TEXTE BIBLIQUE : Matthieu 18, 21-35
2) notre propre besoin de pardon
Depuis que Dieu nous a remis une si grande dette, honte à nous si nous osons tenir rigueur à quelqu’un pour une offense qu’elle soit réelle ou imaginaire ! Qu’importe si l’offense est vraiment haineuse car les péchés que notre frère peut commettre contre nous n’atteindront jamais la somme de nos péchés contre Dieu. Cela est si vrai que le Seigneur déclare ouvertement que si nous ne pardonnons pas à notre frère, Dieu ne pourra nous pardonner (Matt. 6 : 14, 15). Un Seigneur du moyen âge avait fait le serment de tirer vengeance d’un ennemi. Après avoir vainement tenté de l’en dissuader, le chapelain demanda au Duc de prier avec lui. Ils commencèrent la prière du Seigneur, le noble répétant chaque phrase après le serviteur de Dieu. Le Duc demeura silencieux quand vint la requête “pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons a ceux qui nous ont offensés”. Le Chapelain dit : “Dieu ne peut vous pardonner que lorsque vous aurez pardonné à votre ennemi. Par conséquent vous devez renoncer à cette prière ou renoncer à votre vengeance.... Car demander à Dieu de vous pardonner comme vous pardonnez aux autres, revient à demander à Dieu de “tirer vengeance de tous vos péchés”. Le Duc comprit l’argument, abandonna sa haine et termina la prière. Celui qui refuse de pardonner à son frère et qui dit quand même cette prière demande en réalité à Dieu de ne pas le pardonner. Et rappelons-nous que lorsque Dieu pardonne, il oublie. Aussi nous nous flétrissons du sceau de l’hypocrisie quand nous déclarons “Je puis pardonner mais je ne puis oublier”. Quelqu’un pourrait tout aussi bien dire “Je balaierai votre maison mais j’y laisserai la poussière en tas !“
3) Le devoir d’amour
Le pardon est dicté par l’amour qui nous interdit tout esprit de revanche et qui nous engage à rendre le bien pour le mal, à traiter l’offenseur avec courtoisie et bonté. Celui qui est touché par l’amour de Dieu, qui se souvient du pardon de Dieu et l’apprécie, ne peut garder rancune à celui qui l’a injurié ; il doit au contraire être pris de pitié pour lui. L’offenseur est le plus malheureux et par conséquent a besoin de compassion. La présence d’un esprit d’animosité est une preuve certaine d’un manque d’amour. On raconte qu’après avoir traversé une rivière à gué, un voyageur qui parcourait la Birmanie eut le corps couvert d’une multitude de sangsues qui absorbaient son sang. Son premier mouvement fut d’essayer de les arracher de sa peau mais son serviteur l’averti qu’un tel geste mettrait sa chair à vif. Il était préférable qu’elles tombent d’elles mêmes ; elles seraient alors inoffensives. L’indigène prépara un bain dans lequel il plaça certaines herbes. Dès que le voyageur fut dans ce bain les sangsues tombèrent. Toute offense qui demeure sans pardon est comme une sangsue qui sucerait la vie de l’âme. Le seul effort humain ne pourra jamais arracher le mal. Mais quand l’âme est inondée de la chaleur de l’amour divin, à travers la prière et la repentance alors les sangsues de l’âme tombent facilement.
4) La crainte d’un châtiment
Etes-vous un de ces chrétiens comptables qui dressent une liste de toutes les injures reçues ? Si oui votre attitude est comparable à celle du méchant serviteur. “Paie ce que tu me dois !“. Cependant, si vous cherchez le pardon divin, prenez votre livre de comptes et tirez un trait rouge sur chaque dette. Car; après avoir décrit le sort terrible du serviteur impitoyable Jésus déclare : “C’est ainsi que mon père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur”.
QUESTIONS de réflexions
1. - Quelle question amena la parabole du méchant serviteur ?
2. - Quelle fausse idée du pardon peut-on discerner dans la question de Pierre ?
3. - Dans la parabole, que symbolise le Roi?
4. - Que symbolise l’homme qui avait la grande dette ?
A SUIVRE.......
Article de l'Annuaire Chrétien
TEMOIGNAGE CHRETIEN :
MUSIQUE AVEC
ARTISTE: RON KENOLY
CHANT: SING OUT
Rédaction : Pasteur Henri K.
Coordonnateur du MIDEGUE
Directeur de l'ITHEB
