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Jugement et avenir du monde

Par Charles-Louis Rochat

 

PLAN
INTRODUCTION

 I-QUAND LA CORDE CEDE…

II- ECOUTER LES CRIS

III- LA JUSTE ATTITUDE

IV- LES JUGEMENTS SONT A DIEU
CONCLUSION



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INTRODUCTION

Lorsque l’on parle de la fin du monde, nous nous posons habituellement la question de savoir « quand » ces choses vont arriver : « Seigneur quand sera-ce ?1 » Il est compréhensible et humain d’avoir envie de dater les événements annoncés ; nous sommes des créatures finies, la durée de vie est bien courte et nous vivons une époque où le temps a une importance extrême. D’autre part, notre monde est aussi inféodé au grand « stresseur » que nous décrit Apocalypse 12 : 12 «… Le diable est descendu vers vous animé d’une grande colère, sachant qu’il en a pour peu de temps. » Connaissant aussi l’Écriture, le diable sait que son temps est compté. Le nôtre l’étant aussi, on aimerait savoir si l’on sera encore là au retour du Seigneur. C’est légitime de se poser ces questions et Jésus nous invite à rester attentif et dans l’attente de l’accomplissement.

Malheureusement, beaucoup de chrétiens ne sont plus des « veilleurs » ! Ils disent : « on nous a dit cela depuis notre enfance, on nous a toujours déclaré que le Seigneur était à la porte et cela nous a empêché de vivre : on n’osait presque pas penser à se marier, on n’osait rien faire ! Alors on en a marre ! »
Nous pouvons comprendre cette lassitude car certains prédicateurs ont « exploité » les prophéties, en en tordant le sens, en effrayant les gens.

Face à ces dérives, peut-on néanmoins déclarer aujourd’hui que « le retour du Seigneur est imminent » ?
Oui, car l’Esprit et l’épouse (Église) disent « Viens »
2 et avec eux nous le déclarons aussi : « Le Seigneur revient ». Nous sommes forcément plus proches des accomplissements aujourd’hui et nous pouvons nous appuyer sur de nouveaux signes étonnants qui donnent un sens à plusieurs prophéties. Nous avons vu par exemple, la création de l’État d’Israël et Jérusalem redevenir une ville juive, le 7 juin 19673.

Depuis ce moment-là, ce tout petit état joue un rôle extraordinaire et focalise beaucoup l’attention des Nations. Bien sûr, le pays du Messager n’est peut-être pas encore devenu le pays du Message, mais tout de même !
À cela nous pouvons ajouter d’autres signes très importants. Aujourd’hui on parle de catastrophes écologiques et de pollutions. Elles correspondent littéralement à plusieurs énumérations de l’Apocalypse.4 Actuellement, ce sont les scientifiques qui montent aux créneaux ! Des savants très sérieux nous avertissent et nous démontrent que cela ne peut plus durer indéfiniment ! Alors soyons attentifs ! Jésus a dit : « Lorsque vous verrez ces choses, faites attention ! »
De plus, le désordre international rend encore plus solennelles les paroles prophétiques du Psaume 2 cité aussi dans Actes 4 : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples. Pourquoi les rois de la terre se soulèventils et les princes se liguent-ils avec eux contre l’Éternel et contre son Oint ? Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes. Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d’eux. Puis il leur parle dans sa colère, il les épouvante dans sa fureur : C’est moi qui ai oint mon Roi sur Sion, ma montagne sainte ! Je publierai le décret. L’Éternel m’a dit : Tu es mon fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui. Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession ; tu les briseras avec une verge de fer, tu les briseras comme le vase d’un potier. Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse ! Juges de la terre, recevez instructions ! Servez l’Éternel avec crainte et réjouissezvous avec tremblement. Embrassez le Fils, de peur qu’il ne s’irrite et que vous ne périssiez dans le chemin que vous avez choisi, car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux ceux qui se confient en lui ! »

Dans les Actes, l’église primitive n’avait prié que les deux premiers versets… comme si l’accomplissement était suspendu… Or, la suite du Psaume souligne la puissance du Dieu qui règne sur les nations, sur toute la terre.
Aujourd’hui, il n’est plus question d’Hérode et de Pilate qui représentaient les pouvoirs politico-religieux de l’époque ; l’Évangile parti de Jérusalem est devenu un message universel qui sauve des gens de toutes les nations. Mais alors que cette proclamation atteint toute la terre, on voit aussi se manifester une opposition globale !

Une partie du monde refuse ouvertement le Christ. D’un côté Il y a les séquelles de l’avènement antichristique de Mahomet, mais de l’autre il y a aussi un abandon du Christ par les nations décadentes qui le rejettent après l’avoir connu !
Ainsi, notre monde actuel est par beaucoup d’aspects, revenu au stade où il était avant le déluge. « La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence, Dieu regarda la terre et voici elle était corrompue, car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre »
5. Et un peu plus loin : « L’Éternel dit : Le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru et leur péché est énorme… »6
.
Avec la croissance du mal, notre monde fait écho aux époques qui ont engendré de grands jugements. Mais auparavant, il s’agissait de révoltes limitées, alors qu’aujourd’hui, nous sommes à l’échelle mondiale ; cette débauche, cette violence, ce tumulte, cette désespérance existent au niveau de la planète tout entière. Mais, en parlant de jugement, prenons garde car ce sujet est sensible. Le sida, les catastrophes, les menaces écologiques sont-ils des jugements divins ?
Si c’est le cas, cela signifie que le Dieu qui a créé avec amour sa créature est aussi prêt à lui faire du mal? Dieu serait-il comme certains tyrans modernes, commençant par dire « Je vous aime », et traitant cruellement ses sujets par la suite ? Dieu serait-il un père fouettard qui applique des jugements terribles sans discernement et de manière à faire mourir des enfants dans des catastrophes ou par des maladies ? Dieu est un Père aimant et tout son coeur et ses expressions sont Amour.



I- QUAND LA CORDE CEDE…
Souvent, nous faisons la confusion entre le mal « envoyé » et le mal « non retenu ». Lorsque l’iniquité arrive à un point de rupture, Dieu n’envoie pas le mal ; mais il ne le retient plus ! Nous perdons alors la protection divine. Pourtant, elle est grande la miséricorde du Seigneur ! Elle était visible déjà lorsque l’homme a sombré dans le péché au jardin d’Eden : malgré cela, Dieu a bridé le diable pour l’empêcher de dominer l’humanité. Plus tard, Caïn même, le meurtrier, reçoit une protection divine.
Le livre des Rois raconte l’histoire étonnante d’enfants se faisant dévorer par des ours après s’être moqué d’Élisée
7
. Quel jugement ! Dieu a-t-il envoyé ces bêtes pour déchirer ? Non, mais à cause de la moquerie, les ours n’ont plus été retenus dans la forêt et ont pu détruire des vies. La moquerie a cassé cette promesse du Lévitique : « J’empêcherai les animaux sauvages de te faire du mal. »
Seul Satan est contre l’humanité et cherche à lui faire du mal. Voyez l’histoire de Job ; le diable était obsédé par ce juste et il cherchait à le séparer de Dieu. Pendant un temps, Dieu ne le retient pas et laisse faire… jusqu’à-ce que Job remporte une fantastique victoire contre Satan.

Aujourd’hui l’humanité devrait prendre conscience qu’elle ne bénéficie plus d’une protection aussi généreuse ; c’est comme si Dieu disait : « Vous voulez absolument être les maîtres de votre destin, faire le mal, exploiter, tirer profit, gaspiller ? Je ne vous l’empêche pas, mais si vous persistez dans cette voie, je ne pourrai vous protéger et vous bénir. » Ainsi, malgré toutes les mesures de sécurité, les réglementations de plus en plus sévères, les catastrophes se succèdent.
Le sida est une bonne illustration des terribles conséquences qui arrivent lorsque le mal n’est plus retenu. La caractéristique de cette maladie est de détruire le système immunitaire qui a pour tâche de défendre notre vie contre les agents pathogènes (virus, bactéries, parasites, etc).
La perte de ce mécanisme de protection rend la vie très fragile. Le corps n’a plus de défense et peut mourir d’une grippe, d'une pneumonie ou de n’importe quelle infection !
Se tourner vers les faux dieux, accepter et se laisser gagner par l’amour de l’argent et les esprits séducteurs… Dieu ne l’empêche pas, mais quel malheur ! C’est ainsi que s’exprime Paul, dans Romains 1.21-27 : « Ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu… C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté… »

Mais attention ! il serait désastreux de s’arrêter ici ! Le rôle de l’Église n’est pas de décider ni de décréter des jugements. Dans le Psaume 2 le Fils de Dieu nous est présenté comme Celui qui reçoit les nations en héritage. Cette vision du Christ correspond aux temps qui arrivent. Seul le Fils a le droit d’ouvrir le livre de vie8. Ainsi, ce Psaume qui commence par des menaces finit par une béatitude : « Heureux tous ceux qui se réfugient en lui. » C’est cet objectif qui doit animer nos coeurs.



II-ÉCOUTER LES CRIS
Les cris de révolte de ceux qui rejettent Dieu sont l’affaire du Seigneur et nous ne sommes pas habilités à arracher ce que nous considérerions comme de l’ivraie
9. Laissons agir les anges auxquels il incombe d’intervenir ! Quant à nous, faisons notre travail : Celui-ci consiste à entendre les cris de détresse10 de ceux qui soupirent après le salut et à leur porter secours !

Ces cris nous devons les entendre avec la vision de ce que le Seigneur veut pour son peuple « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse comme quelques- uns le croient, mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance. »11 Si Dieu « patiente » c’est que l’heure du rendez-vous est passée et que les choses promises auraient déjà dû se passer ! mais Dieu espère encore.

Dieu est un Dieu d’amour ; l’amour est la solution à bien des maux, mais il complique tout ; c’est beaucoup plus compliqué quand on aime !
Le jugement devrait fermer la porte de la grâce, mais le Seigneur désire qu’aucun ne périsse ! Comment faire ?

C’est toute la tristesse d’un père qui espère ardemment qu’il n’aura pas besoin d’appliquer la sentence ! Mais Dieu va-t-il sauver de force des hommes arrogants devant sa bonté ?

En voyant ce qui se passe, nous pouvons craindre l’imminence de grands malheurs.



La suite demain..............Que Dieu vousbénisse

Tag(s) : #ENSEIGNEMENT
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