LA GUERISON DIVINE (FIN)
par Henri VIAUD-MURAT,
PLAN
INTRODUCTION
XVII- L’EGLISE ET LA GUERISON DIVINE
CONCLUSION
XVII- L’EGLISE ET LA GUERISON DIVINE
Plus de quarante ans après, Paul arrive dans l'île de Malte après son naufrage, et dans Actes 28, au verset 7, on lit qu'un personnage important de l'île, Publius, logea Paul chez lui. « Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie ; Paul, s'étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit. » Paul connaissait la parole de Seigneur. Et il dit lui-même dans ses épîtres : j'ai pu accomplir, au nom du Seigneur, toutes sortes de miracles et de prodiges. « Là dessus, (verset 9) vinrent les autres malades de l'île et ils furent guéris. »
Alors ce qui s'est passé peu de temps après d'ailleurs puisque dès la fin du premier siècle l'Eglise tombait dans l'apostasie, c'est que cette consécration au Seigneur, cette connaissance de Jésus, cette vie proche du Seigneur a eu tendance à se perdre. Dans la majorité, l'Eglise est devenue froide, incrédule. L'Eglise étant devenue froide et incrédule, peu à peu, il ne restait plus que les formes extérieures de la religion, comme aujourd'hui dans beaucoup d'églises ; la vie et la puissance de Dieu se sont progressivement retirées, progressivement, mais très vite, jusqu'à ce qu'aux troisième et quatrième siècles, Constantin arrive. Alors, c'est l'apostasie totale qui entre, parce qu'à partir du moment où l'empereur se convertit, tous les courtisans bien sûr se convertissent, et ce n'est pas de cœur qu'ils le font, mais pour avoir quelque chose. Donc dès la fin du premier siècle, ceux qui avaient une vraie foi étaient perdus dans la majorité de l'Eglise. Ce ne sont plus que des petits groupes, pourchassés par la majorité, qui ont gardé cette foi-là, véritable. Or la Parole de Dieu n'avait pas changée, les théologiens la lisaient, les théologiens voyaient bien que les miracles se produisaient du temps de Jésus, et qu'au début il en était ainsi. Il a fallu qu'ils trouvent toutes sortes de pensées humaines pour expliquer pourquoi Dieu n'intervenait plus. Et bien souvent, dans nos églises aujourd'hui, on a hérité de ces courants de pensées-là.
Dans la première épître de Pierre, au chapitre 2, Pierre parle des serviteurs qui doivent être soumis à leurs maîtres, même ceux qui sont d'un caractère difficile, et il leur dit que c'est une grâce de souffrir injustement quand on est injustement maltraité. Il dit au verset 21 : « Et c'est à cela que vous avez été appelés (à souffrir injustement), parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s'est pas trouvé de fraude ; lui qui injurié, ne rendait pas d'injures, maltraité, ne faisait pas de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts au péché nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » Dans ce verset, il exprime toute l'œuvre de la Croix, pour notre esprit, notre âme, et notre corps.
Jésus est mort pour nous, il nous a fait mourir en lui à notre vie passée. Donc tout cet héritage de péchés, de maladies et d'infirmités qui se transmet de générations en générations, a été interrompu pour nous, par la mort de Jésus-Christ à la Croix. Quand nous croyons à ce que dit l'Evangile, il nous a pris, nous a mis en lui et nous a fait mourir à la Croix, en lui et avec lui, ce qui signifie que si nous sommes dans la foi, toute cette chaîne d'hérédité maudite qui pesait sur nous a été interrompue, par la mort de Jésus-Christ à la Croix. Et quand nous sommes en Christ et que lui est en nous, que nous sommes de nouvelles créations en lui, nous recevons un héritage divin qui vient d'en haut, et qui commence par notre esprit, un esprit neuf, régénéré, en Christ, et une guérison pour nos corps de toutes maladies et de toutes infirmités, si nous croyons. Ce n'est donc pas automatique, de même que le salut n'est pas automatique. Le salut se reçoit par la foi en Christ, à l'annonce de l'Evangile ; la guérison des corps, et des cœurs, se fait par notre appropriation de la Parole de Dieu, par la foi.
Je suis personnellement opposé à toutes ces méthodes de guérison intérieure, de cure d'âme psychologique. Tout ceci, c'est encore un fruit de l'incrédulité humaine, qui se saisit des méthodes et des techniques humaines, qui ont leur valeur sur le plan humain, mais qui sur le plan spirituel sont sans aucune valeur. Si vous vous occupez des problèmes intérieurs, psychologiques de quelqu'un qui vient à vous et qui est Chrétien, surtout n'utilisez pas les méthodes de la psychologie humaine, mais prêchez le message de la Croix, pour montrer qu'en Christ, il y a eu une coupure qui s'est faite, avec tout le passé (avec tout ce qu'il peut y avoir comme difficultés vécues et les hérédités). Il y a une coupure complète, à l'instant où Christ est mort, tout cela est mort, a été englouti dans sa mort, dans le tombeau. Au début j'ai été tenté et j'ai pratiqué la guérison intérieure et la cure d'âme : "Viens, raconte-moi un peu ton passé, voyons d'où tu viens, tes expériences, etc., tu vois, il y a eu une influence comme ça, on va porter ça au Seigneur, on va prier pour ceci, pour cela". Mais on n'en sortait plus ! Alors que maintenant c'est très simple, je dis : "Oublie tout cela ! C'est dans la tombe, c'est terminé. Si tu as l'impression que pèse sur toi une hérédité qui vient de ton passé, ou des choses qui viennent du passé, c'est que tu n'as pas encore compris ce que Jésus a fait de toi en lui, tu n'as pas encore compris qu'il a fait de toi une nouvelle création, tu n'as pas compris que tu as été libéré de tout ton passé avec ses malédictions, et ton problème, ce n'est pas d'avoir des démons qui sont à chasser de toi, c'est que tu comprennes la vérité qui t'affranchit".
C'est cela qui nous manque. La vérité t'affranchira, te libérera, c'est la Parole de Dieu qui te libérera. Et quand quelqu'un a reçu cette parole dans le cœur, connaît la volonté du Seigneur, et dans le cœur garde cette parole dans la foi, est attentif à cette parole, ce sera la santé pour tout son corps, la délivrance de toute maladie, de toute infirmité, parce que Jésus est le même aujourd'hui. Tu n'auras pas besoin de passer par de longues séances de délivrance où on va faire sortir les démons, les uns après les autres. Ce n'est pas comme ça que cela doit se faire, bien que cela puisse avoir une réalité dans la vie des Chrétiens. Mais ce n'est pas comme ça que Dieu veut faire. Quand Jésus arrive, par une parole d'autorité, les démons sont chassés et les malades sont guéris. Il veut que nous puissions être tellement remplis de foi en sa Parole, que nous puissions être entre ses mains des instruments efficaces, remplis du Saint-Esprit, d'humilité, de douceur et d'amour (parce que c'est ça qui compte), et étant remplis de l'Esprit de Jésus-Christ, nous allons pouvoir faire les œuvres de Jésus. Vous le croyez ? Eh bien mettez-le en pratique ! N'attendez pas d'être des supers saints spirituels pour commencer à prier pour les malades avec foi. Vous connaissez votre Seigneur, il a fait de vous ses enfants, approchez-vous, avec assurance du Seigneur, pour lui dire : "Seigneur, je veux être un ouvrier dans ta moisson, je veux faire les choses que Jésus a faites, prêcher le royaume de Dieu, et tu vas confirmer ta Parole par des miracles, des signes et des guérisons. Et ton nom en sera glorifié Seigneur.
CONCLUSION : PRIERE
Seigneur, ma prière c'est que ces quelques paroles puissent stimuler ma foi et puissent me rappeler que tu es toujours le même, hier, aujourd'hui, éternellement. Tu as toujours cette même compassion pour les malades, les infirmes, ceux qui sont sous le fardeau du péché. Et tu es venu manifester la gloire du Père, Seigneur Jésus, travaille dans mon cœur par ta Parole, qu'elle puisse produire en moi tout le fruit que tu veux qu'elle produise, et que je puisse voir ta main agir au milieu des tiens. Je te prie vraiment que tu visites ton Eglise, Seigneur, et que tu restaures dans les cœurs la foi de ceux qui sont tournés vers Toi, qui sont peut-être troublés, ou qui sont dans des difficultés, je te prie que Tu leur montres que Tu es toujours le même, que tu es toujours vivant, et que ta Parole ne passera pas. Bénis-moi, Père saint, fortifie ma foi, fais du bien, guéris, confirme ta Parole par des miracles et des guérisons, au nom de Jésus, je t'en remercie, Seigneur. Amen.