ENSEIGNEMENT 1 - LE CHRISTIANISME EST-IL DEMODE ?
Cette déclaration a fait scandale en dépit de toutes les déclarations qui furent données depuis. Quoi que vous pensiez de ces jeunes Anglais chevelus, il faut reconnaître que beaucoup d'adolescents placent les Beatles avant Jésus-Christ. John Lennon a peut-être fondé son affirmation sur une comparaison entre la somme d'argent que les jeunes dépensent pour acheter leurs disques et celle qu'ils donnent à leur église
Avant de s'attaquer aux Beatles et d'en faire des boucs émissaires de nos propres échecs, nous devrions nous poser quelques questions. Combien parmi nous sont allés à l'église dimanche dernier? Combien cette semaine ont donné plus d'argent soutenir l'église que pour augmenter notre superflu? Combien de temps passons-nous à lire la Bible et à prier en comparaison du temps que nous passons à regarder la télévision?
Lorsque nous y réfléchissons, nous devons admettre que John Lennon n'avait pas tort. Certains chefs religieux commencent même à parler de l'époque post-chrétienne et d'autres prétendent que le christianisme biblique n'est plus adapté à notre vingtième siècle. J'ai lu des extraits d'un sermon prêché lors d'une série de conférences organisées par une célèbre dénomination religieuse américaine. Le conférencier avait déclaré: "Les enseignements de Jésus ne sont pas adaptés aux problèmes qui assaillent le monde moderne." Il me semble qu'un pasteur faisant une telle déclaration est beaucoup plus dangereux qu'un Beatle.
Ils sont de plus en plus nombreux ceux qui affirment froidement et clairement que l'enseignement de Jésus-Christ et de ses apôtres, donné il y a deux mille ans, ne convient pas aux conditions de vie actuelles. Ils prétendent qu'un tel enseignement est démodé et que nous devrions l'ignorer. Ce mépris si répandu envers les enseignements de Jésus-Christ est pour une grande part responsable du petit nombre de fidèles qui fréquentent les églises en Europe. C'est peut-être aussi un des facteurs de l'accroissement affolent de la criminalité mondiale. C'est certainement une des raisons fondamentales de l'effondrement de la moralité et de la recherche effrénée du plaisir quel qu'il soit.
Un soir, à la télé, j'ai entendu un jeune homme qui déclarait, un verre d'alcool à la main: "Mangeons et buvons, car demain nous mourrons." Tout le monde but et rit avec lui. Personne ne semble avoir pensé sérieusement à la phrase qu'il avait dite: "...car demain nous mourrons."
(I Corinthiens 15.32) La Bible nous enseigne qu'après la mort vient le jugement (Hébreux 9.27), et le monde entier, en cet instant, s'avance vers le jugement. Des millions de gens se demandent pourquoi il y a tant d'inquiétude, d'agitation, de conflits de révolutions et de bouleversements dans le monde aujourd'hui. En considérant toute cette agitation et tous les dangers que court le monde, nous nous posons inlassablement cette question: "Pourquoi?" J'ai demandé une fois à un chef d'État pourquoi il ne disait pas la vérité aux gens de son pays, rien que la stricte vérité sur la condition dans laquelle se trouve le monde. "Si je leur disais la vérité, répondit-il, ils seraient pris de panique." Presque tous les chefs politiques avec sont pessimistes sur l'avenir de la race humaine. La raison
Pourquoi l'homme s'est il engagé dans une telle impasse? Pourquoi ce pessimisme et ce désespoir? C'est parce que les hommes et les nations ne veulent plus tenir compte de l'enseignement et des avertissements de Jésus-Christ. Il pensent que son enseignement est démodé et que ses avertissements peuvent être ignorés et négligés impunément. Ces gens veulent ignorer le fait que notre Dieu est, comme l'à écrit le prophète Jérémie, un Dieu puissant. "Tu as les yeux ouverts sur toutes les voies des enfants des hommes, pour le fruit de ses oeuvres." (Jérémie 32.19) Le jour vient où les nations du monde regretteront amèrement d'avoir refusé d'observer les enseignements et les avertissements qu'il a donnés, et qui sont aussi actuels aujourd'hui qu'au moment où Il les a prononcés. Les enseignements du Christ sont actuels
Considérons les plus importants des enseignements de notre Seigneur dans leur application aux conditions actuelles. Nous les trouvons dans la réponse qu'il fit au scribe qui demandait: "Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi." (Matth 22.36) Voici la réponse du Christ: "Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C'est là le commandement le plus grand et le plus important. Et voici le second commandement qui est d'une importance semblable: Tu dois aimer ton prochain comme toi-même." (Matth 22.27-39) "Il n'y a pas d'autre commandement plus important que ces deux-là." (Marc 12.31) Voilà la réponse au monde d'aujourd'hui: "Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu -- Tu dois aimer ton prochain." Cet enseignement n'est pas démodé, il est tout à fait adapté à notre époque. C'est ainsi seulement que nous pourrons résoudre les problèmes individuels ou collectifs. Si nous aimons Dieu de tout notre cœur, nous serons capables d'aimer nos voisins. Notre amour véritable se manifestera dans le service -- non seulement en chantant des cantiques, en allant à l'église ou même en priant -- mais en essayant de toute notre force de prouver notre amour en obéissant à la volonté de notre Père céleste. Cet amour pour Dieu fut le principe directement et le suprême désir de Jésus-Christ quand il vécut comme un Homme parmi les hommes, ici-bas, sur la terre. "Ma nourriture, a-t-Il dit, est d'obéir à la volonté de celui qui donné à faire" (Jn 4.34) "Je suis descendu du ciel pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé." (Jn 6.38) A Gethsémané, dans l'agonie, Il priait afin d'avoir la force d'accomplir la volonté du Père, même si cela représentait pour Lui une mort atroce sur la Croix. "Que ce ne soit pas la volonté qui se fasse, priait-Il, mais la tienne."
(Luc 22.42) Ceci devrait être le désir suprême de chaque vrai disciple de Jésus-Christ. Le test de notre amour pour Dieu, c'est notre obéissance à sa volonté -- un désir d'accomplir la volonté de Dieu dans chaque détail de notre vie, quel que soit le prix à payer. C'est également important
La seconde partie du commandement dit: "Tu dois aimer ton prochain comme toi-même." Y a-t-il, dans toute la littérature, un passage qui soit plus adapté et plus actuel que celui-ci? Cette déclaration du Christ s'applique aux individus et aux nations. Mais comme le scribe de l'ancien temps, nous demandons: "Oui est mon prochain?" (Luc 10.29) Pour répondre à la question du scribe, Jésus raconta la parabole du bon Samaritain. Il voulait montrer que notre prochain, c'est l'homme, la femme ou l'enfant qui a besoin de notre aide et de notre sympathie. Votre prochain dans le besoin peut habiter la maison ou l'appartement voisin du vôtre. Il se peut qu'il soit âgés, solitaire et sans ami. Il a besoin de votre aide, de votre sympathie et de votre amour.
Un des problèmes psychologiques les plus importants qui affectent notre monde, c'est la solitude et un des ministères les plus grands qu'une personne puisse accomplir c'est simplement de bien savoir écouter. Beaucoup de gens meurent d'envie non seulement d'être aimés mais d'avoir quelqu'un à qui parler. Ceux qui soupirent si désespérément après la paix et qui craignent tant la possibilité d'une autre guerre mondiale devraient écouter les enseignements du Christ sur l'amour. Les paroles du Christ ne sont pas seulement adaptées aux conditions d'aujourd'hui, mais elles sont d'une manière absolue la seule solution finale possible. Son enseignement pourrait apaiser toutes agitation, tous les soulèvements et toute l'inquiétude du monde. Si ses ordres étaient obéis honnêtement, aucune nation ne s'élèverait contre une autre, il n'y aurait plus de dépenses inutiles pour l'armement: l'armée, la marine et l'aviation militaires supprimées. Les affamés auraient à manger, les gens déplacés pourrait s'établir en paix, les préjugés sociaux disparaîtraient, la haine et la jalousie feraient place à la paix et à la joie. Certaines personnes se demandent pourquoi il faut aimer Dieu. Jean, dans sa première épître, nous en donne la raison: "Nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier... et a envoyé son Fils pour que, grâce à lui, nos péchés soient pardonnés." (I Jn 4.19 et 10)
Dieu nous a aimés le premier au point qu'Il "n'a même pas refusé son propre Fils, mais qu'il l'a livré pour nous tous." (Romains 8.32) Ainsi nous aimons Dieu parce qu'il nous a aimés le premier. Quand nous aimons Dieu de tout notre cœur, alors nous sommes capables d'aimer notre prochain. Ce dont le monde a besoin aujourd'hui, ce n'est pas de nouvelles découvertes scientifiques, de perfectionnements techniques, de puissance accrue, ni même de davantage de prédication -- notre plus grand besoin c'est l'amour. Et la seule manière par laquelle l'amour peut nous être donné, c'est par un acte surnaturel du Saint-Esprit qui transforme les vies.
Vous pouvez passer de l'obscurité de la haine à la lumière éclatante de l'amour en Jésus-Christ. Dieu peut vous faire cadeau de ce don du Saint-Esprit. Cependant, cela coûte quelque chose: vous devez vous repentir de vos péchés et recevoir Jésus-Christ comme votre Seigneur et votre Sauveur. Si vous acceptez de faire cela, Dieu vous donnera son amour.
L'amour que Dieu donne n'est pas l'amour que nous trouvons ordinairement dans le monde d'aujourd'hui. Quand les auteurs du Nouveau Testament ont voulu décrire l'amour de Dieu, ils ont dû inventer un mot nouveau -- agapé. Cet "agapé", c'est l'amour de Dieu implanté dans nos cœurs. Ainsi, quand nous aimons notre prochain, ce n'est pas une manifestation de notre amour naturel, c'est Dieu qui aime au travers de nous. Cette capacité d'aimer peut vous être donnée maintenant si vous placez votre foi et votre confiance en Lui.
Ainsi, pour répondre aux Beatles et à tous ceux qui peuvent penser que le christianisme est dépassé, je dirai qu'en cette période dangereuse de l'histoire il est plus actuel qu'il ne l'a jamais été.
ENSEIGNEMENT 2 - LA SEXUALITE DANS LA BIBLE
L'immoralité sexuelle :
Parmi la jeunesse d'Europe occidentale et d'Amérique se répand une mode qu'on nomme "love-in". C'est la manière actuelle des jeunes de dire qu'ils veulent la liberté sexuelle. Les enfants d'Israël de l'ancien temps pratiquèrent aussi une sorte de "love in" : ils se rassemblèrent autour d'un veau d'or, au pied du Mont-Sinaï, dansèrent et s'amusèrent.
Certains enlevèrent leurs vêtements. Et c'est alors que Moïse descendit de la montagne avec les Dix commandements gravés sur des tables de pierre, et les leur fit connaître. L'un de ces commandements disait : "Ne commets pas d'adultère." Il me semble que nous avons besoin aujourd'hui d'un autre Moïse, qui descende avec la Loi et qui redise : "Ne commettez pas d'immoralité sexuelle".
Qu'est-ce que la sexualité?
Pourquoi Dieu nous l'a-t-il donnée? Nulle part dans la Bible, le sexe n'est assimilé comme tel au péché. Nulle part non plus, la Bible n'adopte une attitude prude à son égard. La Bible est un des livres au monde qui en parle avec le plus de franchise. Elle dit que Dieu nous créa homme et femme, qu'il regarda à tout ce qu'il avait fait, et qu'il vit que cela était bon. L'apôtre Paul appelle le corps humain le temple du Saint-Esprit. D'une manière ou d'une autre, dans le courant du XIXème siècle, les gens commencèrent à penser que le corps était mauvais, et qu'il y avait quelque chose de mal et de sale dans la sexualité. Ils réprimèrent trop leurs sentiments, et maintenant nous vivons une époque de réaction violente.
1. Pour propager la race humaine
2. Pour manifester à son plus haut point le vrai amour dans le mariage
3. Pour exprimer l'unité entre l'homme et la femme.
La Bible nous dit:

Nous sommes séparés de Dieu :
Dieu a institué le mariage dans le jardin d'Eden, et Il a sanctifié la sexualité au sein du mariage. Mais quelque chose s'est passé. Il y a eu une tragédie : l'homme s'est révolté contre Dieu, et cette rébellion a élevé un mur entre Dieu et l'homme. La révolte contre Dieu s'appelle le péché. C'est une maladie, et chacun d'entre nous en est affecté. La Bible dit qu'un voile est jeté devant nos esprits, et que nous sommes aveuglés par le "prince de ce monde". Le péché affecte non seulement notre vie intellectuelle, mais également notre relation avec Dieu. Il nous sépare de Dieu. Nous sommes donc spirituellement morts -- ou morts par rapport à Dieu.
C'est pourquoi certaines personnes se réfugient dans l'alcool, la drogue ou les aventures sexuelles immorales. Nous recherchons le bonheur et la paix : nous étions faits pour vivre en communion avec Dieu, et sans Lui nous ne trouverons jamais le bonheur.
Le péché affecte également la vie sexuelle : elle s'est pervertie. On a commencé à l'utiliser à d'autres fins que celles pour lesquelles Dieu l'avait créée. La convoitise s'y attache. Il y a une grande différence dans la Bible entre les mots "amour" et "convoitise".
Des milliers de jeunes pensent qu'ils sont amoureux, quand seule une attirance physique les a rapprochés. Un tel désir physique conduit souvent à la convoitise.
Aujourd'hui, on utilise l'érotisme pour vendre n'importe quoi, du savon à l'automobile. Nous y pensons constamment, et nous en parlons jusqu'à en être obsédés.
Comprenez bien ceci : il n'y a rien de mal dans la sexualité en elle-même. Dieu nous l'a donnée. Pourtant, la Bible donne certaines règles à son égard, car, si nous l'utilisons mal, elle nous détruira. Mais Dieu n'est pas un ogre qui nous menace sans cesse, et qui nous tape sur la tête chaque fois que nous nous amusons. Il n'est pas un trouble-fête, répétant : "tu ne peux pas faire ceci", ou : "tu ne dois pas faire cela". Dieu, cependant, nous a donné des règles pour notre bien. Il sait ce qui est bon pour nous psychologiquement, physiquement et spirituellement. Nous ne pouvons pas briser impunément les lois de Dieu.
Dieu a dit que si nous voulions la plénitude dans la vie, un mariage heureux et un foyer harmonieux, nous devions observer ses lois. Oui, il est mal d'avoir des relations sexuelles en dehors du mariage. C'est un péché, et la Bible nous dit de ne pas nous y adonner. Rien n'est condamné plus sévèrement dans la Bible que le péché d'immoralité.
Pourquoi Dieu donne-t-Il des ordres?
Premièrement. Il le fait pour protéger le mariage que les gens contracteront plus tard : 50 pour cent des mariages de couples de moins de vingt ans sont des mariages forcés, et, dans bien des cas, les conjoints sont très mal assortis. La moitié de ces mariages sont brisés dans les deux ans qui suivent. Si nous commettons l'immoralité avant le mariage, celui-ci en sera affecté plus tard, comme tout psychiatre ou tout pasteur qui doit s'occuper de problèmes conjugaux vous le dira.
Deuxièmement. Dieu nous donne ce commandement pour protéger nos corps. Le Dr Arthur C. Curtis, professeur de dermatologie à l'Université de Michigan, a dit récemment : "L'épidémie de maladies vénériennes parmi les jeunes a pris des proportions monumentales. Les naissances illégitimes ont doublé ces dix dernières années."
Troisièmement. Dieu a voulu qu'il en soit ainsi, pour nous protéger psychologiquement. Le psychiatre en chef d'une grande université m'a dit que la moitié des étudiants qui venaient le consulter souffraient de culpabilité dans le domaine sexuel. Il y a une loi morale inscrite au fond de notre nature. L'immoralité conduit à des troubles affectifs, et à un sentiment d'insécurité. La prétendue "libération par le sexe" ne crée que des problèmes plus profonds.
Le premier acte immoral n'est jamais oublié. La Bible dit que l'immoralité mène en enfer, et croyez-moi, cela est sérieux.
Quatrièmement. Dieu nous a donné ce commandement, afin de protéger et fortifier la sociéte. Les problèmes moraux peuvent détruire la trame d'un pays. Rome et bien d'autres civilisations du passé devinrent tellement immorales que la vie nationale en fut troublée, et que le jugement de Dieu descendit sur elles. Bien des gens disent aujourd'hui que l'immoralité est admissible dans certaines circonstances. Moi, je vous dis : selon la Parole de Dieu, elle n'est jamais admissible dans aucune circonstance. Vous pouvez abaisser vos critères de jugement si vous voulez vous conformer au temps présent, mais le Dieu Tout-Puissant n'a jamais abaissé ses exigences. Vous pouvez agir contre sa Loi si vous le voulez, mais vous vous effondrerez devant le jugement de Dieu dans cette vie et dans la vie à venir. On peut commettre une immoralité de bien d'autres manières que par un contact sexuel, dit la Bible : par l'imagination, par la parole, par l'habillement, par la lecture d'ouvrages pornographiques, ou en allant voir des spectacles licencieux. "Eternel, mets une garde à ma bouche."
Quelques suggestions :
Mais vous me direz peut-être : "Que pouvons-nous faire?" Nous sommes jeunes, et nous avons en nous cette extraordinaire énergie. Que devons-nous en faire? Je pense qu'il est très difficile pour un jeune homme ou une jeune fille de vivre d'une manière pure en dehors de Jésus-Christ. Assurez-vous, d'abord, de connaître Jésus comme votre Sauveur. Ce qui doit caractériser le chrétien, c'est le contrôle de soi et l'autodisciple. Avec Christ, nous avons des forces surnaturelles qui nous aident à résister à la tentation.
J'ai quelques suggestions à vous faire sur les problèmes sexuels :
Si vous frayez avec des gens aux moeurs peu convenables, vous serez influencé par leur attitude. La Bible dit :


Vous ne pouvez empêcher le premier regard, mais abstenez-vous du second, c'est lui qui devient de la convoitise. "Mais, direz-vous, je ne peux pas résister à la tentation." Oui, vous pouvez y résister. Dieu ne permettra jamais que vous soyez tenté au-delà de votre capacité de résistance. Il vous trouvera un moyen d'en sortir :

Si Christ vit dans votre coeur, vous pouvez très bien ne pas céder à la tentation. Mais si vous n'êtes pas chrétien, il est évident que votre résistance est en danger. Vous avez peut-être des principes moraux, mais ils s'émoussent vite, et alors vous cédez. Pour celui qui croit véritablement au Seigneur Jésus-Christ, il y a moyen d'échapper :
C'est le Saint-Esprit qui le donne.
Abstenez-vous des plaisanteries obscènes et des histoires douteuses.
C'est devant Dieu que vous devez décider comment vous vêtir. Une jeune fille, qui s'était convertie dans une de nos campagnes d'évangélisation, nous écrivit : "A partir de maintenant, je vais m'habiller comme si c'était Jésus qui m'accompagnait."
Une très grande quantité de publications actuelles jouent sur l'érotisme pour augmenter leur tirage.
Le Dr O. Hobart Mowrer, de l'Université de l'Illinois, a écrit dans son ouvrage The New Group Therapy : "Il est intéressant de se demander dans quelle mesure ceux qui défendent ouvertement ou d'une manière détournée la nouvelle liberté de la femme prennent leurs responsabilités, quand cette liberté agit comme un boomerang. Peut-être suis-je mal informé, mais, pour autant que je sache, les producteurs de cinéma, les auteurs de romans obscènes, les artistes, les fabricants de parfums et de liqueurs ne fondent ni ne soutiennent les foyers pour mères célibataires, les services de protection pour les enfants illégitimes, les cliniques spécialisées dans le traitement des maladies vénériennes, ou les hôpitaux psychiatriques où aboutissent ceux dont ils ont contribué à miner la vie."
Le roi David a commencé à avoir des ennuis quand il est resté sans rien faire dans son palais, alors que les autres se battaient pour lui. C'est à ce moment-là qu'il vit Bath-Schéba. Aujourd'hui, nous avons toujours plus de temps libre à notre disposition. Si nous faisons exécuter la plus grande partie de notre travail par des machines, il se pourrait que nous allions au-devant de dangers moraux sérieux. Lisez les Saintes Ecritures. Le psalmiste a dit:

Apprenez des passages de la Bible par coeur, et quand vient la tentation, citez-les. La Parole de Dieu est une arme contre laquelle le diable ne peut résister. Acceptez Jésus-Christ dans votre coeur et dans votre vie.
Le connaissez-vous comme votre Sauveur ?
J'aimerais vous dire que Dieu vous aime, et qu'une ferme confiance en Dieu garde un homme et une femme contre l'immoralité.
Vous n'avez pas la force par vous-même. Vous dites peut-être : "Je crains bien d'être coupable. J'ai enfreint ce commandemant d'immoralité." Chacun d'entre nous a fauté. Nous n'avons pas la force par nous-mêmes de garder ce commandement, ni aucun des neuf autres. Mais à la Croix de Christ, nous trouvons le pardon pour le passé et une force nouvelle pour vivre l'avenir avec pureté. Vous souvenez-vous de la femme pécheresse qui mouilla les pieds de Jésus avec ses larmes? Elle reçut Jésus comme son Seigneur, et Il lui dit:

Il veut vous dire la même chose aujourd'hui. Christ est mort sur la Croix pour vous. Il a versé son sang pour vous. Mais vous devez Le recevoir pour vous-même. Bien des jeunes comptent sur la religion de leurs parents. Ils ont été élevés dans l'Eglise, mais n'ont jamais vraiment reçu Jésus-Christ en eux-mêmes. Ils ne sont pas sûrs d'être prêts à rencontrer Dieu. Que faut-il faire? Il faut s'approcher de Christ par la foi. Jésus a dit:

Il a déclaré que, si l'homme ne se convertissait pas et ne devenait pas comme un petit enfants, il ne pouvait entrer dans le royaume de Dieu. Que veut dire "se convertir"? Cela veut dire "changer". Je veux changer ma manière de vivre et mon attitude. Je veux laisser Christ avoir la première place à partir de maintenant, voilà ce que cela signifie. Assurez-vous, non seulement que votre coeur est en règle avec Dieu, mais qu'il est aussi consacré, c'est-à-dire "mis à part". Vous devez offrir votre corps à Dieu. Nous ne pouvons pas être consacrés à Dieu sans lui donner notre corps aussi. Prenez votre corps, vos mains, vos pieds, tout votre être, et offrez-le à Christ. Alors, ces énergies extraordinaires qui sont en vous, une fois consacrées à Christ, feront de vous un chrétien dynamique. Ne vous conformez pas à ce monde. Vous pensez peut-être : "Tout le monde le fait." L'Apôtre vous dit de ne pas mettre votre confiance dans les pratiques humaines.(cf. Philippiens 3)
Quand nous recevons Christ comme Sauveur, nous avons en nous deux natures, la nature de la chair qui est encore présente, et la nouvelle nature que Dieu nous donne par la régénération.
Ces deux natures luttent pour nous dominer. La Bible nous dit que nous devons remettre tout ce que nous avons, tout notre corps, au Saint-Esprit, afin qu'il puisse nous dominer à chaque instant de la journée. Alors, dit la Bible, le péché n'aura plus d'emprise sur vous, mais vous serez renouvelé dans votre esprit par l'Esprit qui était en Christ. Vous avez besoin de Christ aujourd'hui. Je vous demande de Le recevoir par la foi.


Des millions de personnes admettent aujourd'hui, sans se poser de questions, les éléments fondamentaux de la foi chrétienne. Cependant, il y a également une quantité innombrable de gens qui ignorent, autant que les païens, le chemin du salut tel que l'enseigne le Nouveau Testament. La Bible nous dit que Dieu a fait le chemin du salut si simple que "ceux qui le suivront, même les insensés, ne pourront s'égarer".

Mais connaître Christ, la Croix et le chemin du salut est une chose, se l'approprier est une autre chose. Des milliers de personnes ont une compréhension intellectuelle de la foi chrétienne, mais ne connaissent pas Christ personnellement. J'aimerais vous expliquer, très clairement, comment on peut obtenir l'assurance du salut.
Vous devez, tout d'abord, reconnaître que vous avez besoin du salut. Vous ne viendrez jamais à Christ, à moins d'être convaincu d'avoir besoin de Lui. Si vous êtes satisfait de vous-même, et que vous pensiez être capable de vivre par votre propre force, vous ne rencontrerez probablement jamais Jésus-Christ face à face. Une lecture des Évangiles vous révélera qu'Il ne répondait qu'à l'appel de ceux qui étaient conscients de leurs besoins. Il ne s'impose pas à ceux qui se sentent suffisants, justes et satisfaits d'eux-mêmes. Il s'est arrêté pour ouvrir les yeux de l'aveugle Bartimée qui s'était écrié: "Jésus, aie pitié de moi!"

Il a donné l'eau de la vie à la Samaritaine qui lui avait demandé : "Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif." Jean 4.15 Il a immédiatement tendu la main à Pierre qui s'enfonçait, parce qu'il lui avait crié: "Seigneur, sauve-moi!"
Nous n'avons pas d'exemple nous montrant Christ refuser son aide à ceux qui voyaient en Lui la réponse à leurs besoins les plus profonds. Mais en aucun cas Jésus ne s'impose à une personne qui refuse sa présence et sa puissance. Vous devez reconnaître votre état de péché et votre indigence spirituelle, avant que Christ puisse vous répondre. Il a dit : "Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs."

Avant de pouvoir être sauvé, vous devez vous rendre compte que vous êtes perdu; avant d'être pardonné, que vous avez péché; avant de vous convertir, que vous allez dans la fausse direction. Bien des promesses divines dépendent d'une condition humaine. " A tous ceux qui ont reçu Jésus, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu."

Si nous marchons dans la lumière... le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché


Une promesse nous est faite, si nous remplissons les conditions de Dieu. Nous devons être réceptifs avant de recevoir Christ, nous devons marcher dans la lumière avant d'être purifiés, et nous devons confesser avant d'être pardonnés. La Bible nous enseigne que "tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu"
Vous n'avez peut-être jamais senti que vous étiez pécheur. Il est possible que vous n'ayez jamais commis un acte immoral grossier. Cependant, vous devez admettre l'enseignement de la Parole de Dieu, qui dit que vous n'avez pas répondu aux exigences de Dieu. Vous devez le faire par la foi. Peut-être que vous ne le sentez pas, ni ne le savez, mais par la foi vous devez accepter le fait que vous êtes pécheur. Même les personnes les meilleures qui aient vécu étaient pécheresses, excepté Jésus-Christ, bien sûr.
- Esaïe, le grand prophète, considérant la pureté et la sainteté de Dieu, s'écriait: "Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures."

- Job, qui avait souffert longtemps à cause de sa foi en Dieu, a dit: "Je me condamne et je me repens."

- Pierre, le grand apôtre qui a accepté d'être crucifié pour son Sauveur, a déclaré: "Je suis un homme pécheur."

Nous sommes ainsi tous pécheurs aux yeux de Dieu. Nous devons reconnaître nos péchés, et accepter de les confesser à Dieu. Lorsque nous souffrons physiquement, nous allons consulter un médecin. Quand nous admettons que nous sommes malades moralement et spirituellement, nous devons aller vers le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ. Il est le seul, au ciel ou sur la terre, qui puisse démêler les problèmes complexes du cœur humain. Si les hommes voulaient se rendre compte que le problème fondamental du monde est spirituel et moral, ce serait le premier pas vers la paix. Dans les grandes délibérations à l'échelle mondiale, on refait toujours la même faute: on s'occupe d'effets plutôt que de cause. La cause, c'est le péché. C'est la faute que beaucoup d'entre vous vous commettez dans votre propre vie: vous avez pensé que votre problème était le résultat d'un mariage malheureux, de conditions de travail déplorables, ou que vos ennuis étaient d'ordre physique ou psychologique, alors que le vrai problème est dans votre âme.
Vous avez offensé Dieu par votre péché, et vous n'avez pas trouvé la force de vivre la vie que vous saviez devoir être la bonne. Au moment où vous reconnaissez votre besoin, et où vous acceptez de vous tourner vers Christ par la foi, vous faites le premier pas vers le salut et la rédemption. Vous devez ensuite comprendre ce qu'est la Croix.
Cela paraît presque impossible, car même les plus grands théologiens n'ont jamais compris le mystère de la Croix. C'est une difficulté qui, du point de vue humain, semble pratiquement insurmontable. Même la Bible dit que l'homme par lui-même ne peut saisir les choses de Dieu; alors, comment peut-on comprendre la Croix, avant d'avoir l'assurance chrétienne? Lorsque nous voyons Christ mourir et répandre son sang pour nos péchés, nous ne pouvons que rester ébahis, terrifiés et émerveillés. Nous sommes étrangement touchés, il nous est même impossible de comprendre nos propres sentiments. Nous n'arrivons pas à comprendre un amour aussi grand. Beaucoup d'intellectuels ont bâti des théories sur le pourquoi de la mort de Christ et sur sa signification éternelle. Aucune d'elles n'est satisfaisante. C'est seulement lorsque nous comprenons que Christ est mort à la place des pécheurs pour le péché, que nous trouvons une explication qui nous satisfasse. Voilà le miracle. L'apôtre Pierre, par une révélation divine, a dit: "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant."

C'est par un miracle que la signification de la Croix vous sera donnée par le Saint-Esprit. Je me souviens d'un jeune journaliste de Glasgow qui, de par sa profession, avait assisté aux réunions que nous avions eues dans cette ville. Il entendit l'Évangile tous les soirs, mais cela n'eut pas d'effet visible sur lui. Cependant, un jour, un de ses collègues lui demanda: "Qu'est-ce qu'ils prêchent dans ces réunions?" Il essaya d'expliquer l'Évangile, et pour ce faire il dit: "Eh bien! voilà, Christ est mort pour moi... Christ est mort pour mes péchés." En disant ces mots, il se rendit compte soudain que cela était vrai! La signification de ces paroles, comme par miracle, lui sauta aux yeux et, sans attendre, là où il était, il reçut l'assurance du salut.
L'apôtre Paul avait en lui les germes du scepticisme, mais alors qu'Etienne le martyr parlait de Christ à ceux qui L'avaient livré et dont ils avaient été les meurtriers, la signification de la Croix pénétra dans son esprit. Cela l'amena plus tard à une rencontre personnelle avec Celui qui avait été crucifié.
Voyez comme la Croix devient vivante et actuelle, quand Paul en parle avec amour: "J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi.

Lorsque vous voyez Christ, le Fils de Dieu, élevé sur la Croix, battu, frappé, blessé et mourant pour vous, vous pouvez dire avec l'apôtre Paul: "Il m'a aimé et s'est livré Lui-même pour moi"

et vous avez fait le second pas vers l'assurance chrétienne.
Vous devez encore considérer le prix que vous aurez à payer. Jésus a découragé l'enthousiasme superficiel. Il voulait que les gens considèrent bien le prix à payer pour être disciples. Souvent, quand de grandes foules Le suivaient, Il se retournait et les mettait en garde en disant: "Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il me suive."

Il dit aussi: "Lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense;...ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple."

Bien des gens viennent à Christ, sans en calculer d'abord le prix. Ce prix à payer, c'est la repentance, l'abandon du péché, et une acceptation visible continuelle, journalière de Christ dans votre vie. La vie chrétienne n'est pas pour les faibles, les peureux et les lâches.
Je connais un homme qui, à New York, s'occupe d'évangélisation parmi les blousons noirs. Voici ce qu'il dit: "Être chrétien est la chose la plus dure qui soit. Qu'y a-t-il de plus dur que d'aimer son ennemi?" Un des gars, avec qui il entra en contact et qui devint un disciple de Christ, déclara récemment: "Au début, c'était trop dur pour moi, puis j'appris que par Christ toute chose était possible. La difficulté s'en est alors allée. Je dis qu'un homme n'est pas un homme, un homme complet, avant de connaître Jésus-Christ."
Oui, la vie chrétienne est dure et rude, elle est un défi. Mais il vaut la peine de payer n'importe quoi pour être un disciple de Jésus-Christ. Vous vous rendrez vite compte que la Croix, que vous avez à porter, n'est pas plus grande que la grâce de Dieu. Lorsque vous serez chargé de la croix de l'impopularité, parmi votre entourage par exemple, vous découvrirez que la grâce de Dieu est plus que suffisante pour satisfaire tous vos besoins. Il vous faut encore faire un pas décisif. J'ai rencontré, un jour, un étudiant qui avait été élevé dans une religion autre que le christianisme. Il me dit qu'il était convaincu que Jésus-Christ était le Fils de Dieu, mais qu'il ne pouvait pas le déclarer publiquement. Il m'avoua que, lorsqu'il serait de retour dans son pays, le prix qu'il aurait à payer, socialement parlant, serait trop grand. Je lui dis ce que la Bible nous enseigne: "Tout homme qui déclarera publiquement m'appartenir, je déclarerai moi aussi devant mon père qui est dans les cieux qu'il m'appartient."

Comme le jeune homme riche de l'antiquité, il s'en alla tout triste. Il avait compté, mais ne pouvait pas payer le prix de reconnaître ouvertement Jésus-Christ comme son sauveur. Dans nos réunions, nous demandons aux gens de témoigner publiquement, parce que Christ demande une consécration précise. Un disciple en secret, cela n'existe pas. Christ a des raisons pour exiger que les hommes Le suivent ouvertement. Il sait qu'une décision dont on ne rend pas témoignage n'est pas une vraie décision. Nous avons en chacun de nous trois facteurs bien définis: l'INTELLECT, les ÉMOTIONS et la VOLONTÉ. Vous pouvez intellectuellement accepter Christ; vous pouvez émotionnellement sentir que vous L'aimez. Cependant, si vous ne vous êtes pas abandonné à Christ par un acte défini de votre volonté, vous n'êtes pas chrétien!
Avez-vous fait ce pas ? La Bible dit: "A tous ceux qui ont reçu Jésus, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu."

Enfin, permettez à Dieu de transformer votre vie. Lorsque vous venez à Christ, vous êtes un nourrisson spirituel. Si vous lisez le Nouveau Testament, vous verrez comment les premiers disciples, au début de leur carrière avec Christ, ont souvent chancelé et commis des erreurs. Ils se querellaient, se portaient envie, se disputaient, manquaient de fidélité, et se mettaient souvent en colère. Mais, à mesure que leurs personnalités disparaissaient et qu'ils étaient remplis du Christ, ils croissaient vers la plénitude de la stature chrétienne. La conversion est un commencement; une nouvelle vie est née, au moment où vous avez reçu Christ. Le Saint-Esprit s'est établi en vous. Pendant le reste de votre vie, Il s'occupera de vous façonner à l'image du Fils, le Seigneur Jésus-Christ. Vous serez cependant une cible pour Satan, l'ennemi de Christ.
Quand vous suivez le monde, Satan ne s'inquiétait pas de vous. Il vous possédait, vous étiez son enfant. Mais maintenant que vous avez reçu Christ et que vous êtes un enfant de Dieu, il utilisera toutes ses tactiques diaboliques pour vous contrarier, vous gêner et vous abattre. Lorsque vous venez à Christ, votre conduite morale doit subir une réadaptation. Vous aurez un désir nouveau de faire ce qui est bien, et vous trouverez la force de l'accomplir. Votre ancienne vie vous reprendra par instants; il y aura des moments où vous désirerez revenir en arrière. Mais alors, rappelez-vous qui vous êtes maintenant. Vous avez accepté Christ, vous Le suivez et Le servez. Vous possédez la nature de Christ en vous, et "Celui qui est en vous est plus fort que celui qui est dans le monde".
Si vous êtes fidèle pour vous rendre à l'église, pour prier, pour lire la Bible, et pour témoigner, Il travaillera en vous et par vous. Vous pourrez dire avec Paul : "Je puis tout par Celui qui me fortifie."

N'aimeriez-vous pas savoir que tous vos péchés sont pardonnés ? N'aimeriez-vous pas savoir que vous êtes prêt à rencontrer Dieu, quoi qu'il arrive en ces temps incertains?
Il y a cinq pas qu'il vous faut faire; les voici :
-premièrement, vous devez reconnaître que vous avez besoin du salut
-deuxièmement, il vous faut comprendre ce qu'est la Croix du calvaire et ce sacrifice
-troisièmement, considérez le prix que vous aurez à payer si vous ne vous tournez pas vers Dieu
-quatrièmement, vous devez vous donner à Dieu d'une manière précise, afin que ce soit une vraie conversion
-cinquièmement, laissez Dieu transformer votre vie.
Avez-vous fait cela? Sinon, vous pourriez le faire aujourd'hui, en permettant simplement à Dieu de venir dans votre cœur. Invitez-Le tout de suite. La Bible dit: "Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé."
Au début du siècle, le professeur Starbuck, qui est une autorité dans le domaine psychologique, a observé que les chrétiens actifs se recrutaient généralement parmi ceux qui avaient eu une expérience précise de la conversion.
Je ne désire pas critiquer l'instruction religieuse telle qu'on la donne, mais je voudrais m'élever contre un emploi faux et faussé d'une instruction religieuse qui se substitue à l'expérience de la nouvelle naissance. Jésus a dit à l'un des hommes les plus religieux de son temps: "Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu."

La profonde connaissance de la religion qu'avait Nicodème ne pouvait remplacer sa nouvelle naissance. Nous sommes aujourd'hui, comme alors, au même point: il faut naître
Dans son cocon, la larve passe parfois des mois à grandir et à se transformer d'une manière presque imperceptible. Mais, si importante que soit cette naissance cachée, il doit y avoir un moment où, d'une manière précise, la larve sort et devient papillon. Les semaines de transformation silencieuse sont importantes, mais elles ne peuvent remplacer ce moment où ce qui était vieux et repoussant est abandonné pour quelque chose de nouveau et de beau. Il est vrai que des multitudes de chrétiens ne connaissent ni le jour ni l'heure où ils sont venus à Christ; cependant, leur foi et leur vie témoignent que consciemment ou inconsciemment ils se sont convertis à Lui. Quoi qu'il en soit, qu'ils s'en souviennent ou non, il y eut un moment où ils sont passés de la mort à la vie. Probablement que tous les hommes ont eu, par moments, des doutes à l'égard de leur expérience religieuse. Quand Moïse est monté sur le Mont Sinaï pour recevoir les Tables de la Loi des mains de Dieu, il fut absent longtemps, et les Hébreux attendaient avec anxiété qu'il revînt. Ils commencèrent bientôt à douter de son retour, et dirent: "Ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Égypte, nous ne savons ce qu'il est devenu."

L'infidélité fut le résultat de leurs doutes et de leurs incertitudes. Ces doutes, qui hantent l'âme de tant de gens, proviennent de leur incompréhension de ce qu'est une vraie expérience religieuse. Ils ne savent pas quelle en doit être la nature, ou alors, ayant été mal informés, ils recherchent quelque chose dont la Bible ne nous parle pas. Il y a quelque temps, le responsable d'une grande communauté est venu me voir. Il me déclara qu'il en arrivait à douter de l'immortalité, et il voulait savoir si je pouvais lui en redonner l'assurance. Je lui ai expliqué certaines choses, dont j'aimerais maintenant vous faire part.
Plus de trois cents fois le mot foi est mentionné dans le Nouveau Testament, se référant au salut de l'homme et, à bien d'autres reprises, il est sous-entendu sans être cité. L'auteur de l'épître aux Hébreux a dit:

C'est parce que nous avons confondu Foi et sentiment que nous rencontrons tant de difficultés et d'incertitudes, même parmi les chrétiens authentiques. La foi implique toujours un objet ~ c'est-à-dire que, quand nous croyons, nous devons croire à quelque chose. Cette chose, je l'appelle la Croix. Laissez-moi vous donner trois mots qui doivent toujours rester dans le même ordre: ils vous montreront ce que doit être une vie chrétienne confiante. Ces trois mots sont: Croix, foi et sentiment. Ils viennent dans cet ordre, et cela est essentiel. Si vous les intervertissez, si vous en éliminez ou en ajoutez, vous n'aboutirez qu'au désespoir, vous continuerez à aller à tâtons dans une demi-obscurité, sans avoir la joie et la confiance de l'apôtre Paul qui pouvait dire: "Je sais en qui j'ai cru."

Si vous êtes sauvé de tout péché, vous l'êtes par une foi personnelle dans l'Évangile de Christ, tel qu'il est révélé par les Écritures. Bien que cela puisse au premier abord vous paraître dogmatique ou étroit, le fait est que le salut ne s'acquiert que de cette manière. L'apôtre Paul dit: "Je vous ai transmis, avant tout, ce que j'avais aussi reçu: Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; Il a été enseveli, Il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures"

La Bible dit que nous sommes sauvés lorsque notre foi est fondée sur la Croix. L'œuvre de Christ est un fait, sa Croix est un fait, sa tombe est un fait, et sa résurrection est un fait. Il est impossible de créer quelque chose seulement en y croyant. L'Évangile n'est pas devenu une réalité, parce que des hommes y ont cru. La tombe n'a pas été trouvée vide en ce premier jour de Pâques, parce que quelques personnes pieuses ont cru à la Résurrection. Le fait précède toujours la Foi. Nous sommes psychologiquement incapables de croire sans objet. Je ne vous demande pas de croire à quelque chose d'incroyable, mais d'accepter un fait historique qui, en réalité, dépasse l'histoire. Je vous invite à croire que l'œuvre de Christ, accomplie à cause du péché et pour les pécheurs, est efficace pour tous ceux qui Lui confient leur âme. S'attendre à Lui pour son salut éternel, c'est croire à un fait.
La foi est le second de ces trois mots. La foi est rationnellement impossible là où il n'y a rien à croire. La foi doit avoir un objet, et cet objet de la foi chrétienne, c'est Christ. La foi est plus qu'un assentiment intellectuel à l'égard des exigences du Christ, elle implique la volonté, elle demande une action. Si nous croyons vraiment, nous vivrons. La foi sans les oeuvres est morte. Avoir la foi veut dire s'abandonner et se soumettre aux exigences de Christ. Elle implique l'aveu de notre péché et le don de nous-mêmes à Christ. Nous ne connaissons pas Christ par nos cinq sens, mais nous arrivons à Le connaître par le sixième sens, que Dieu a donné à chaque homme, et qui est notre capacité de croire.
Le sentiment est le dernier de ces trois mots. N'oubliez jamais qu'il est et qu'il doit rester le dernier. Par les nombreuses lettres que je reçois, je me rends compte que bien des incertitudes et des angoisses viennent du fait que beaucoup de ceux qui cherchent sérieusement le salut en Dieu s'attendent à ressentir une certaine émotion quand ils se convertissent.
Que dit la Bible? Si vous cherchez le salut tel que le présentent les Écritures, vous voulez certainement savoir quelle sorte d'expérience la Bible vous invite à faire. Vous avez peut-être déjà pris une décision lors d'une réunion; il est possible que vous ayez déjà eu recours à l'aide d'un conseiller ou que, lors d'une émission religieuse à la radio, vous vous soyez agenouillé lorsqu'on vous invitait à recevoir Christ. Vous avez entendu le message, vous avez reconnu que vous étiez pécheur et que vous aviez besoin d'un Sauveur. Vous avez constaté que votre vie était un échec spirituel et que, malgré toutes vos tentatives d'amélioration et de réformation, vous n'avez pas réussi. Dans votre situation désespérée, vous avez regardé à Christ pour votre salut, vous avez cru qu'Il pouvait et qu'Il voulait vous sauver.
-Vous avez lu les paroles qu'Il adressait aux pécheurs: "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos."

-Vous avez aussi lu la promesse:

-Vous avez encore lu ce verset:

J'ai cherché avec soin dans le Nouveau Testament quelle sorte d'expérience il nous est demandé de faire, et quelle est la nature de la conversion qu'il nous faut. La seule expérience que nous propose le Nouveau Testament est celle de la foi. Croire est un acte aussi réel que n'importe quel autre acte, et pourtant, une quantité de gens y cherchent quelque chose d'autre, un choc qui se ressente physiquement ou une manifestation spectaculaire. Beaucoup d'entre eux ont été induits en erreur, car on leur avait dit d'attendre une telle sensation. Dans l'épître aux Romains, cependant, il est dit: "L'homme est justifié par la foi"

et non par le sentiment. Un homme est sauvé par sa confiance en l'œuvre accomplie de Christ sur la Croix, et non par des sensations physiques ou par une extase religieuse.
Mais vous me direz peut-être: "Qu'en est-il des sentiments? N'ont-ils donc pas de place dans la foi qui sauve?" Ils ont leur rôle à jouer, mais ce ne sont certainement pas eux qui sauvent. Les sentiments peuvent être le résultat de la foi qui sauve, mais ils ne sauraient sauver personne.
Lorsque je comprends un peu l'amour de Christ pour moi qui suis un pécheur, je me mets à l'aimer, et l'amour est un sentiment. Quand je me rends compte que, par sa mort, Christ a remporté une victoire décisive sur la mort et sur le péché, je cesse de craindre la mort: voilà encore un autre sentiment. La crainte est une sorte de sentiment, et la surmonter avec détermination et confiance en face de la mort, c'est une expérience.
Avoir une conscience chargée, c'est une expérience. Les psychologues peuvent appeler cela un complexe de culpabilité, et peuvent chercher à l'expliquer d'une manière rationnelle, mais quand la conscience a été éveillée sous explication de la Loi de Dieu, aucune explication ne peut faire taire cette voix insistante. Bien des criminels se sont eux-mêmes rendus aux autorités, parce que les accusations de leur conscience étaient pires pour eux que les barreaux de la prison. Avoir la conscience soulagée, et être libéré de ses accusations constantes, est une expérience, mais la libération du complexe de culpabilité ne sauve pas, c'est la foi en Christ qui sauve. Avoir une conscience libérée est le résultat d'une relation juste avec Dieu.
La joie est un sentiment. La paix intérieure est un sentiment. L'amour pour les autres est un sentiment. L'intérêt pour ceux qui sont perdus est un sentiment. Bien souvent, des parents reprochent à leurs enfants de s'enthousiasmer pour la religion. Je n'ai jamais saisi la raison de leurs objections, car ils devraient, je trouve, en remercier Dieu. Ils admettent que leurs enfants s'enthousiasment à propos d'un film, d'un spectacle, d'un match de football ou de leurs amourettes, alors, pourquoi ne pas se réjouir quand un jeune se décide pour Christ? Cependant, je vous rappelle, une fois encore, que la seule expérience que vous devez rechercher et attendre est celle de la foi. Vous pouvez alors ajouter à la foi des sentiments et de l'enthousiasme.
Enfin, quelqu'un dira peut-être: "Je crois les faits historiques des Évangiles, et pourtant je ne suis pas sauvé." La chose est possible, car la foi qui sauve est d'une qualité particulière, elle produit l'obéissance et une certaine manière de vivre. Il est vrai que bien des personnes ont réussi à imiter ce genre de vie pour un certain temps; mais à ceux qui se confient en Christ pour leur salut, cette foi donne le désir de manifester par leur vie cette expérience. C'est une puissance qui découle d'une vie abandonnée à Dieu et vécue pour Lui. Laissez la foi intellectuelle et historique que vous avez peut-être, capitulez devant Christ, et désirez sérieusement recevoir son salut. Par l'autorité des Saintes Écritures, vous devenez alors un enfant de Dieu, car la Bible dit:

Voulez-vous L'accepter et vous confier en Lui par la foi, maintenant ?
