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DIEU NOUS «RÊVE» LIBRES !

 

Par Pierre-Yves Zwahlen

 

Texte Biblique :   Jean 10

 

PLAN

INTRODUCTION

I- TOUS DES « MOUTONS » !

II-LES BREBIS CONNAISSENT SA VOIX!

III-LA BERGERIE DE LA RELIGION

IV-LA BERGERIE DE L’IGNORANCE

V-LA BERGERIE DE NOS CHAPELLES

VI-LA BERGERIE DE NOS DÉFAUTS

CONCLUSION

 

 

 

INTRODUCTION

 

Nous avons parfois le sentiment de n’être qu’un numéro dans cet immense troupeau qu’est l’Eglise. S’il peut être vrai qu’aux yeux des hommes parfois nous ne comptons guère, nous devons avoir l’absolue certitude que nous existons aux yeux de Dieu. « Les brebis lui appartiennent, il les appelle, chacune par son nom…» Cette connaissance personnelle que Dieu a de nous doit être un puissant sujet de réconfort et de stimulation car, s’il nous connaît aussi bien, il peut nous donner ce qui est nécessaire à notre bien-être. C’est un salut personnel que Jésus nous a acquis à la croix, c’est à une sanctification personnelle qu’il nous appelle.

 

I- TOUS DES « MOUTONS » !

 

Dans ce texte de la parabole du Bon Berger, Jésus nous compare à des moutons. Il y a là un paradoxe étonnant qui ne peut manquer d’éveiller notre attention. D’un côté, Jésus s’adresse à nous en tant qu’individus qui ne peuvent vivre leur salut que dans une relation personnelle avec lui et, d’autre part, il nous compare à des moutons, animaux profondément grégaires qui ne vivent et ne se déplacent qu’en groupes ! Cette vision paradoxale du mouton individu unique et original, et être grégaire fondu dans une masse anonyme doit nous aider à mieux trouver notre place et notre équilibre dans la vie de l’Eglise. Ce doit être aussi un rappel que le lien qui unit les membres du grand « troupeau du Christ », ce n’est pas une appartenance à la même communauté, ni les mêmes habitudes liturgiques, ni l’adhésion à une même théologie ; ce qui unit l’Eglise, c’est l’amour, l’amour que Dieu nous porte, l’amour que nous lui offrons et qui nous rend capables de nous aimer les uns les autres, au-delà de nos divergences et de nos particularités.

 

II-LES BREBIS CONNAISSENT SA VOIX!

 

II y a, dans ce récit, un présupposé fondamental qui nous replace devant les exigences de notre responsabilité : les brebis connaissent sa voix « Il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix ». (Jean 10 : 4-5)

Il ne suffit pas seulement d’être un mouton et de faire partie du troupeau, il ne suffit pas non plus d’être aimé du berger et connu de lui par notre nom, il nous faut encore connaître sa voix. Et cela, c’est notre travail, c’est notre devoir, c’est notre responsabilité. Cet apprentissage, nul ne peut le faire à notre place. C’est dans les rendez-vous que nous prenons avec Dieu que nous acquérons, peu à peu, la sensibilité spirituelle qui nous permettra de discerner la voix divine au milieu de l’incroyable cacophonie qui nous agresse journellement. Mais, pour acquérir une oreille aiguisée, il faut des heures d’entraînement et de longs face à face avec Dieu. Comment y arriverons-nous si nous n’avons jamais de temps pour lui ? Ce n’est pas dans une prière routinière expédiée en vitesse ou dans la lecture d’un feuillet de calendrier « avalé » à la hâte avec le café du matin que nous trouverons l’exercice nécessaire à nous forger une bonne oreille spirituelle ! C’est peut-être pour cela que tant de chrétiens ne sortent jamais de la bergerie. Ils font partie du troupeau, ils jouissent de ce privilège, mais quand la voix du berger appelle leur nom, ils ne la reconnaissent pas et alors, ils ne sortent pas ! Mais le Seigneur ne veut pas que nous restions toute notre

vie enfermés dans la bergerie, il nous destine aux grands espaces, à la liberté, et, pour les découvrir, il faut un peu d’audace ! Que représente la bergerie dans nos existences ? Comme bien des symboles, elle comporte de multiples facettes et nous allons nous attacher à en décrire les principales.

 

III-LA BERGERIE DE LA RELIGION


Avant même que le Seigneur ait scellé son alliance avec le peuple d’Israël, alors qu’il parlait avec Moïse sur le Sinaï, nous voyons les tribus dresser un veau d’or. Cette tentation, ce besoin urgent de « matérialiser » Dieu est commun à tous les hommes et nous retrouvons cette tentation tout au long de l’histoire d’Israël, comme dans la vie de l’Eglise. Il nous suffit de réfléchir quelques instants à notre propre cheminement pour retrouver les traces nombreuses des tentations que nous avons traversées et qui, souvent, nous poussaient à consolider notre foi par des actes religieux, des rites plus ou moins contraignants. Rappelons-nous la remarque de la Samaritaine à Jésus : « Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous affirmez qu’à Jérusalem se trouve le lieu où il faut adorer… »
1 Où faut-il adorer ? Quelles expériences devons-nous

vivre ?

Autant de bergeries, autant de béquilles à notre foi hésitante, autant de manières de nous rassurer  et de nous dire que nous sommes sur le bon chemin. Mais est-ce parce que nous avons accompli tel ou tel rite, vécu telle expérience que nous sommes sur la bonne voie ? Ne devrions-nous pas plutôt baser notre foi sur la proximité rassurante de Jésus ? Si le Seigneur est à mes côtés, lui qui est le bon berger, alors, sans nul doute, je suis sur le chemin qui mène au Père ! Prenons garde aux béquilles branlantes, aux fausses sécurités, à tout ce qui limite la liberté que Christ nous a acquise à la croix. « C’est pour que nous soyons vraiment libres que Christ nous a libérés. Tenez donc ferme et ne vous laissez pas remettre sous le joug de l’esclavage. »2

 

IV-LA BERGERIE DE L’IGNORANCE..........................

 

 

LA SUITE DEMAIN…..QUE DIEU VOUS BENISSE.

Tag(s) : #ENSEIGNEMENT
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