COMMENT SURMONTER LE DECOURAGEMENT ET REPRENDRE COURAGE (I)
© SdV Message n°1- Ce message fait partie d'une série de 2 messages (références C90 et C91). Il est le premier de la série.
INTRODUCTION
I- LA DEFINITION DU DECOURAGEMENT
II- L’ECHELLE DE VALEURS ET LES SORTES DE DECOURAGEMENT
III- LES EXEMPES BIBLIQUES
IV…………………….
INTRODUCTION
Ce soir, je voudrais vous parler d'un sujet qui est une plaie pour beaucoup de chrétiens, et comme le Seigneur veut nous guérir de toutes nos plaies et de tous nos problèmes, je pense qu'il sera bon de l'étudier. Je vais vous parler du découragement. Il arrive à tout le monde d'être découragé. Ce n'est peut-être pas normal par rapport à la norme du Seigneur, mais c'est humain, naturel par rapport à la nature humaine. Tant qu'on n'est pas encore arrivé à la pleine stature de Jésus, on passe par des moments de découragement et il ne faut surtout pas y rester. Il faut en sortir vite parce que l'ennemi en profite pour nous abattre et pour nous empêcher d'accomplir le plan du Seigneur. Quand on est découragé, aplati, abattu, le Seigneur ne peut pas faire son œuvre en nous et par nous. J'étais étonné, en faisant cette étude, de voir à quel point la Parole de Dieu parle de ce sujet. Du début à la fin de la Bible, le Seigneur passe beaucoup de temps à encourager son peuple parce que celui-ci se décourage souvent. Et le Seigneur le sachant, y a pourvu abondamment.
I- LA DEFINITION DU DECOURAGEMENT
Le découragement, qu'est-ce que c'est d'abord ? Si je peux donner une définition simple, le découragement provient du mot « cœur » au départ. Cela veut dire : une perte de cœur, au sens d'un manque de courage devant le danger ou l'effort, ou le combat à faire. « Ayez du cœur », on dit ayez du cœur, ayez du courage, c'est-à-dire : n'ayez pas la crainte ni de l'effort à faire, ni du danger, ni même de certains types de souffrance. Le Seigneur nous demande de ne pas nous décourager dans les épreuves que nous rencontrons car il nous a promis beaucoup de tribulations et beaucoup d'épreuves qui risquent d'être des sujets de découragement, si on ne sait pas exactement comment les prendre.
Ainsi, la première chose, c'est que le découragement est une perte de courage. On avait du courage, on avait de la vaillance, on avançait la tête haute et tout à coup, il se passe quelque chose qui nous fait perdre ce courage et l'on est découragé.
II- L’ECHELLE DE VALEURS ET LES SORTES DE DECOURAGEMENT
Il y a toute une échelle de valeurs du découragement. On peut avoir un petit découragement passager parce qu'il y a une difficulté qui se présente et puis on n'arrive pas du premier coup, mais celui-ci peut aller jusqu'à un découragement profond, jusqu'à la dépression même si ça va trop loin, ça peut aller jusqu'à toutes les formes d'angoisse associées à la déprime sous toutes ses formes. Ça peut aller très loin, le découragement. Donc, il faut le détecter très vite afin qu'il ne prenne pas les formes les plus graves. Plus on reste dans le découragement et plus il s'aggrave. Il ne part pas tout seul si nous ne faisons pas ce que nous avons à faire. Il ne faut pas tomber dans la dépression. Une fois qu'on est dans la dépression, on est dans un trou noir et on est vraiment en danger spirituel. Heureusement que le Seigneur est avec nous aussi dans ces circonstances-là !
Tout d'abord, je voudrais, pour nous chrétiens, bien faire la différence entre deux sortes de découragement. C'est très important de bien les distinguer. Il y a un découragement qui est un découragement charnel et un deuxième découragement qui est un découragement spirituel, enfin disons, plus spirituel. Le fait de se décourager dépend aussi des circonstances qu'on traverse et dépend de notre état spirituel. Mais il y a un découragement qui est vraiment un découragement charnel. C'est la chair qui se décourage. Tandis que le découragement que j'appelle spirituel, c'est l'esprit qui se décourage. C'est-à-dire que dans le premier cas, on a affaire à des chrétiens qui marchent par la chair et qui sont poussés par la chair à se décourager, par réaction charnelle, et dans le deuxième cas, on a des chrétiens qui marchent par l'esprit, qui sont en plein dans le plan du Seigneur et qui, à cause de certaines choses qui leur arrivent, voient leur puissance spirituelle diminuer, et à ce moment-là, ils tombent dans une forme de découragement différente de la première. Vous voyez la différence ? On va voir des exemples dans la Parole, puisque la Parole en parle.
En ce qui concerne le découragement charnel, il faut savoir que les hommes charnels se découragent au contact de la Parole de Dieu. Si nous marchons dans la chair, si nous ne marchons pas par l'Esprit, si nous ne marchons pas par la foi, si nous sommes des chrétiens tièdes, si nous ne sommes pas des chrétiens consacrés, si nous sommes des chrétiens qui sont avec un pied dans le monde et un pied dans le Seigneur ou dans l'église, quand la Parole de Dieu nous est adressée d'une manière claire, nette et pure, elle décourage ceux qui marchent dans la chair. Ils se disent : "Oh, le Seigneur place la barre trop haut. On n'y arrivera jamais, et puis moi, je me vois dans quel état, là..." Mais c'est beaucoup trop haut, non pas parce que le Seigneur place la barre très haute mais parce que moi, je place la mienne trop bas. Je marche dans la chair, je n'ai pas fait de consécration vraiment totale au Seigneur, donc, je ne peux pas recevoir toute son aide spirituelle pour me permettre d'accomplir toute sa volonté.
III- LES EXEMPES BIBLIQUES
- JOSUE ET CALEB
Par exemple, regardez dans Josué 14, je lirai à partir du verset 7. C'est Caleb qui parle et qui dit ceci : "J'étais âgé de quarante ans lorsque Moïse, serviteur de l'Eternel, m'envoya de Qadech-Barnéa pour explorer le pays". Ils allaient entrer dans un beau pays, mais il était plein de géants et d'ennemis. Alors ils vont explorer. "Je lui fis un rapport avec droiture de coeur". Josué et Caleb étaient les deux seuls qui ont fait un bon rapport pour encourager les frères. "Mes frères qui étaient montés avec moi (c'est-à-dire les dix autres) découragèrent le peuple, mais moi, je suivis pleinement la voie de l'Eternel mon Dieu".
Ici vous avez deux exemples : Josué et Caleb marchaient par l'esprit, ils étaient dans la foi. Ils ont vu le pays comme les dix autres, ils ont vu les villes fortifiées, les géants, etc…, mais parce qu'ils marchaient par l'esprit, ils ne se sont absolument pas découragés de voir les difficultés, ils savaient sur qui ils s'appuyaient. Tandis que les dix qui marchaient par la chair, qui étaient incrédules et qui avaient peur, ils ont vu ces mêmes difficultés et au lieu d'avoir la même réaction que les deux premiers, ils se sont découragés parce qu'ils ont perdu de vue le Seigneur et sa Parole et ils ont fait un rapport qui a découragé les autres. Tout le peuple a été découragé, ça veut dire que le peuple n'était pas dans un état spirituel extrêmement élevé. Ils ont préféré écouter les dix qui faisaient un mauvais rapport incrédule, plutôt que les deux qui leur disaient : "Mais ce n'est rien, le Seigneur est avec nous. Nous allons vaincre parce que Dieu est avec nous".
Ce n'est pas ce que nos yeux voient qui compte, nos sens ou nos difficultés. Ce qui compte, c'est l'état de notre cœur et c'est la présence de Dieu avec nous. Ainsi, quand nous sommes dans la difficulté, si nous marchons par l'esprit et si nous sommes remplis de la présence du Seigneur et de sa Parole, ce ne sont pas les obstacles qui vont nous empêcher de nous lever. Rien ne nous empêchera de dire : "Franchissons l'obstacle parce que Dieu est avec nous". Vous voyez là les deux exemples : il y a le premier, Josué et Caleb qui marchaient par l'esprit, qui eux, ne se sont pas découragés. A un autre moment, Josué va se décourager, on le verra un peu plus loin. Mais en tout cas, là, ils ont fait un rapport s'appuyant sur l'Eternel, ils n'ont pas été découragés. Les autres, qui n'avaient pas confiance en Dieu, se sont arrêtés aux choses qu'ils ont vues et ne marchant pas par l'Esprit du Seigneur, ils se sont découragés. Ils n'ont pas pu aller plus loin. Ils n'ont pas écouté la Parole du Seigneur qui leur était annoncée. Là, ils ont refusé de combattre, puisque Dieu leur demandait de combattre, d'entrer dans le pays et de chasser ces géants en s'appuyant sur lui. Ils ont refusé de combattre parce qu'ils étaient découragés.
JEREMIE
Un autre exemple, dans Jérémie 38, c'est lorsque Jérusalem est assiégée. La Parole de Dieu était donnée par le prophète Jérémie pour dire à ceux qui étaient assiégés : "Rendez-vous aux Assyriens et vous ne serez pas détruits". Ici la Parole de Dieu dit le contraire de l'exemple précédent. Avec Josué, Dieu avait dit : "Attaquez-les", alors que là, la Parole de Dieu leur dit par Jérémie : "Ne les attaquez pas, rendez-vous" parce que les Assyriens entouraient Jérusalem pour l'attaquer. Donc, dans Jérémie 38 et au verset 2, Jérémie parle au nom de l'Eternel. "Ainsi parle l'Eternel. Celui qui restera dans cette ville mourra par l'épée, la famine ou la peste, mais celui qui sortira pour se rendre aux Chaldéens aura la vie sauve. Sa vie sera son butin et il vivra." Verset 4 : "Et les chefs dirent au roi : "Que cet homme soit mis à mort car il décourage les hommes de guerre qui restent dans cette ville et tout le peuple en leur tenant de pareils discours ! Cet homme ne cherche pas le bien de ce peuple, il ne veut que son malheur." Là, c'était l'inverse : les hommes de guerre avaient du courage pour se défendre contre les Assyriens, mais ce n'était pas la volonté de Dieu. Parce qu'ils vivaient dans le péché, ils n'étaient pas dans l'Esprit du Seigneur, ils avaient un courage charnel. Les ennemis arrivaient pour détruire la ville, le prophète le savait, et Dieu par la bouche du prophète dit : "Laissez tomber votre courage humain qui ne vous sert à rien, rendez-vous, sinon, ils seront plus forts que vous, ils vont tout détruire". Et eux, comme ils étaient dans la chair, ils disaient : "Mais cet homme est en train de décourager le peuple. Allons, on va les attaquer, on sera plus fort qu'eux, il faut les mettre à mort". Alors que c'était Dieu qui disait : "Stop !"
Dans le premier cas, Dieu disait à Josué : "Allez !" Ils n'ont pas voulu. Ici, Dieu leur dit : "Arrêtez !" et ils refusent aussi. Mais dans les deux cas, ils ont eu une réaction charnelle car c'était bien la Parole de Dieu qui était annoncée par la bouche de Josué pour les encourager à attaquer et ils n'ont pas voulu. Ils se sont découragés à cause des difficultés. Alors que là, ils se découragent à cause de la Parole de Dieu qui leur est annoncée pour leur dire : "Stop !"
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que dans les deux cas, le peuple n'était pas en communion avec Dieu. La première fois, ils ont eu peur des ennemis, c'était la chair qui leur donnait cette peur parce qu'ils n'étaient pas en communion avec Dieu. La deuxième fois, c'était la chair qui leur donnait un faux courage, ce n'était pas un vrai courage spirituel. Parce que vous savez, la chair peut être courageuse. Il y a des hommes qui ne connaissent pas Dieu qui se font tuer pour leur pays, tuer pour leur famille, tuer pour des tas de causes, pleins de courage humain. Ce que le Seigneur veut, c'est que nous, chrétiens, nous soyons à l'écoute de sa Parole et que nous soyons remplis de son courage à lui pour faire ce qu'il nous demande. Là, ce n'était pas ce que Dieu leur demandait. Laisse tomber ton courage humain ou laisse tomber ta crainte humaine. Ce que Dieu veut, c'est que tu marches par l'esprit, que tu sois à l'écoute de ce que Dieu dit pour faire sa volonté.
JOSUE
Autre exemple de découragement charnel : la peur du combat. C'était le cas dans Josué, mais là, ils ne marchaient pas par l'esprit. Cependant, on peut marcher par l'esprit et avoir aussi peur de combattre parce que la difficulté est quand même grande. On n'est pas forcément dans le péché, on est devant une grande difficulté, on a besoin d'un renouveau de foi, d'un renouveau de la présence du Seigneur pour nous encourager. Mais si on a peur du combat, on entre dans le découragement. Il y a un combat devant nous. Qui n'a pas de combat ? Si vous avez peur du combat à mener, vous êtes déjà dans le découragement.
DAVID
Dans 1 Samuel au chapitre 17 et au verset 32, c'est le combat contre les Philistins, lorsque Goliath venait lancer un défit à l'armée de L'Eternel. Personne n'ose le combattre quand David le jeune berger arrive : un jeune berger sans force qui n'était pas un guerrier, quoiqu'ayant la force de l'Eternel avec lui, et qui n'arrivait même pas à mettre l'armure de Saül sur lui. Au verset 32, David dit à Saül : "Que personne ne se décourage à la vue de ce Philistin ! Ton serviteur ira se battre avec lui. Saül dit à David : Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant et c'est un homme de guerre dès sa jeunesse." Et un peu plus loin, David lui répond au verset 37 : "L'Eternel qui m'a délivré de la griffe du lion et de la patte de l'ours me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David : Va et que l'Eternel soit avec toi." Par contre il n'y est pas allé, lui, car c'est plus facile de dire à son frère ou à sa soeur : "Va, que Dieu te bénisse".
LA SUITE DEMAIN..........QUE DIEU TE BENISSE.