ABRAHAM GADJI
Votre vie a de la valeur devant Dieu. Prenez la bonne décision
Vous êtes important et particulier aux yeux de Dieu. Vous comptiez pour lui avant que vous ne naissiez. La conscience que vous avez de lui, et la conscience que vous avez de l'éternité est une preuve de ce que vous êtes créé à sa ressemblance. Nous ne nous en rendions vraiment compte qu'aux tristes moments, par exemple lors des enterrements des parents ou des amis et connaissances. En effet, pendant les grands malheurs, nous prenons subitement conscience de la vanité et de la fragilité de l'existence humaine. Nous comprenons que notre vie tient comme sur un fil et que tout peut nous arriver. Nous pouvons certes tout gagner, mais nous pouvons aussi tout perdre. Gagner et perdre se côtoient et coulent dans le même fleuve tout comme la vie et la mort.
Certes, notre vie est précieuse, mais elle est si incertaine. Nul ne peut prévoir avec exactitude ce qui lui est réservé dans les instants à venir. Cet aspect d'incertitude, qui paraît angoissant par rapport à notre existence, nous indique que nous ne sommes pas tout-puissants et que nous avons besoin de certitude par rapport à notre vie après la vie.
Questions essentielles
Quel est le sens de votre vie ? Question à la fois essentielle et existentielle. Elle appelle une autre question non moins importante : Que gagnerez-vous si vous perdez votre âme ? Ces questions embarrassent certains esprits, autant qu'elles créent des prises de conscience profondes sur le sens et la direction de notre vie.
La fragilité et la vanité de l'existence humaine
Un grand empereur du puissant empire de Babylone nommé Belchatsar n'y a pas échappé. Dans l'histoire étonnante que nous rapporte avec force détails la Bible, l'empereur Belchatsar, sûr de ses succès, de sa puissance sur les autres peuples, se félicitait des victoires acquises et se la coulait douce avec femmes et concubines, lorsque Dieu lui donna un message sous la forme d'un écrit énigmatique en araméen : Mené, Mené, téqel e parsîn. Ce qui signifie :
Mené : « Dieu a compté ton règne et y a mis fin ».
Téqel : « Tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé léger ».
Parsîn : « Ton royaume sera divisé et donné aux Mèdes et aux Perses ».
Ces paroles ont résonné dans l'esprit de cet empereur orgueilleux et arrogant comme un tonnerre. La même nuit, la parole s'est accomplie. La même nuit, Belchatsar fut tué. (Daniel 5.23-30). Le Maître de l'Univers, le Dieu des cieux, lui a reproché de ne pas lui avoir rendu gloire : « tu t'es élevé contre le Seigneur des cieux ; tu as loué les dieux d'argent, d'or, de bronze, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient pas, qui n'entendent pas et qui n'ont pas la connaissance, et tu n'as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies ».
Cette intervention directe de Dieu dans la vie de cet homme nous interpelle. Notre souffle de vie ne dépend pas de nous. Il lui appartient. Ce souffle peut nous être arraché à tout moment. Pensez-y. Cette intervention nous indique aussi que Dieu hait l'idolâtrie, c'est-à-dire l'adoration de la créature au lieu du créateur. Or, consciemment ou inconsciemment, nous élevons les éléments de la nature au lieu de l'auteur de la nature. Nous sommes plus attachés aux ressources et aux richesses de la nature qu'au Propriétaire des cieux et de la terre. Au surplus, nous lui consacrons les heures perdues de notre semaine, généralement le dimanche. Tout juste 3 heures et exceptionnellement 4 heures. Gare au pasteur qui débordera le temps indiqué.
Or, un jour, il nous faudra abandonner ce que nous appelons nos acquis et passer de l'autre côté de la vie, c'est-à-dire dans l'éternité. Quel choc brutal et fatal.
La Bible nous parle d'un autre homme riche qui avait acquis de grands biens. Sûr de lui et confiant dans son avenir, il se dit: « J'ai des ressources considérables. Je possède de grandes richesses et je n'ai pas assez d'espaces pour stocker mes récoltes. Alors, j'élargirai mes greniers. J'en ferai de plus grands et j'y amasserai mes biens ; puis je dirai à mon âme: tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi ». Mais la Bible nous dit que Dieu a qualifié cet homme d'insensé. Il a été appelé insensé, parce que sa confiance reposait sur l'accumulation des biens. La Bible ajoute que « Dieu lui a redemandé son âme ». La même nuit, cet homme s'est couché pour toujours. Que sert-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme (Luc 12.16-21)? La recherche effrénée de grands biens, le trafic pour l'accumulation de richesses ne valent pas le salut de notre âme. Pensez-y.
C'est un lieu commun de dire que la vie de l'homme ne se limite pas à la terre. Nous le savons, même si nous faisons des efforts impossibles pour rejeter toute initiative tendant à nous rappeler cette réalité : quel est le sens profond de la vie sur terre ? Qu'est-ce qui nous fait transporter d'allégresse ? La possession de grands biens ? Les relations privilégiées ? Les voyages dorés au bout du monde ou la reconnaissance de la société ? Et après ?
Comment je suis devenu disciple de Jésus-Christ
MUSIQUE AVEC
ARTISTE: MIKE KALAMBAY
CHANT: HOSANNA A L'AGNEAU
Rédaction : Pasteur Henri K.
Coordonnateur du MIDEGUE
Directeur de l'ITHEB