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La joie de demeurer ensemblePrier sans cesse

 

I.2- LE CULTE PERSONNEL

 

ENSEIGNEMENT 1-La vie de prière personnelle

par Heinz Suter

 

Parler de la vie de prière n’est pas très facile ni évident. Tout d’abord, parce que nous avons tous entendu de nombreux messages sur le sujet et que nous connaissons l’essentiel de notre responsabilité dans ce domaine, et pourtant c’est un des domaines que nous avons le plus de peine à mettre en pratique. Ensuite, je suis conscient de mes propres lacunes et de mon besoin de grandir dans cet aspect de ma vie chrétienne.

Ainsi, plutôt que de reparler de choses que nous savons déjà sur la prière, ce qu’elle n’est pas et ce qu’elle est, les différentes formes de prières, etc., j’aimerais aborder la question suivante: "Pourquoi, étant tous convaincus de l’importance et de la nécessité de la prière, la vivons-nous si peu?" J’aimerais donc vous proposer quatre causes essentielles à ce manque de vie de prière; mais d’abord:

Quelques remarques préliminaires

Quelqu’un a dit: "Nul n’est plus grand que sa vie de prière." Si nous voulons évaluer correctement ce que nous sommes devant Dieu, il ne faut pas regarder à notre manière de prêcher, à la bonne opinion que les autres se5:4 font de nous, mais un regard honnête et objectif sur notre vie de prière nous donnera une bonne idée de ce que nous sommes réellement devant Dieu. Ma vie de prière est le baromètre de ma vraie "spiritualité". La Bible nous enseigne, nous exhorte à prier. Elle donne une priorité à la prière. Paul disait à Timothée: "J’exhorte avant toute chose à faire des prières, des supplications et des actions de grâces." Jésus n’a pas dit à ses disciples: "Si un jour vous décidez de prier, faites ceci, dites ceci ou cela." Au contraire, il leur a dit: "Quand vous priez…", c’est-à-dire lorsque vous priez. Cela sous-entend que nous avons une vie de prière régulière.

Avoir accès à Dieu est un de nos privilèges. N’importe quand, n’importe où, Dieu est disponible. Il est accessible, mais nous, nous faisons si peu usage de ce privilège!

Un homme voulait rencontrer le président des États-Unis. Arrivé à la Maison Blanche, un garde lui demanda s’il avait un laisser-passer ou un rendez-vous. Mais il n’avait rien, alors on lui refusa tout simplement l’entrée. Après le changement de garde, il recommença la même démarche, mais en vain. Découragé, abattu, il rencontra un petit garçon qui, voyant sa tristesse, lui proposa de l’aider. Mais l’homme refusa, prétextant que l’enfant n’était pas capable de comprendre son problème. L’enfant insista et, enfin, l’homme lui expliqua son désir de voir le Président. Alors, le garçonnet le prit par la main et l’amena à l’intérieur de la Maison Blanche. Aucun des gardes ne réagit. Tous deux arrivèrent à la porte du Président. Le garçon l’ouvrit et dit: "Papa, il y a ce monsieur qui voudrait te parler." C’est pareil pour nous, Jésus nous prend par la main. C’est lui qui nous a ouvert l’accès du ciel pour que nous puissions avoir librement ce partage avec Dieu.

"Là où j’ai l e plus manqué dans mes responsabilités à l’égard de mes fidèles, disait un pasteur, ce n’est pas dans mon travail pastoral, ni dans la prédication, mais dans la prière." Et c’est certainement la confession de beaucoup d8’entre nous, engagés dans le ministère. Il est plus facile d’avoir toutes sortes d’activités, plutôt que de prendre du temps pour prier. Dans ce sens, Ken Wright disait: "Souvent, nous avançons des excuses pour ne pas prier: Je n’ai pas le temps, je suis trop actif, j’ai trop de travail." Mais ce n’est pas juste, ce n’est pas parce que nous avons trop d’activités que nous ne prions pas, mais c’est parce que nous n’avons pas une vie de prière régulière que nous essayons de compenser par un excès d’activité. C’est le manque de prière qui conduit à l’activisme et non l’activisme qui conduit au manque de prière. À ce sujet, j’ai trouvé une preuve indéniable. Lorsque nous sommes en vacances, par définition, nous avons du temps; il n’y a pas d’activités ni d’obligations. Est-ce que nous prions plus que lorsque nous courons à droite et à gauche dans toutes nos responsabilités? C’est souvent durant cette période où nous sommes censés avoir du temps que nous prions le moins. Luther, quant à lui, disait: "J’ai tellement de travail aujourd’hui que, si je veux tout accomplir, il faut que je passe au moins trois heures dans la prière."

 

Voyons maintenant ces quatre points cités plus haut.

1. Manque de communion permanente avec le Seigneur

Notre vie de prière ne peut être dissociée de notre vie chrétienne, de notre marche avec le Seigneur. Avec une vie chrétienne superficielle, on ne peut pas espérer avoir une vie de prière profonde. De même, une vie chrétienne authentique et "sérieuse" avec le Seigneur est incompatible avec une vie de prière superficielle. Prière et vie chrétienne vont de pair. Si nous voulons avancer dans notre vie de prière, parallèlement, notre vie de tous les jours avec le Seigneur doit s’approfondir. Nous sommes appelés à vivre en communion permanente avec le Seigneur, à connaître la présence constante de Jésus dans tout ce que nous faisons.

Si la plupart du temps Jésus est absent de nos occupations, nous aurons beaucoup de difficultés à entrer dans la prière. Si nous voulons approfondir notre vie de prière, il faut que notre vie chrétienne manifeste davantage la réalité permanente de la présence de Jésus. Si nous sommes continuellement en communion avec le Seigneur, nous aurons beaucoup de choses à partager avec lui. Mais si nous vivons séparés de lui la plupart du temps, le moment venu de lui parler, nous n’aurons rien à lui dire. Un exemple nous aidera à comprendre ce point. Si nous sommes séparés d’une personne que nous aimons beaucoup et à laquelle nous pensons souvent, nous n’aurons aucune difficulté à lui écrire chaque semaine et à remplir des pages entières. Par contre, nous avons de la peine à remplir, ne serait-ce qu’une lettre par année, à une personne à qui nous devons écrire par devoir. Notre vie de prière et notre vie chrétienne doivent connaître une dimension beaucoup plus proche du Seigneur si nous voulons qu’il se manifeste au travers de nous.

 

2. Manque de conviction réelle quant à l’efficacité de la prière?

Nous savons intellectuellement que la prière est efficace (Jacq. 5 : 16), mais dans la pratique le manifestons-nous? Nous avons beaucoup de difficultés à en être convaincus au plus profond de nous-mêmes. Cela est dû, en partie, au fait que souvent nous n’avons pas eu de réponses à nos prières comme nous l’avions espéré ce qui, tout au fond de nous-mêmes, peut produire un doute quant à l’efficacité de la prière. Pourtant, c’est Dieu qui a dit "la prière fervente du juste a une grande efficacité". Si nos prières ne sont pas efficaces, c’est notre problème et pas celui de Dieu. La Bible nous donne l’exemple de serviteurs tel Elie, un homme comme nous, qui avait une vie de prière efficace. Et plus proche de nous, le réformateur John Knox avait une telle vie de prière que la reine d’Ecosse craignait plus ses prières que l’armée d’Angleterre. Et Rees Howells… (cf. le livre "Sur la brèche").

Charles Finney raconte que peu de temps avant sa conversion, il assistait aux réunions d’un groupe de prière. Un jour, les membres de la cellule proposèrent de prier pour lui. Il refusa, bien qu’admettant ouvertement son besoin, leur disant que depuis six mois, il les avait entendus sans cesse demander des choses et confesser qu’ils ne les avaient pas reçues. Alors, il ne voyait pas la raison de leur demander de prier puisqu’ils ne recevaient pas de réponse. L’incrédulité de nos cœurs est un obstacle majeur à l’intervention de Dieu, à sa réponse. En général, nos prières manifestent peu de vie, d’enthousiasme et peu de conviction.

3. Manque de vision personnelle du Royaume

Dans nos vies, nous manquons de visions, d’objectifs, de fardeaux. Souvent, je suis frappé du peu de contenu de nos prières. Cela vient certainement du fait que nous n’avons pas la vision du Royaume comme l’apôtre Paul. Ce dernier portait les églises sur son cœur, tout ce qui s’y passait ne le laissait pas indifférent: c’était ses plus grandes joies ou ses plus grandes souffrances. Il avait des sujets de prière précis. Pratiquement toutes ses épîtres commencent par: "Je ne cesse de prier pour vous, de rendre grâces pour vous, je ne cesse de faire mention de vous dans mes prières." Paul avait une vision pour ses églises.

Quelle est notre vision spirituelle? Nous ne sommes pas tous appelés à être des pasteurs et des responsables de mouvements engagés à plein temps dans le ministère, mais nous pouvons tous avoir une vision, un fardeau, un objectif personnel et spirituel pour le Royaume de Dieu. Avons-nous par exemple la vision de quelques personnes que nous désirons amener au Seigneur? Sans vision, on n’a pas de sujets de prière. Si nous avions des fardeaux qui viennent du Seigneur, nous irions vers lui en lui disant: "Seigneur, sans toi ce sera impossible, j’ai besoin de toi, toi seul pourra les réaliser." Notre objectif, nos visions, nos buts concrets pour le Royaume vont nous conduire dans une vie de prière plus intime et plus intense.

4. La résistance de Satan

Satan fera tout pour nous décourager, pour nous arrêter. Par tous les moyens, il essaiera de nous empêcher d’avoir une vie de prière authentique et efficace. Il ne craint pas les gens qui parlent bien, mais il a peur de ceux qui savent prier et qui ont une autorité spirituelle dans la prière. Il nous propose toutes sortes d’excuses par lesquelles nous justifions, ou tout au moins tolérons, la médiocrité dans notre vie de prière. Il neutralise notre motivation et notre désir d’avancer et il veut nous empêcher de prendre conscience que notre vie de prière n’est pas satisfaisante, et même lorsque nous avons décidé de passer davantage de temps dans la prière, il continuera ses efforts pour nous rendre inefficaces en nous rendant somnolant, ou alors, il nous distrait par toutes sortes de pensées et de préoccupations, etc. Il y a une résistance spirituelle à vaincre et à surmonter pour grandir dans sa vie de prière personnelle.

Que faire pratiquement pour que cela change?

 

Voici quelques propositions concrètes pour nous aider:

1. Veiller sur notre attitude: nous devons veiller, quant à notre attitude face à la prière. Si nous sommes satisfaits de notre vie de prière, nous n’avancerons pas. Si, au contraire, nous veillons à ne jamais nous contenter, mais avons une soif continuelle de grandir, notre motivation nous entraînera alors à rechercher davantage la communion du Seigneur. Nous deviendrons ce que nous désirons être. Peut-être nous faudra-t-il commencer par demander au Seigneur la soif d’être un homme ou une femme de prière. Nous n’allons certainement pas révolutionner notre vie de prière d’un jour à l’autre, mais si cette motivation est là de manière permanente, elle nous conduira, un pas après l’autre, dans une croissance dont les résultats seront durables et profonds.

2. D’abord la qualité, ensuite la quantité: N’essayons pas de tripler notre temps de prière d’un jour à l’autre, mais engageons-nous à vraiment vivre dans une communion intime les moments de prière que nous avons déjà. Chercher à rencontrer Dieu, à avoir vécu pleinement ce quart d’heure ou cette demi-heure que nous passons régulièrement avec lui. Cela demande un engagement total de nous-même:

a) de notre corps; physiquement, nous devons prendre une position qui nous stimule et nous aide à résister au sommeil. Prier à haute voix ou à mi-voix est presque indispensable pour ne pas "tourner en rond" dans notre intercession;

b) de notre âme; nous devons soumettre nos pensées au Seigneur Jésus et refuser toute distraction;

c) de notre esprit; notre esprit doit se rendre disponible à Dieu pour recevoir ses prières, recevoir sa compassion, son amour et se laisser diriger par lui.

3. Parler à Dieu comme s’il était à côté de nous. Parler à Dieu comme s’il se tenait près de nous nous aidera à éviter des vaines redites, et à vraiment communiquer avec lui. Combien de: Seigneur… Oh Dieu… et d’autres paroles inutiles remplissent nos prières! Tout ce remplissage est vain parce qu’en quelque sorte, nous envoyons nos prières au ciel, au lieu de réaliser que Dieu est à côté de nous, qu’il nous écoute et que nous pouvons lui parler comme à un ami.

4. De la discipline: certes, avoir une vie de prière régulière et authentique demande de la discipline et, dans ce domaine, il n’y a pas de raccourci. La seule motivation qui nous donnera la force de donner à la prière sa juste place est l’amour: l’amour pour Jésus. Parfois, le matin, avant de me lever, je disais: "Seigneur, j’ai envie de dormir, mais je t’aime et j’ai besoin de ce moment de communion et d’amour avec toi. Parce que tu m’aimes et que je veux t’aimer, je veux me lever."

Une pensée en conclusion. Une fois dans l’éternité, nous ne regretterons pas ce temps passé dans la présence de Dieu et nous verrons à quel point ce fut le temps le mieux investi.

 

 

ENSEIGNEMENT 2- Développez votre relation avec le Saint-Esprit

par Yonggi Cho

Beaucoup de chrétiens s’imaginent tout savoir au sujet du Saint-Esprit mais ils n’ont pas en fait une réelle communion avec lui: ils sont comme des nuages sans pluie, comme des sources sans eau.

Pendant longtemps, j’ai cru que j’avais toute la plénitude du Saint-Esprit dans ma vie. En 1958, j’ai quitté l’école biblique pour commencer une église. J’ai travaillé très dur et c’était très décourageant. Pendant 6 mois j’ai prêché sans amener une seule âme au Seigneur. J’ai tout essayé pour y arriver (même de prêcher tous les sermons de Billy Graham et d’Oral Roberts!) mais sans succès.

Un matin je priais et demandais au Seigneur de me donner le réveil dans mon église. Et tout à coup j’ai vu la gloire de Dieu et j’ai entendu une voix venant du Seigneur:

– Mon fils, j’ai une question à te poser: imagine le peuple d’Israël allant dans le désert pour ramasser des cailles. Combien penses-tu qu’ils auraient pu en ramasser?

– Père, j’ai l’impression que dans ce désert de sable il ne devait pas y avoir tellement de cailles… Et s’il y en avait eu, je pense qu’il leur aurait été difficile de les attraper à mains nues.

– Mon fils, quand j’ai envoyé mon "vent" sur eux, combien de cailles ont-ils ramassé?

– Père, les cailles tombaient par terre comme la poussière.

– Mon fils, ne crois-tu pas que je puisse faire la même chose pour toi? Tu essaies de réveiller ton église par ta puissance personnelle humaine. Tu pousses… tu tires… et tu es en train de te tuer! Pourquoi ne te reposes-tu pas sur le Saint-Esprits ?

– Mais, Père, j’ai tout le Saint-Esprit: je suis né de nouveau, j’ai reçu le baptême dans le Saint-Esprit, j’ai mes diplômes de l’école biblique, qu’ai-je besoin de plus?

– Mon fils, c’est là qu’est tout ton problème: le Saint-Esprit est plus qu’une expérience. Le Saint-Esprit est une personne. Si tu ne développes pas une communion personnelle avec le Saint-Esprit, Il ne pourra pas travailler au travers de toi.

Alors la vision s’est arrêtée. Cela a été une expérience très profonde dans mon cœur. Et à partir de ce moment-là, j’ai vraiment considéré le Saint-Esprit comme une personne et j’ai commencé à chercher une réelle et profonde communion avec Lui. Je lui ai souhaité la bienvenue, je l’ai adoré. J’ai voulu travailler en communion avec Lui.

Je sais que Le Père est sur le trône

Jésus est à la droite du Père

Le Saint-Esprit est avec moi.

J’ai découvert que je ne devais plus penser seul mais que nous devions penser "à deux, Lui est moi".

Et le matin en me levant, j’ai commencé à dire: "Cher Saint-Esprit, Bonjour! Je t’aime, je t’accueille. Aujourd’hui, Toi et moi, nous allons apporter Jésus au peuple. Nous allons prier le Père au nom de Jésus. Ensemble nous allons prêcher, guérir les malades."

Et dans mon bureau, juste avant de prêcher je dis: "Cher Saint-Esprit, allons-y; Tu es le maître, je suis l’apprenti." Et à la fin, je lui dis: "Saint-Esprit tu as bien travaillé! Moi je n’ai pas très bien parlé, mais tu m’as quand même utilisé d’une façon glorieuse. Oh merci."

Et le Saint-Esprit a commencé à se mouvoir dans l’église. Les pécheurs ont commencé à tomber dans mon église, comme la poussière du ciel. Réunion après réunion des miracles se passaient.

J’avais 29 ans quand je me suis marié. J’ai amené mon épouse dans mon appartement et je l’ai laissée là. Je l’ai quittée pour aller aux réunions. Je rentrais le samedi. Le dimanche je prêchais dans mon église et le lundi je repartais vers des campagnes d’évangélisation. Cela a duré 6 mois. Puis ma femme a eu une dépression. Un jour ma belle-mère m’a appelé en me disant: "Fils, veux-tu vraiment vivre avec ma fille? Si oui, tu dois développer une communion avec elle. Tu n’as pas mis une chose dans ta maison, mais une personne. Et si tu ne développes pas cette communion, ta femme finira par te quitter".

J’ai d’abord pensé que tout cela venait du diable et, en rentrant chez moi, j’ai imposé les mains à ma femme et j’ai chassé le démon. Mais le démon n’est jamais sorti… Alors j’ai crié au Seigneur et il m’a dit:

  • Tu dois changer toutes tes priorités dans ta vie.

Tout me semble pourtant en ordre:

1. DIEU

2. L’ÉGLISE,

3. MOI

4. MES ENFANTS

5. MA FEMME

– Non, ce n’est pas bon. Tu peux gagner le monde entier mais si tu perds ton foyer, tu perdras tout: ton église, ton ministère et ton fondement, parce que ton ministère commence dans ton foyer.

Voici le bon ordre:

1. DIEU

2. TOI-MEME

3. TA FEMME

4. TES ENFANTS

5. L’ÉGLISE.

J’ai eu du mal à accepter mais finalement j’ai décidé de consacrer chaque lundi à ma femme. Nous allions marcher dans le parc des heures et des heures. Parfois je me sentais un peu ridicule mais je le faisais quand même… Elle m’a aussi emmené de boutiques en boutiques et cela n’en finissait pas. Mais si je m’impatientais, elle me disait: "Attention, le lundi c’est MON jour".

Ainsi, peu à peu, j’ai commencé à développer une réelle communion avec ma femme. Elle n’était plus simplement une chose, elle était devenue une personne. Elle est devenue très heureuse, notre foyer aussi et nous avons commencé à avoir une église puissante.

Votre relation avec le Saint-Esprit est quelque chose d’analogue.

C’est une chose que d’avoir reçu le Saint-Esprit. Mais c’est une autre chose que de développer cette intense communion.

Que signifie réellement la communion?

1) Communion veut dire relation étroite.

Si je veux avoir une relation avec mon traducteur, je dois d’abord lui serrer la main. "Comment allez-vous frère? Comment va votre femme?" Et là, en parlant, nous avons une communion.

Nous avons une merveilleuse relation avec le Père et le Fils mais nous n’avons pas appris à développer la même communion avec le Saint-Esprit. C’est la raison pour laquelle ce dernier est attristé et ne peut travailler au travers de nous.

2) Communion veut dire association.

Par exemple, si deux personnes s’associent dans une affaire, l’une apporte la finance, l’autre la technique. Mais si leur relation se brise et que l’une retire sa finance, l’autre échouera. Savez-vous pourquoi beaucoup d’Églises ont fait faillite? L’Église, ce sont les affaires de Dieu et vous devez faire du bénéfice. Ce bénéfice c’est l’accroissement du nombre d’âmes sauvées. Mais beaucoup d’Églises ne font pas de bénéfice: elles sont plutôt au bord de la faillite, parce qu’il leur manque la finance: la finance de l’amour, de la joie, de la puissance, de la guérison.

Elles oublient que le Saint-Esprit est l’associé principal de leur entreprise et elles, les associées minoritaires. Nous devons apprendre à reconnaître cet Associé principal, à travailler avec Lui.

3) Communion signifie aussi transport.

Qui peut transporter nos prières vers le trône de la grâce? Qui peut transporter l’amour de Dieu et la grâce de Jésus-Christ?

Le Saint-Esprit!

C’est uniquement au travers de Lui que nous pouvons avoir un amour vivant de Dieu et une grâce vivante de Jésus-Christ.

Quand j’ai épousé ma femme, elle est venue vers moi comme ma femme mais une année plus tard, j’ai expérimenté cette même personne dans une dimension nouvelle: elle est devenue Maman. C’est la même chose avec le Saint-Esprit: vous le connaissez d’abord comme Esprit d’adoption pour le salut puis vous l’expérimentez sous la forme du baptême du Saint-Esprit et vous recevez la puissance. Mais ne pensez pas alors que vous avez tout reçu. À partir de ce moment-là, il faut développer cette profonde communion avec lui.

Vous n’êtes pas orphelins, vous avez un Consolateur. Vous n’êtes pas des gens du commun, vous êtes des gens de là-haut. Ne laissez pas les complexes d’infériorité en vous. Vous êtes les messagers de Dieu. Le Saint-Esprit est avec vous. Attendez-vous à ce que des miracles se passent.

 

 

I.3- LE JEÛNE BIBLIQUE

 

ENSEIGNEMENT 1- Le jeûne biblique et la prière

par Yan Newberry

 

 

 LA SUITE DANS LA 5ème PARTIE

 

 

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