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EGLISE
I- ESSAI DE DEFINITIONS
II-ORIGINE DE L’OFFRANDE
III- L’OFFRANDE UNE INSTITUTION DIVINE
IV COMMENT DONNER UNE OFFRANDE A DIEU
Mais comment donner l’offrande que l’on apporte à l’Eternel Dieu ?
Après que Moïse eut parlé, toute la communauté d’Israël sortit de sa présence. Au sein du peuple tous ceux dont le cœur fut disposé et dont l’esprit fut généreux, les hommes aussi bien que les femmes, apportèrent à l’Eternel une offrande prélevée pour l’ouvrage de la tente de la Rencontre, pour tout son service et pour les vêtements sacrés, Versets 20-21. Deux éléments entrent en ligne de compte pour toute personne qui apporte une offrande à l’Eternel : le cœur et l’esprit. Premièrement, le chrétien ou le croyant doit toujours avoir le cœur disposé, c’est-à-dire un cœur bon, pur, bien, agréable, utile. Toute disposition de cœur est toujours vis-à-vis de Dieu à qui l’on apporte l’offrande. Deuxièmement, il a l’esprit généreux. La générosité est beaucoup plus la marque de l’esprit de l’homme à plus forte raison de chrétien. Elle n’est pas de l’ordre des sentiments ou des émotions de l’âme en premier. Elle ne se force pas et elle ne s’achète. Elle est d’abord spirituelle. L’offrande doit venir d’un cœur humain généreux et désintéressé, Cf. Exode 25, 2. La générosité est la clé d’une offrande à Dieu. Elle est l’attitude d’une personne qui manifeste une disposition à donner librement et largement. Elle n’est pas l’expression d’un regret mais celle d’une joie immense, d’une bienveillance et d’un amour pour avoir offert un don pour l’œuvre de Dieu. Donc, toute offrande doit être donnée de bon cœur.
2- Dans le Nouveau Testament
Le Nouveau Testament, à l’instar de l’Ancien Testament pose la question des offrandes que l’on apporte à Dieu. Avec Jésus, le chrétien est invité à une disposition d’amour condition sine qua none de la foi qui donne. L’apôtre Paul ira plus loin à la suite de la pensée des Evangiles.
Dans le texte de Matthieu 5, 23-24, Jésus dit aux disciples : « 23 Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, 24 laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande. 25 Arrange–toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es encore en chemin avec lui, de peur que l’adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et que tu ne sois mis en prison. 26 En vérité je te le dis, tu ne sortiras point de là que tu n’aies payé jusqu’au dernier centime. »
Le contexte immédiat de ce texte est celui de l’offrande présentée à l’autel dans le lieu où Dieu manifeste sa présence. Tout chrétien qui apporte une offrande à Dieu doit d’abord s’examiner. Une introspection ou un feed-back pour voir s’il s’est mis en règle avec Dieu et surtout envers son prochain. Le chrétien peut ne pas être le fautif mais plutôt son prochain. La Bible nous dit que c’est le chrétien qui pose l’acte de laisser son offrande devant l’autel. C’est aussi lui qui fait le premier pas, celui d’aller vers l’autre, son frère ou sa sœur avec qui il est en conflit. Sans la réconciliation qui est quelquefois un arrangement avant de venir présenter son offre. La réconciliation suppose qu’il y a une personne qui est fort et l’autre faible voir qu’il y a une personne qui a raison et l’autre tort. Tout chrétien a un ministère de réconciliation avec Dieu et avec son prochain. Celui qui ne demeure pas dans la volonté de Dieu est livré au juge. Dieu intervient pour prononcer une sentence contre Lui. Dieu le laisse entre les mains des gardes des ténèbres ou de l’adversaire. A la fin, le chrétien qui n’a pas pardonné se retrouve en prison. Sans une réconciliation ferme et définitive, il reste en pris......La suite dans le Livre du Docteur Henri KPODAHI, La Dîme et les Offrandes selon les Ecritures, Pour commander www.boutiquechretienne.fr