux défendre ». Elle fit en fin de compte des millions de dollar de recette et avait un personnel de quelques milliers d'employés. Par-dessus tout, elle ne mettait jamais sa gloire ni dans la richesse ni dans la sagesse mais dans la connaissance de Christ comme son Seigneur et Sauveur. Ses paroles à l'adresse de femmes telles que vous sont très inspirées: « Considérez-vous comme une femme à succès, comme une reine. Rejetez toute pensée vous faisant croire que vous êtes limitée. Considérez-vous comme ouvrière avec Dieu. Espérez de grandes choses et oeuvrez pour leur réalisation… Ayez le désir de faire quelque chose et de vous faire un nom. Ces mots peuvent changer votre vie : « Si cela doit se faire, cela dépend de moi ».

La qualité de vie

Quelque soit votre appel en tant que femme, il viendra une heure de vérité où vous serez amenée à faire une évaluation quant à l'accomplissement de cet appel. Salomon était le plus sage et le plus brillant des rois d'Israël. L'on peut presque dire que le succès de Salomon dépasse largement tout ce que nous pouvons espérer avoir dans la vie. Une brève analyse du standard de la réussite dégagé plus haut, montre que Salomon a dû avoir le sentiment
d'avoir réussi dans la vie. Cependant, malgré ses réalisations remarquables, voici la manière dont il évalua en fin de compte sa vie :

Une telle conclusion de sa vie aurait surpris, s'il n'y avait pas la déclaration faite dans le chapitre onze du premier livre des Rois au sujet de la relation entre Dieu et Salomon vers la fin de la vie de ce dernier. En voici le résumé : « l'Eternel fut irrité contre Salomon, parce qu'il avait détourné son coeur de l'Eternel, le Dieu d'Israël, qui lui était apparu deux fois. Il lui avait à cet égard défendu d'aller après d'autres dieux ; mais Salomon n'observa point les ordres de l'Eternel. » Ne pouvons-nous pas conclure, à la lumière du témoignage même de Salomon, qu'à la fin de sa vie, Salomon n'avait pas la satisfaction d'avoir mené une vie de réussite ? Il est donc évident que sa chute était directement due au fait qu'à la fin de sa vie, il a vécu dans la désobéissance et sans communion avec Dieu. L'apôtre Paul, par contre, disait à la fin de sa vie :

Salomon qui, du point de vue de l'évaluation humaine, aurait pu occuper l'une des meilleures positions, échoua, alors que Paul, quant à lui, connu du succès (Il a accompli ce pourquoi Dieu l'a appelé).

Enfin, retournons à notre question. Quel est le prix d'une vie de réussite ? Nous devons certainement conclure que, si les évaluations que Salomon et Paul ont faites de leurs vies respectives étaient correctes, alors les critères généralement admis dans le monde comme étant le standard d'appréciation de la réussite sont absolument faux. Car alors, Salomon aurait pu paraître juste au cours de sa vie, parce que tout semblait aller au mieux pour lui, ce qui n'aurait pas été le cas de Paul (2 Corinthiens 11 :22,23). Toutefois, à la fin, une seule chose importe réellement : le type de relation que chacun d'eux entretenait avec Dieu. Salomon était bon au départ, mais pauvre à la fin, tandis que Paul était pauvre au départ, mais devint bon à la fin.

Ne devons-nous pas conclure qu'une relation vraie et continuelle avec le Dieu de tout l'univers est absolument essentielle pour avoir une vie accomplie ? C'est réellement, le seul facteur essentiel de la réussite et il vaut mieux tard que jamais. De plus, une réconciliation avec Dieu peut seulement avoir lieu lorsque nous sommes encore en vie, parce qu'il n'y a pas de repentance possible dans la tombe. Et tout le monde est pécheur, aussi bien par la naissance que par les actes. Le péché creuse un fossé entre l'homme et Dieu. Mais, en livrant Son Fils unique venu mourir pour nos péchés, Dieu a établi un pont entre lui et l'homme. Pourquoi ne pas accepter Jésus-Christ aujourd'hui ? Pourquoi ne pas Lui apporter ta culpabilité et ton fardeau de péché pour être lavé ? Tout ce que tu penses avoir gagné dans ce monde n'est qu'une perte si tu n'es pas sauvée et si tu ne deviens pas amie de Dieu.

Sois une femme ou un homme sage.

Plusieurs doivent encore reconnaître et comprendre le pouvoir de l’esprit. Toutes les batailles de la vie sont d’abord combattues et gagnées ou perdues dans l’esprit. Notre victoire, succès et percées dans la vie ne dépendent pas réellement des choses que nous avons ou n’avons pas. Nous pouvons être vêtus et armés les instruments modernes de guerre les plus sophistiqués et cependant perdre dans les batailles de la vie ; et nous pourrons nous tenir seuls dans la bataille nue, avec notre esprit fort comme notre seule arme invincible et cependant défaire le plus expérimenté Goliath. Il y a la puissance dans la pensée.

Ce fut la puissance que Caleb a possédée dont il témoigna maintenant dans notre texte. Comme jeune homme, quarante cinq ans plus tôt, à présent, il avait été choisi comme l’un des douze anciens à espionner le pays de Canaan. Tandis que la majorité apporta unanimement un rapport négatif qui a affaibli le cœur de toute l’assemblée d’Israël, Caleb et Josué, se tinrent comme des voix solitaires mais forts dans leur conviction qu’ils seraient capables de posséder le pays. Leurs esprits n’étaient pas affectés par la vue des géants qu’ils ont vus dans le pays de Canaan, ni leurs voix solitaires noyées par les voix et cris de la majorité. Dans leurs esprits déterminés, ils virent déjà les batailles gagnées et le pays possédé avec Dieu de leur côté. Maintenant dans notre texte, ils vivent dans la réalité de ce qu’ils ont cru et confessé quarante cinq derrière.

Si nous pouvons former notre esprit à avoir la conviction dans la parole et aux promesses de Dieu et ne pas être ébranlés par quoi que ce soit autour de nous, nous tiendrons là où d’autres ont échoué. La raison pour laquelle plusieurs ne peuvent réussir dans leur vie chrétienne, entreprises d’affaire, plans et poursuites de la vie est qu’ils n’ont leur esprit comme Caleb. Ils ont leurs convictions liées aux croyances et convictions des autres personnes.

Si nous suivons pleinement le Seigneur comme Caleb et tenir à nos convictions, quand plusieurs auront chuté et longtemps oubliés, nous serons toujours debout et jouissant de notre victoire. C’est pourquoi, sois fort dans ton esprit, dans le Seigneur et dans la puissance de Sa force.

TEMOIGNAGE 4 - LA FAVEUR DIVINE POUR UNE VIE SANS COMPROMIS

Daniel 1 : 8-16

8 Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait, et il pria le chef des eunuques de ne pas l'obliger à se souiller.9 Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce devant le chef des eunuques.Lire la suite

Le premier verset de notre texte nous décrit le modèle, le portrait et la pratique d'une vie sans compromission. Le monde est parvenu à une période de grande compromission qui l'amène au déclin, à la décadence et la destitution morales. Notre société oblige à apprendre l'art de la compromission depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte. La plupart des gens s'y abandonnent sans la moindre résistance. Les normes morales et les principes de justice sont sacrifiés dans la poursuite des buts mondains. Il n'est donc pas surprenant que l'égocentrisme soit prévalent dans un tel monde. Même beaucoup de soi-disant chrétiens adorent le dieu mondain de l'opportunisme et du pragmatisme. Leur devise est : « Si cela peut t'apporter un gain matériel ou te rendre heureux, alors fais-le ». Ils ne se préoccupent plus des standards moraux ou des principes bibliques. Les gens abandonnent facilement leurs convictions et leur conscience pour atteindre leurs fins.

Les leaders dans tous les domaines de la vie, les chefs d'entreprises, les commerçants, les individus de tous les secteurs de l'effort humain, se sont livrés à la compromission. Ils n'hésitent pas à faire fléchir la loi, à tordre le sens à la vérité ou à faire tout ce qu'il faut pour avoir ce qu'ils désirent. Dans ces temps périlleux, la compromission est devenue une manière de vivre. Nous sommes dans une période de grands défis. Nous avons besoin d'un Daniel dans chaque famille, dans chaque bureau, dans chaque école, dans chaque communauté. Nous avons besoin, partout, de gens fidèles comme Daniel, pour défendre la droiture, sans tenir compte du prix à payer. Par la grâce divine, chacun d'entre nous peut, à l'instar de Daniel, mener une vie consistante et sans compromission.

1. Le coeur résolu pour une vie sans compromission

Daniel 1:8; Actes 11:23; Ruth 1:8-18; Daniel 3:13-18; Psaume 119:51,69,157,161; Daniel 6:3-10; Psaume 119:105-112; Actes 5:27-29,40-42; 20:22-24; Psaume 15:1-4.

Le coeur du problème, c'est le problème de coeur. Un coeur malade, un coeur instable, un coeur craintif, un coeur double, un coeur incirconcis, un coeur cupide ne peut que compromettre. La clé d'une vie sans compromission, c'est un coeur affermi, fixé sur la gloire de Dieu et le standard des Écritures. Tout véritable engagement d'une valeur durable commence dans le coeur avec une juste résolution. Le coeur est la bonne terre de tout acte de noblesse.

Proverbes 4 : 23

23 Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie.

Un coeur purifié, attaché au Seigneur, affermi par la grâce, mènera toujours à vie résolue, guidée par des principes. Avec un coeur résolu, le fait de plaire à Dieu devient l'objectif principal et la priorité de la vie du croyant. Il renoncera à lui-même, mécontentera le monde et endurera patiemment les réactions des hommes pendant que son coeur est fixé sur la pratique de la volonté de Dieu. Sa pensée est résolue contre la tentation de compromettre, parce qu'à l'instar de son Créateur et Père:

Job 23 : 13-14

13 Mais sa résolution est arrêtée; qui s'y opposera ? Ce que son âme désire, il l'exécute.14 Il accomplira donc ses desseins à mon égard, Et il en concevra bien d'autres encore.

À l'instar de son Sauveur et Seigneur, sa « nourriture est de faire la volonté de celui qui l'a envoyé » et, « les regards sur Jésus », il souffre « la croix », méprise « l'ignominie » (Jean 4:34; Hébreux 12:2-4).

Pour un vrai croyant dont le coeur est pur et résolu, compromettre, c'est quelque chose d'inimaginable, peu importe les circonstances, car il n'a ni peur de perdre un bien terrestre, ni ne recherche l'approbation du monde. Il est affectionné aux choses d'en haut, et non aux choses de la terre ; ni la colère du roi de Babylone ni la faveur des princes de ce monde ne lui importent. C'est un homme affermi dans les principes pieux et dont le style de vie est disposé à abandonner le gain matériel et les objectifs personnels, chaque fois que ces choses sont en conflit avec le devoir de mener une vie sans compromission. Tout ce que la Bible interdit, nous l'abandonnons, même si le monde entier l'approuve.

2. L'habitude de persévérance dans une vie sans compromission

Daniel 1:8; Genèse 39:7-12; Ruth 3:10,11; Job 2:9,10; 27:3-6; Jérémie 35:1-6; Actes 21:10-14; Hébreux 11:24-27; Matthie

u 24:11-13; 1 Timothée 4:15,16; 2 Timothée 3:10-14; Apocalypse 2:13,25-29.

La persévérance dans le chemin de la justice, c'est ce que Dieu exige et c'est ce qu'Il récompensera. La consistance avec un coeur ferme dans une vie sans compromission est le secret pour plaire à Dieu. Tout le monde peut prendre une ferme résolution juste pour un laps de temps, mais vivre par un principe de justice pendant de nombreuses années, sans interruption, c'est là une évidence réelle d'une grâce continue. La vie de justice de Daniel n'était pas « comme la nuée du matin, comme la rosée qui bientôt se dissipe. » Sa décision n'était pas comme le ricin de Jonas « qui est né dans une nuit et qui a péri dans une nuit. » Certaines décisions « n'ont point de racine » dans le coeur. Les chrétiens zélés qui prennent de telles décisions « croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation. » (Luc 8:13). À l'instar des Galates, certains couraient bien, mais, en considérant leur vie actuelle, non ancrée dans les principes chrétiens, nous leur demandons :

Galates 5 : 7

7 Vous couriez bien : qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d'obéir à la vérité ?

Galates 4 : 15

15 Où donc est l'expression de votre bonheur ? Car je vous atteste que, si cela eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner.

La beauté de la non-compromission du croyant est dans sa continuité et sa consistance. L'engagement de Daniel à la vie de sainteté sans compromission a duré plus de trois années (Daniel 1 :5,21), plus de sept années (Daniel 6:10,28; 9:2) et, en fait, a continué jusqu'à la fin de sa vie (Daniel 12:9,13).

Seule, l'intégrité continue pourra avoir l'impact d'une influence continue. La valeur de notre vie sans compromission réside dans une résistance quotidienne au diable, dans une mortification quotidienne des oeuvres de la chair, dans un refus quotidien de céder aux pressions du monde, dans un rejet quotidien des plaisirs de l'Égypte et de la Babylone, dans un combat quotidien contre les menaces et les empiètements du monde. La différence entre Joseph et Samson, est, d'un côté, le constant principe de non-compromission, profondément enraciné de Joseph, de l'autre côté, le refus temporaire et superficiel de Samson. Joseph « refusa » et « quoiqu'elle parlât tous les jours à Joseph, il refusa ». Mais Samson céda et succomba « comme elle était chaque jour à le tourmenter et à l'importuner par ses instances ». Marcher quotidiennement avec Dieu, triompher quotidiennement du monde et de la chair, dire avec consistance non à Satan et ses ambassadeurs, voilà ce qu'on appelle la vie chrétienne sans compromission.

3. L'héritage promis pour une vie sans compromission

Daniel 1:9-16; Proverbes 21:21; Jean 12:26; Deutéronome 26:16-19; Genèse 22:16-18; Nombres 14:24; Psaumes 91:14-16; 112:6-9; Jérémie 35:18,19; Daniel 6:3,4,19-23.

La position de non-compromission de Daniel a été honorée, et sa vie sans compromission récompensée. La promesse immuable de Dieu est : « J'honorerai celui qui m'honore » et Il est toujours fidèle pour respecter Sa Parole. Il est toujours sage pour le croyant de prendre position et vivre pour Dieu. Daniel aurait pu donner des excuses pour compromettre, mais ne le fit pas. Il aurait pu raisonner en disant être encore jeune et très loin de chez lui. Il n'y avait personne pour le surveiller ou examiner ses faits et gestes. Il aurait pu également donner l'excuse selon laquelle on lui a enseigné à obéir aux autorités, par conséquent, il était obligé d'accepter la provision et tous les autres avantages offerts par le roi. Dans sa quête du succès, il aurait pu penser que pour avoir de l'avancement dans le royaume, il faudrait une obéissance sans faille au roi en toutes choses. Il aurait pu aussi craindre la réaction des autorités face à sa décision, puisqu'il n'était qu'un captif d'une nation vaincue. Il aurait même pu nourrir des sentiments d'amertume à l'égard de Dieu pour avoir permis que des jeunes gens fussent emmenés en captivité. Il aurait pu encore penser qu'en gardant sa conviction pour lui seul, il pourrait plus tard avoir une bonne opportunité d'user de sa position pour la gloire de Dieu. Daniel n'a point chercher d'excuse, il n'a point consulté la chair et le sang. Ceux qui donnent des excuses se privent souvent de la faveur et des bénédictions de Dieu.

Daniel 1 : 9

9 Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce devant le chef des eunuques.

La faveur de Dieu est sur le croyant qui s'engage à mener une vie sans compromission et Il lui fait trouver grâce aux yeux de ceux qui sont autour de lui. La décision, les convictions et les actions d'une vie sans compromission sont toujours basées sur une obéissance absolue à l'enseignement et à la doctrine de la Parole de Dieu. Tous ceux qui mènent une vie sans compromission seront bénis et utilisés par Dieu.