COMMENT SURMONTER LE DECOURAGEMENT ET REPRENDRE COURAGE (III)
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PLAN (suite)
V-LES AUTRES FORMES DE DECOURAGEMENT (suite)
PAUL
VI- QUELLE ANALYSE FAIRE ?
VII-QUE FAIRE FACE AU DECOURAGEMENT
VIII-LES REPONSES DANS LES SAINTES ECRITURES
-JOSUE
- JONAS
-JOB
- JEREMIE
V-LES AUTRES FORMES DE DECOURAGEMENT (suite)
PAUL
Dans 2 Corinthiens 12, il y a une autre forme de découragement. 2 Corinthiens 12 : 8. Paul était soumis à des attaques constantes d'un démon. Il parle d'un ange de Satan, verset 7, que Dieu avait mis à ses côtés pour le souffleter et l'empêcher de s'enorgueillir car il avait reçu beaucoup de révélations. Donc Dieu avait mis un ange de Satan pour le souffleter. Ce n'était pas une maladie, c'étaient des épreuves, des persécutions, des tribulations, des mises en prison, des flagellations, des lapidations. "Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi (cet ange de Satan). Et le Seigneur m'a dit : Ma grâce te suffit car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ, car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort." Quand il parle là de calamités, d'outrages, de faiblesses, de détresses, il parle aussi de découragement. Puisqu'à un certain moment, il dit que l'épreuve était tellement grande qu'il désespérait même de garder la vie. Ses yeux étaient sur le Seigneur en disant : "Seigneur, je n'ai même plus l'espoir de vivre. Les difficultés sont tellement grandes, les épreuves sont tellement fortes que maintenant, je pense que c'est la fin". Voyez, il était dans un découragement complet, mais pas un découragement charnel. Il était dans une faiblesse extrême, dans une grande détresse, dans une faiblesse totale pour que la puissance de Dieu s'accomplisse dans sa faiblesse. Il y a une grande différence entre ceci et le découragement charnel, où on est là parce qu'on refuse d'obéir au Seigneur et qu'on refuse d'affronter le combat qu'il nous demande d'affronter : on est timoré, on est timide, on ne veut pas marcher vraiment par la foi et on se décourage parce que Dieu nous demande d'y aller. C'est cela le découragement charnel. Il y a une grande différence entre ce découragement-là et le découragement de Paul qui était rempli du Saint-Esprit, qui faisait tout ce que Dieu lui demandait de faire. Il était soumis à une telle opposition de la part des pécheurs, des faux chrétiens, des Juifs, de Satan, de cet ange de Satan qui était à côté de lui, qu'à certains moments, il en avait les bras qui lui en tombaient ! Il disait : "Seigneur, maintenant, je désespère même de garder la vie, mais je sais une chose, j'irai jusqu'au bout, Seigneur. J'irai jusqu'au bout même si je meurs dans le combat, Seigneur, je vais remplir mon ministère. Vous voyez que ce n'est pas du tout le même découragement. Et il savait que dans cette faiblesse extrême, la puissance de Dieu pourrait se manifester. Alors que quand nous sommes dans un découragement charnel, ce n'est pas la puissance de Dieu qui se manifeste, c'est celle du malin. C'est le jugement de Dieu sur nous parce que nous ne faisons pas ce que nous avons à faire pour marcher droit et pour résister comme Dieu le veut. Alors que là, il faisait tout ce qu'il devait faire, mais malgré ça, l'opposition était tellement forte qu'il était complètement par terre, attendant la mort. C'est alors qu'à cet instant la puissance de Dieu se manifestait dans sa vie.
VI- QUELLE ANALYSE FAIRE ?
Vous avez vu la différence entre les deux ? Ainsi quand tu es dans un découragement profond, il faut que tu saches vraiment si c'est parce que tu as marché par la chair et que tu ne veux pas faire ce que Dieu te demande de faire et tu es découragé parce que c'est trop pour toi. Ou alors, tu as sondé ton coeur, tu as fait tout ce qu'il fallait faire, tu marches fidèlement avec Dieu, tu obéis au Seigneur et à cause de ça, parce que tu es rempli du Saint-Esprit et que tu fais l'oeuvre du Seigneur, tu es soumis à des attaques des hommes et de Satan telles que tu es complètement par terre, au point de te demander si la seconde d'après, tu vas continuer à vivre. Mais tu sais dans ton coeur que tu n'as rien à te reprocher devant Dieu, tu es simplement soumis à une attaque de Satan qui veut te faire couler. Dans le premier cas, tu dois te repentir et revenir à Dieu pour demander pardon pour ta réaction qui n'est pas une réaction de consécration. Dans le deuxième cas, tu fais comme Paul, tu dis : "Seigneur, maintenant, je n'ai que toi, je ne peux rien faire d'autre, je suis tellement abattu que je ne peux même pas à la limite, élever une prière. Je suis là et mes yeux sont sur toi. Si tu veux la mort pour moi, c'est la mort, c'est-à-dire la persécution, la tête tranchée". Ce n'est pas la même chose que si tu es découragé de manière charnelle parce que tu ne veux pas faire ce que Dieu te demande de faire. Dans le deuxième cas, tu vas voir la puissance de Dieu se manifester dans ta vie parce que ton découragement n'était pas causé par ta désobéissance, il était causé par l'opposition de l'ennemi simplement. Et il arrive même à dire : "Je me plais dans les détresses pour Christ". Il ne parlait pas de maladie. Alors ne confondez pas, si vous êtes affligés par une maladie qui vous met complètement à plat et qui cause une dépression, ça ce n'est pas spirituel. Tu ne peux pas dire à ce moment-là : "Je me plais dans ma détresse pour Christ", car cela ressemblerait un peu à certaines religions où on offre sa souffrance au Seigneur pour le rachat du monde ou du voisin. Ce n'est pas du tout ça. Si tu es affligé par une maladie ou par une oppression démoniaque et que tu es dans un état de faiblesse extrême, tu as besoin qu'on prie pour toi, tu as besoin de te renouveler comme on va le voir, dans toutes sortes de moyens que le Seigneur nous donne pour nous renouveler, mais ce n'est pas une détresse pour Christ. C'est quelque chose que tu subis, une attaque de Satan, une maladie que tu subis dans ton corps ou un lien démoniaque que tu subis. Tu as besoin de t'en libérer ou d'en être libéré par la foi en Jésus, mais ce n'est pas du tout la même chose que lorsque tu es apôtre ou évangéliste ou pasteur ou que tu travailles pour le Seigneur et que tu es en train d'être lapidé, persécuté et emprisonné.
VII- QUE FAIRE FACE AU DECOURAGEMENT
Après avoir distingué ces deux types de découragement, maintenant, que faire pour en sortir ? Il y a une mauvaise attitude et il y a une bonne attitude. La mauvaise attitude, c'est l'attitude charnelle, c'est-à-dire la passivité, l'apitoiement sur soi-même. Et dans les deux cas de découragement, d'ailleurs. Que ce soit un découragement qui est causé par une attitude charnelle ou un découragement causé par des oppositions et des attaques, alors que je marche spirituellement, si au moment où je suis dans cet état de découragement, je commence à m'apitoyer sur moi-même et je commence à rester passif et à ne rien faire, c'est la mauvaise attitude. Il faut que je sache que le Seigneur a dans les deux cas quelque chose de positif pour moi. J'ai recensé, en faisant cette étude, plus de trente bonnes raisons de ne pas se décourager, que la Parole de Dieu donne. Je ne vais pas détailler les trente, mais je les ai regroupées en quelques catégories. Il y a au moins trente sujets d'encouragement que le Seigneur nous donne dans sa Parole pour que nous sortions de notre découragement.
Dans le premier cas de découragement, je vais considérer très rapidement comment en sortir. C'est un découragement qui est provoqué par mon attitude charnelle ou de compromis. Là, la solution est simple, il faut que je me repente, c'est tout ! Que je me repente : "Seigneur, pardonne parce que je n'étais pas consacré, je n'ai pas écouté ta Parole. Si je suis découragé, c'est parce que je ne suis pas vraiment au centre de ta volonté et, évidemment, je ne peux pas faire ce que tu me demandes de faire, les obstacles sont trop grands". Je dois me repentir, revenir à Dieu et abandonner le péché.
Maintenant, comment sortir du découragement dans le deuxième cas ? Quand je suis soumis à un découragement qui est dû aux attaques répétées de l'ennemi alors que je n'ai rien fait de mal, que ce soient des attaques de maladies ou des attaques de persécution, si je n'ai rien fait de mal, le Seigneur me demande d'avoir une attitude positive et non passive. Je dois prendre les armes qu'il me demande de prendre. Je dois donc avoir une attitude personnelle qui me permettra de sortir du découragement en faisant ce que Dieu me demande de faire. Donc d'abord, une attitude personnelle positive; c'est important que je n'aie pas une attitude de passivité et d'apitoiement sur moi-même.
Ensuite, la deuxième chose que je dois faire, c'est m'appuyer sur mes frères et demander leur appui. C'est important. Il ne faut pas que je reste seul avec mon problème et que je n'en parle pas, tout en choisissant à qui je vais en parler.
Enfin la troisième chose et la plus importante, c'est pour ça que je la mets en troisième, c'est de m'appuyer sur le Seigneur et sur tout ce qu'il me donne : sur le Père, le Fils, le Saint-Esprit et sa Parole et tout ce que le Seigneur me donne.
Le premier point : la bonne attitude personnelle. Pour avoir cette bonne attitude personnelle, il faut que je sache dans mon coeur que Dieu ordonne que je prenne courage et que je me fortifie. C'est un ordre de Dieu. Je ne parle pas du découragement qui est dû à mon péché. Là, je parle d'un découragement qui est dû au fait que je suis acculé, dans une impasse, je suis vraiment dans un problème, une maladie, une difficulté, n'importe laquelle, je suis découragé des persécutions, des incompréhensions, tout ! Dieu ordonne que je sois fort, Dieu ordonne que je prenne courage et que je me fortifie. C'est un ordre de Dieu. Il me faut donc déjà l'admettre. Quel que soit l'état de mon découragement, de ma dépression, je dois savoir que Dieu m'ordonne de prendre courage. Evidemment, puisqu'il m'ordonne de prendre courage, il va me donner ce qu'il faut pour que je puisse obéir à cet ordre.
VIII- LES REPONSES DANS LES SAINTES ECRITURES
-JOSUE
Dans Josué 1 et au verset 6 : "Fortifie-toi et prends courage, car c'est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage en agissant fidèlement selon la loi…" Et au verset 9 : "Ne t'ai-je pas donné cet ordre ? Fortifie-toi et prends courage. Ne t'effraie pas et ne t'épouvante pas, car l'Eternel ton Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprendras." Cela va de soi que Josué ne vivait pas dans le péché, mais il se trouvait confronté à un obstacle qui était humainement infranchissable : la conquête de ce pays avec tous ses géants. Et l'ordre de Dieu, c'est de lui dire : Fortifie-toi et prends courage, en t'appuyant sur l'Eternel ton Dieu et sur sa Parole. Dieu nous a donné une Parole merveilleuse, pleine de promesses qui sont toutes destinées à nous faire prendre courage en lui. Et c'est un ordre. Je n'ai pas le droit, bien-aimés, de rester dans le découragement, dans la dépression, dans ces choses-là. Je n'ai pas le droit devant Dieu. Peut-être qu'au fond de votre coeur, en entendant parler comme ça, vous vous dites : "Oui, parle toujours, mais enfin, si tu étais à ma place..." C'est la tentation, de penser ça. "Si tu étais à ma place..." Mais Dieu, lui, voit le fond de nos coeurs. Dieu voit très bien l'épreuve dans laquelle vous vous tenez et la Parole du Seigneur pour vous, c'est : Ne t'ai-je pas donné cet ordre ? Fortifie-toi et prends courage, car moi, l'Eternel ton Dieu, je suis avec toi. Et si tu t'appuies sur l'Eternel ton Dieu, quelle que soit la profondeur du découragement et de la déprime dans laquelle tu te trouves, le bras de Dieu est assez long pour aller te chercher là-dedans et pour t'en remonter.
- JONAS
Rappelez-vous Jonas au fond de son poisson, il ne pouvait pas avoir de plus grand sujet de découragement. Il était au fond du ventre du poisson, au fond de la mer, et là, il a pris courage en s'appuyant sur l'Eternel et il a dit : "Mes yeux verront encore le temple de l'Eternel". Et Dieu a parlé au poisson pour le faire sortir. Il a repris courage en s'appuyant sur l'Eternel parce qu'il était complètement découragé, au fond de son poisson. Il était complètement abattu. Relisez le passage de Jonas. Jonas au fond du ventre de son poisson était complètement abattu. Il pensait même que la mort allait le prendre. Mais il reprend courage en s'appuyant sur l'Eternel et Dieu a commandé au poisson de le vomir. Je comprends donc que Dieu me donne un ordre "Fortifie-toi" et que je dois obéir au Seigneur. Et l'obéissance fortifie. Si je décide d'obéir à Dieu, déjà, je sens la force qui revient. Je dis : "Seigneur, je suis au fond du trou, mais je décide de reprendre courage. Je ne sais pas trop comment ça va se passer, mais à partir du moment où j'ai décidé, parce que tu me donnes l'ordre, j'ai décidé de me mettre de ton côté, je décide de reprendre courage, je fais un simple acte de volonté, alors que je n'ai encore rien vu changer. Quand Jonas a décidé de prendre courage en l'Eternel, il n'avait encore rien vu de la délivrance de l'Eternel, mais il a décidé que ça allait changer et il a dit : "Bon maintenant, ça va, je suis au fond du trou, ou du ventre de mon poisson, je décide de regarder au Seigneur et de reprendre courage." Cela implique au préalable déjà dans le coeur, une réaction de foi vis-à-vis du Seigneur et de sa Parole. C'est clair, une réaction de foi. La foi fortifie. Vous avez remarqué comment la foi redonne du courage ? Et comment est-ce que je peux avoir la foi ? En décidant, par un acte de volonté, de mettre ma foi dans le Seigneur qui est seul capable de me faire sortir de cette situation inextricable.
-JOB
Job aussi avait des raisons d'être découragé et il l'a été. Pensez-vous que Job avait des sujets de se décourager ? Il a tout perdu, ses richesses et ses possessions, ses enfants, ce qu'il avait de plus cher, tout, tout perdu ! Et la santé, un ulcère malin de la tête aux pieds. Une espèce de cancer de la peau qui le faisait souffrir en permanence. Il se grattait avec un tesson de bouteille. Job avait des raisons de se décourager. Pourtant, il est écrit dans Job au chapitre 9 et au verset 25 : "Mes jours sont plus rapides qu'un courrier. Ils fuient sans avoir vu le bonheur. Ils passent comme les navires de jonc, comme l'aigle qui fond sur la proie. Si je dis : Je veux oublier mes souffrances, laisser ma tristesse, reprendre courage, je suis effrayé de toutes mes douleurs. Je sais que tu ne me tiendras pas pour innocent, je serai jugé coupable. Pourquoi ?…" Et il dit là : "Lorsque je veux oublier mes souffrances et reprendre courage, je suis effrayé à nouveau de mes douleurs". Quand le Seigneur nous demande de reprendre courage et qu'on fait cet acte de volonté comme Job l'a fait, ça ne veut pas dire que ça va forcément se régler du premier coup. Le problème ne va pas être immédiatement réglé parce que j'ai décidé et dit, comme Job le dit : "je veux oublier et je veux reprendre courage". Mais Job avait au fond de son coeur le désir et la volonté de ne jamais perdre sa foi en Dieu. Ça, c'est important. Il perdait courage, mais il n'a pas perdu sa confiance en Dieu. Il dit même dans un autre passage : "Même si ma chair et mes os se consument, je sais que mes yeux verront Dieu. Je sais que mon rédempteur est vivant. Mes yeux verront Dieu." Et parce qu'il n'a pas perdu sa foi en Dieu, (il avait perdu sa foi dans la guérison, ça c'est sûr), mais il n'avait pas perdu sa foi en Dieu, il savait que Dieu ne pouvait pas être accusé de son problème. Dieu est intervenu pour le faire sortir et lui donner non seulement la guérison, mais le double de tout ce qu'il avait avant.
Ne croyez donc pas que le fait de décider de reprendre courage va immédiatement forcément régler le problème d'un coup. Mais le fait de décider de reprendre courage, va montrer à Dieu que vous n'abandonnez pas la foi en lui, et en n'abandonnant pas la foi en lui, vous allez déclencher le secours et l'intervention de Dieu. Le problème devient grave le jour où vous abandonnez toute foi en Dieu. S'il n'y a plus de foi en Dieu, à ce moment-là, c'est la porte ouverte à ce que le problème arrive jusqu'à sa fin extrême.
- JEREMIE
Jérémie aussi a été éprouvé. Jérémie, pendant quarante ans a été prophète de Dieu, presque seul de son temps, et pendant quarante ans, presque personne ne l'a écouté. Il a vu de ses yeux le pays aller à la dérive, la ville prise et détruite et tous ses espoirs anéantis, toute la belle ville de Jérusalem et le temple, tout détruit. Lisons dans les Lamentations de Jérémie, au chapitre 3 et au verset 18. Si quelqu'un a souffert comme Jérémie, et a pu trouver du courage et de la consolation, alors il y en a pour toi mon frère et ma soeur car Jérémie, c'est vraiment quelqu'un qui a souffert à l'extrême. Il dit au verset 18 du chapitre 3 : "J'ai dit : Ma force est perdue. Je n'ai plus d'espérance en l'Eternel. Quand je pense à ma détresse et à ma misère, à l'absinthe et au poison ; comme mon âme s'en souvient ! Elle est abattue au-dedans de moi." Voilà, tu vois, découragé. Complètement. Ce n'était pas son péché qui le décourageait. C'était les épreuves qu'il avait, ce qu'il voyait, que rien de ce qu'il disait n'aboutissait, rien. Personne ne s'est vraiment repenti à part une petite poignée de fidèles qui étaient avec lui. "Mon âme est abattue." Et alors, vous voyez comment il réagit ? "Voici ce que je veux repasser dans mon coeur et ce qui me donnera de l'espérance". Il vient de dire : "Je n'ai plus d'espérance en l'Eternel, voici ce que je veux faire qui va me redonner de l'espérance." "Les bontés de l'Eternel ne sont pas épuisées." Vous voyez, il relève la tête, il regarde le Seigneur, il repense à ses bontés, il se les remet dans le coeur. "Ses compassions ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin. Oh, que ta fidélité est grande. L'Eternel est mon partage, dit mon âme. C'est pourquoi, je veux espérer en lui." Vous voyez, il fait un acte de volonté. Est-ce que tu le fais quand tu es au fond de ta déprime ? "Je veux espérer en l'Eternel. Voici ce que je veux repasser dans mon coeur, qui me donnera de l'espérance". Il est au plus profond de son trou, en fait, il était vraiment dans la fosse, il s'enfonçait dans la boue réelle, physique et spirituelle et il était là en disant : "Je veux repasser dans mon coeur quelque chose qui va me donner de l'espérance." Et ce qu'il repassait dans son coeur, c'étaient les bontés de l'Eternel. Verset 55 : "J'ai invoqué ton nom, ô Eternel, du fond de la fosse. Tu as entendu ma voix. Et au jour où je t'ai invoqué, tu t'es approché, tu as dit : Ne crains pas. Il a défendu la cause de mon âme et tu as racheté ma vie."
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