COMMENT SURMONTER LE DECOURAGEMENT ET REPRENDRE COURAGE (2ème partie)
© SdV Message n°2- Par Henri VIAUD-MURAT
Plan
I- LES MOYENS POUR SORTIR DU DECOURAGEMENT (SUITE)
8- Encourager les autres et être encouragé par les autres
II- LA CONSOLATION
1- La Consolation de Dieu le Père
2- Les chrétiens doivent consoler ceux qui sont abattus
3- Prière
4- La visite des frères et sœurs
5- Prière
I- LES MOYENS POUR SORTIR DU DECOURAGEMENT (SUITE)
8- Encourager les autres et être encouragé par les autres
Un peu plus loin, au verset 25, il dit : «C'est pourquoi, ô hommes, rassurez-vous, car j'ai cette confiance en Dieu qu'il en sera comme il m'a été dit. » Paul à certains moments de son ministère a été complètement découragé et il a été encouragé par d'autres. Là, c'est lui qui est au milieu de toute une troupe de près de 300 personnes complètement découragées mais parce qu'il s'appuie sur son Dieu, et qu'il sait bien que son temps n'est pas encore fini, il peut redonner courage à tout le bateau et personne n'a trouvé la mort. Alléluia !
Verset 36 : «Tous, reprenant courage, mangèrent aussi.» Tous ont repris courage. Pourquoi ? Parce qu'un homme était rempli du courage du Seigneur et qu'il a pu communiquer ce courage et il doit en être de même pour nous. Dans les couples il doit en être ainsi. Entre mon épouse et moi, dans notre couple, ça arrive très souvent que le courage manque. Quand il y en a un en haut, l'autre est en bas ; quand il y en a un en bas, l'autre est en haut. Nous sommes constamment en train de nous encourager. C'est très très rare que tous les deux ensemble, nous soyons complètement découragés. Quand ça arrive, il y a un frère ou une sœur ou quelqu'un qui vient nous encourager. Quelquefois sans même que nous n'ayons rien dit, il y a un geste, une parole, un encouragement qui nous vient. Mais dans le couple, c'est très précieux parce que quand l'un est découragé, l'autre est rempli de courage et va lui communiquer ce courage qui manque à l'autre. Dans le Corps de Christ, c'est pareil, nous devons constamment demander au Seigneur d'être rempli de courage afin de le transmettre à nos frères qui en manquent, car le jour où nous en manquerons, ça sera le cas pour nous, Dieu va mettre sur notre route un frère ou une sœur qui va nous en donner. Amen ! Moi, je l'ai expérimenté très souvent.
II- LA CONSOLATION
1- La Consolation de Dieu le Père
Il y a un autre aspect du ministère, c'est la consolation. Nous venons de voir l'encouragement, mais la consolation est aussi une chose précieuse. Vous savez que notre Père est appelé le Père des consolations, que Jésus est appelé le consolateur et que nous, en tant que chrétiens, nous devons nous apporter les uns les autres la consolation du Seigneur. La consolation du Seigneur, pas la consolation charnelle du style : «Ah, frère, ne t'en fais pas, ça va aller. » ou : «Ma soeur, ne t'inquiète pas, ça va aller. Tout va bien.» Ca c'est la consolation charnelle. Mais la consolation du Seigneur qui est faite de la compassion de Jésus, celle-là, nous devons nous l'apporter les uns les autres. Nous devons demander au Seigneur d'être rempli de son esprit de consolation.
2- Les chrétiens doivent consoler ceux qui sont abattus
Dans 1 Thessalonissiens 5 et au verset 14, l'apôtre Paul dit aux chrétiens : «Nous vous en prions, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre...» Cela est une manière de les exhorter, mais il dit : «… consolez ceux qui sont abattus...» Abattu veut dire découragé. Le chemin est trop difficile, il y a trop d'épreuves qui s'accumulent. Ce sont des épreuves physiques, ce sont des épreuves dans la famille, ce sont des épreuves dans l'église, ce sont des épreuves parce que Satan attaque. Il y a des chrétiens comme ça qui sont profondément abattus parce qu'à un certain moment, tout va mal en même temps et ils ont l'impression que Dieu n'intervient pas. Montrons-leur alors que Dieu intervient en nous envoyant vers eux pour les consoler dans leurs afflictions. N'y allons pas pour augmenter leur abattement, surtout. Nous devons être remplis du Saint-Esprit pour pouvoir consoler ceux qui sont abattus. Si tu vois ton frère ou ta sœur qui est abattu et si tu n'es pas rempli du Saint-Esprit, n'y va pas. Laisse-le tranquille parce qu'il va ressortir plus abattu après ta visite. Si tu es par contre en communion avec le Seigneur, tu peux demander au Seigneur qu'il te donne quelque chose pour ce frère ou cette sœur abattue. Peut-être ne serait ce qu'aller le voir, ne rien dire, lui prendre la main pendant cinq minutes et puis tu t'en vas. Voilà, c'est tout. Ca, c'est une consolation. Tu peux aussi le faire à ta femme ou à ton mari, simplement un geste affectueux, une parole qui montre que tu as compris qu'il était dans l'affliction, dans l'abattement et qu'il a besoin d'un encouragement, quelquefois un geste, une parole. Vous voyez que cela demande d'être rempli du Saint-Esprit parce qu'il faut que l'amour passe pour pouvoir consoler quelqu'un.
Et il dit : «Consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous, prenez garde que personne ne rende à autrui le mal pour le mal et poursuivez toujours le bien soit entre vous, soit envers tous.»
3- Prière 1
Alors, Seigneur, donne-moi un cœur et un regard exercés afin que je puisse voir qui parmi mes frères et mes sœurs est abattu car quelquefois, ils le cachent, ils ne veulent pas le montrer, pour toutes sortes de raisons. Montre-moi, Seigneur ceux qui sont vraiment abattus dans leur cœur et ce que je peux faire pour leur apporter une consolation, quelque chose, un mot, un appel téléphonique, quelque chose qui va leur montrer que finalement, le Seigneur va leur redonner courage, qu'il ne les a pas oubliés puisqu'il s'est manifesté au travers de moi.
4- La visite des frères et sœurs
Dans Actes 28 (il est beau aussi ce passage), c'est la fin du voyage de Paul. Ce voyage avait été très dur, très difficile. Paul était un homme comme les autres. Quand ils débarquent en Italie, ils font le voyage à pied, vers Rome. Verset 14 : «Nous trouvâmes des frères qui nous prièrent de passer sept jours avec eux et c'est ainsi que nous allâmes à Rome...» Il n'y avait pas d'autoroute, ils allaient à pied. «… de Rome, vinrent à notre rencontre jusqu'au Forum d'Apius et aux Trois-Tavernes, les frères qui avaient entendu parler de nous. Paul en les voyant, rendit grâces à Dieu et prit courage.» Cela signifie qu'à ce moment-là, Paul manquait de courage. Tout apôtre qu'il était, il lui manquait du courage. Il savait qu'il allait au-devant de difficultés, qu'il devait témoigner devant César et qu'il allait devoir encore affronter des difficultés énormes. Ici Dieu a tout simplement envoyé des frères qui avaient entendu dire qu'il venait, et Paul, rien qu'en les voyant – sans un mot, sans que quelque chose de spécial ne se passe - de loin, ils ont peut-être dû montrer quelque signe de reconnaissance, et ... «Les voilà ! Alléluia !» En voyant des frères, il a pris courage. Il a pris courage !
Est-ce que nous aussi, nous pouvons donner courage aux autres justes quand ils nous voient ? Quand on te voit, est-ce que tes frères et sœurs prennent courage ou disent plutôt : «Oh la la !… encore celui-là, ou celle-là ! Vivement qu'il parte !» Il faut que nous soyons des frères et des sœurs qui font prendre courage aux autres quand ils nous voient.
5- Prière 2
Pour cela, il faut dire : «Seigneur, remplis-moi de toi, remplis-moi de toi.» Il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce besoin de nous exhorter et de nous consoler les uns les autres, mais je vais en rester là, c'est déjà beaucoup. Si nous arrivons à pratiquer le peu que je viens de dire ici, en fait, c'est énorme.
LA SUITE DEMAIN…..QUE DIEU VOUS BENISSE