ENSEIGNEMENT 3- LA CONSECRATION
Qu'une personne se consacre ou non dépend de la nature de son expérience au moment de son salut. Si elle considère sa foi dans le Seigneur Jésus comme étant une faveur pour le Seigneur, et sa foi en Dieu comme une courtoisie envers Lui, il sera impossible de parler à cette personne de consécration. Il sera également inutile de parler de consécration à une personne qui pense promouvoir la cause du christianisme et qui pense que sa propre conversion est un honneur pour le christianisme ; cette personne n'a pas de bonnes bases. Elle n'a pas eu un bon début dans sa foi chrétienne. Il est impossible de s'attendre à ce qu'une telle personne se consacre. Nous devons réaliser que le Seigneur nous a manifesté une grande grâce et une grande miséricorde. C'est le Seigneur qui nous a aimés et qui nous a sauvés. C'est pour cela que nous nous consacrons à Lui.
Nous trouvons l'enseignement de la consécration dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau. Beaucoup de passages du Nouveau Testament, tels que Romains 6 et 12, nous parlent de consécration. Dans l'Ancien Testament, la consécration est surtout en rapport avec Aaron et sa maison. Exode 28 et 29 et Lévitique 8 nous parlent de la consécration d'Aaron et de sa famille. Même si la consécration est notre première expérience dans le service de Dieu, nous ne trouvons pas beaucoup d'enseignements directs dans Sa Parole. Afin de comprendre le sens de la consécration, nous devons donc étudier les versets que nous avons mentionnés.
I. LA BASE DE LA CONSÉCRATION
Nous voyons clairement dans :

...que la puissance contraignante de l'amour de Dieu est la raison pour laquelle ses enfants vivent pour Celui qui est mort pour eux et qui est ressuscité. Un homme vit pour le Seigneur, parce qu'il y est contraint par l'amour du Seigneur. Dans la langue originale, le mot contraint peut être traduit par « pressé de tous côtés », c'est-à-dire extrêmement confiné. Cela signifie être fortement lié et enveloppé. L'amour nous a liés, et nous ne pouvons nous échapper. Lorsqu'une personne est amoureuse, elle a un sentiment d'esclavage. Nous sommes liés par Lui ; il n'y a aucune issue. Il est mort pour nous, et nous devrions vivre pour Lui aujourd'hui. Ainsi, l'amour est la base de la consécration. Un homme se consacre au Seigneur à cause de l'amour du Seigneur pour lui. Personne ne peut se consacrer s'il n'a pas au préalable touché l'amour du Seigneur. L'homme doit toucher l'amour du Seigneur pour lui, avant qu'il ne puisse se consacrer au Seigneur. Lorsque nous touchons l'amour du Seigneur, la consécration suit de façon spontanée.
La consécration est basée sur l'amour du Seigneur pour nous. Mais elle est aussi basée sur le droit du Seigneur. Cette vérité nous est révélée dans :

Notre Seigneur a donné Sa propre vie pour nous ; Il est même devenu la rançon pour nous racheter à Lui. Nous sommes ceux qui ont été rachetés par le Seigneur. Puisque le Seigneur nous a rachetés, nous sommes prêts à perdre notre propre liberté pour Lui. Nous ne nous appartenons plus ; nous sommes au Seigneur. Nous devons glorifier Dieu dans nos corps parce que nous ne nous appartenons pas ; nous avons été rachetés par le Seigneur à un prix. Le sang que le Seigneur a versé sur la croix est le prix qu'Il a payé. Ainsi, pour ce qui est du droit du Seigneur sur nous, nous Lui appartenons.
Nous devons comprendre clairement que nous sommes ceux qui ont été rachetés par le Seigneur. Il nous a rachetés au prix fort. Il nous a rachetés, non avec de l'argent ou de l'or, mais avec Son propre sang. Nous voyons en cela l'amour du Seigneur ainsi que Son droit. Nous servons le Seigneur parce qu'Il nous aime, et nous Le suivons parce qu'Il a un droit sur nous. Le droit qu'Il a acquis par la rédemption nous contraint de nous donner au Seigneur. L'amour qui résulte de la rédemption nous contraint aussi de nous donner à Lui. La base de la consécration est Son droit ainsi que Son amour. C'est un droit légal, au-delà de tout amour sentimental humain.
Voilà les deux raisons pour lesquelles nous devrions nous donner au Seigneur.
II. LE SENS DE LA CONSÉCRATION :
Le simple fait d'être contraint par l'amour ou de reconnaître le droit légal du Seigneur ne constitue pas la consécration. Une fois qu'une personne a été contrainte par l'amour du Seigneur et qu'elle a reconnu Son droit, il lui reste une étape à franchir. Cette étape l'amènera dans une nouvelle position. Au travers de la contrainte du Seigneur, et du fait qu'Il nous a rachetés, nous nous séparons de toutes les autres choses. À partir de ce moment, nous vivons pour le Seigneur. C'est cela la consécration. À certaines occasions dans l'Ancien Testament, la Version Chinoise Unifiée traduit le mot consécration par « recevoir le saint service ». Recevoir le saint service signifie recevoir le ministère du service de Dieu. C'est un saint service. C'est cela la consécration. La consécration, c'est recevoir le ministère de servir Dieu. C'est dire au Seigneur : « Aujourd'hui je me sépare de tout pour Te servir, parce que Tu m'as aimé. »
III. UNE PERSONNE CONSACRÉE :
Regardons ensemble




Après avoir lu ces versets, nous voyons que la consécration est une chose très importante. La nation d'Israël était une nation choisie par Dieu :

...mais elle n'est pas devenue une nation consacrée. Il y avait douze tribus parmi les Israélites, mais toutes les tribus n'ont pas reçu le saint service. La tribu de Lévi était l'une de ces douze tribus. C'était une tribu choisie par Dieu :

...mais ce n'était pas une tribu consacrée. Parmi les nombreux Lévites, seule la maison d'Aaron a reçu le saint service. Tous les Israélites n'ont pas reçu le saint service, ni même tous les Lévites. Seule la maison d'Aaron a reçu le saint service. Pour pouvoir être consacré, il fallait appartenir à cette maison. Si quelqu'un ne faisait pas partie de cette maison, il ne pouvait pas se consacrer. Seuls les membres de cette maison — la maison d'Aaron — étaient qualifiés pour devenir sacrificateurs, et c'était seulement eux qui pouvaient se consacrer.
Merci Seigneur, nous sommes aujourd'hui membres de cette maison ! Ceux qui croient au Seigneur sont membres de cette maison. Tous ceux qui ont été sauvés par la grâce sont sacrificateurs :

Dieu nous a choisis pour être les sacrificateurs. Auparavant, seuls les membres de la maison d'Aaron pouvaient se consacrer ; si quelqu'un d'autre s'approchait, il devait être mis à mort :

Nous devons nous souvenir que seuls ceux qui sont choisis par Dieu pour être sacrificateurs peuvent se consacrer. Ainsi, seuls les membres de cette maison pouvaient se consacrer. Aujourd'hui, Dieu nous a choisis pour être sacrificateurs ; nous sommes donc membres de cette maison. Ainsi, nous remplissons les conditions pour nous consacrer.
Nous voyons ici que l'homme ne se consacre pas parce qu'il a choisi Dieu. Au contraire, c'est Dieu qui choisit et qui appelle, puis c'est l'homme qui se consacre à Lui. Ceux qui considèrent qu'ils font une faveur à Dieu en renonçant à leur vie, ce sont ceux du dehors ; ils ne sont pas du tout consacrés. Nous devons réaliser que notre service envers Dieu n'est en aucun cas une faveur ou une courtoisie que nous Lui faisons. Il ne s'agit pas de se donner à l'œuvre du Seigneur, mais c'est plutôt le Seigneur qui, dans sa grâce, nous accorde une partie de Son œuvre. C'est Dieu qui nous a donné la gloire et la beauté. La Bible nous dit que les saints vêtements du sacrificateur sont pour la gloire et la beauté :

La consécration, c'est quand Dieu nous donne la gloire et la beauté ; c'est Dieu qui nous appelle à Son service. Si nous nous glorifions de quoi que ce soit, cela ne doit être de rien d'autre que de notre Seigneur merveilleux. Ce n'est pas une merveille pour le Seigneur que d'avoir des serviteurs comme nous. Ce qui est merveilleux, c'est que nous ayons un tel Seigneur ! Nous devons voir que la consécration est le résultat de notre élection. Servir Dieu est un honneur pour nous. Nous ne sommes pas en train d'élever Dieu, comme si nous sacrifiions quelque chose pour Lui, ou comme si nous avions en nous-mêmes quelque gloire. La consécration, c'est Dieu qui nous donne la gloire. Nous devrions nous prosterner devant Lui et dire : « Merci de m'avoir donné une part dans Ton service. Il y a tellement de gens dans ce monde, mais moi j'ai été choisi pour y avoir part ! » La consécration, c'est notre honneur, ce n'est pas notre sacrifice. Il est vrai que nous devons tout sacrifier, mais dans la consécration il n'y a aucun sens de sacrifice. Il y a seulement une pleine expression de la gloire de Dieu.
IV. LE CHEMIN DE LA CONSÉCRATION :

Nous parle d'un taureau, de deux béliers, et d'une corbeille de pains sans levain. Le taureau était pour l'offrande expiatoire, le premier bélier était pour l'holocauste, et le deuxième bélier et la corbeille de pains sans levain servaient à l'offrande de consécration.
Afin de recevoir le saint service devant Dieu, c'est-à-dire de se consacrer à Dieu, la première chose qui doit être réglée, c'est l'expiation des péchés. Seule une personne sauvée, une personne qui appartient au Seigneur, peut se consacrer. L'offrande expiatoire est la base de la consécration.
Ensuite, nous avons deux béliers. Nous devons étudier Lévitique 8.18-28 très attentivement. Un des béliers était pour l'holocauste ; il devait être brûlé. L'autre servait à l'offrande de consécration ; il permettait à Aaron de servir Dieu.
Qu'est-ce qu'un holocauste ? Un holocauste, c'est une offrande qui est complètement brûlée. Le sacrificateur ne pouvait pas manger de la viande provenant d'un holocauste. La viande était complètement brûlée. Le problème de notre péché est réglé par l'offrande expiatoire, et l'holocauste nous rend acceptable devant Dieu. Le Seigneur Jésus a porté nos péchés sur la croix. Cela se rapporte à Son œuvre en tant qu'offrande expiatoire. En même temps, pendant que le Seigneur Jésus était sur la croix, le voile a été déchiré de haut en bas, pour nous amener dans le Lieu Très Saint. Cela se rapporte à Son œuvre en tant qu'holocauste. L'offrande expiatoire et l'holocauste débutent au même point, mais ils arrivent à des points différents. Ils débutent là où le pécheur se trouve. L'offrande expiatoire s'arrête après la propitiation pour le péché, mais l'holocauste amène le pécheur plus loin, en le rendant agréable à Dieu. L'holocauste est l'offrande qui rend le pécheur acceptable dans le Bien-Aimé. Il va plus loin que l'offrande expiatoire. L'holocauste est la douce saveur du Seigneur Jésus devant l'Éternel, et c'est cette douce saveur qui Le rend agréable à Dieu. Aujourd'hui, lorsque nous L'offrons à Dieu, nous sommes également acceptés par Dieu. Nous ne sommes pas seulement pardonnés par l'offrande expiatoire, mais en plus, nous sommes rendus acceptables à Dieu par le Seigneur Jésus.
1. L'aspersion du sang
Après le premier bélier, il fallait égorger le second. Que faisaient les sacrificateurs du deuxième bélier après l'avoir tué ? Ils commençaient par mettre le sang sur le lobe de l'oreille droite d'Aaron et de ses fils, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit. Cela indique que, puisque Dieu nous a acceptés en Christ, nous devrions reconnaître la séparation que le sang opère sur nos oreilles, nos mains, et nos pieds. Nous devrions déclarer que nos oreilles, nos mains, et nos pieds sont entièrement à Dieu. À cause de notre rédemption, nos oreilles, qui sont faites pour entendre, ne doivent plus entendre que pour Dieu ; nos mains, qui sont faites pour travailler, ne doivent plus travailler que pour Dieu. Nos pieds, qui sont faits pour marcher, ne devraient plus marcher que pour Dieu. Nous mettons le sang sur le lobe de notre oreille droite, sur le pouce de notre main droite, et sur le gros orteil de notre pied droit. Ceci signifie que nos oreilles, nos mains, et nos pieds ont tous été rachetés par le Seigneur. Nous devrions dire au Seigneur : « Grâce à Ta rédemption, Seigneur, à partir d'aujourd'hui, je ne considère plus que mes oreilles soient à moi, ni que mes mains soient à moi, ni que mes pieds soient à moi. Puisque Tu m'as racheté, Seigneur, mon être tout entier T'appartiendra désormais ; cela ne m'appartient plus. »
Le sang, c'est la marque de la possession. C'est aussi le symbole de l'amour. Lorsqu'on parle de « prix » dans 1 Corinthiens 6 et d'« amour » dans 2 Corinthiens 5, on parle du sang. C'est parce qu'il y a du sang, de l'amour et de la possession que nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes. Le Seigneur a versé Son sang, et nous devons reconnaître le droit légitime de Son sang sur nous. Puisque le Seigneur nous aime, nous confessons que notre être tout entier Lui appartient.
2. L'offrande par élévation
Après l'aspersion du sang, il y avait l'offrande par élévation. Nous devons nous rappeler que, lorsque le deuxième bélier était égorgé et que son sang était mis sur l'oreille, le pouce et l'orteil, ce n'était toujours pas la consécration. Il ne s'agit que de la base pour la consécration. L'aspersion du sang est simplement une confession d'amour et de droit. Cela nous qualifie pour la consécration, mais la consécration à proprement parler intervient après cela.
Après l'égorgement du second bélier et l'aspersion de son sang, ils prenaient la graisse et l'épaule droite, ainsi qu'un gâteau de pain, un gâteau à l'huile et une galette de la corbeille de pains sans levain. Toutes ces choses nous parlent de deux aspects du Seigneur Jésus. L'épaule droite nous parle de force et nous montre l'aspect divin du Seigneur Jésus. La graisse est riche et représente l'aspect de la gloire de Dieu. Le pain, c'est la vie végétale, qui nous parle de Son humanité entière. Il est l'homme parfait, qui est sans levain et sans tâche. Il est rempli de l'huile de l'onction, étant rempli du Saint-Esprit. Comme la galette, Sa nature, les sentiments de Son cœur et Son discernement sont fins, tendres et fragiles, étant remplis de sensibilité et de compassion. Une fois que toutes ces choses étaient mises dans les mains d'Aaron, il les agitait de côté et d'autre devant l'Éternel. Après cela, ces choses étaient brûlées comme un holocauste. Voilà la consécration.
Ici, nous avons besoin de quelques explications. Le mot hébreu traduit par consécration signifie « avoir les mains pleines ». La traduction de Darby ainsi que la concordance de Young rendent cette signification. Initialement les mains étaient vides, maintenant elles sont pleines. Lorsque les mains d'Aaron étaient remplies de toutes ces choses, il était rempli du Seigneur, et il y avait alors une consécration. Lorsque les mains d'Aaron étaient vides, il n'y avait pas de consécration. Lorsque les mains d'Aaron étaient remplies et qu'il ne pouvait plus rien porter d'autre que le Seigneur, alors il s'agissait bien de consécration.
Qu'est-ce donc que la consécration ?
Dieu a demandé que la maison d'Aaron Le serve en tant que sacrificateurs. Mais Aaron ne pouvait pas venir vers Dieu de façon présomptueuse. D'abord, il fallait régler le problème de ses péchés ; ensuite, il devait être accepté en Christ. Ses mains (qui nous parlent de son travail) devaient être remplies de Christ. Il devait avoir rien d'autre que Christ. Ce n'était qu'à ce moment-là qu'il y avait de la consécration. Qu'est-ce que la consécration ? Voici comment Paul l'a décrit :

Devant le Seigneur, nous devons voir que dans cette vie, nous n'avons qu'un seul chemin à suivre, c'est-à-dire servir Dieu. Nous n'avons pas d'autre possibilité. Servir Dieu est notre seul chemin. Afin de servir Dieu, nous devons Lui présenter notre corps tout entier. À partir de ce jour, nos oreilles écouteront pour le Seigneur, nos mains travailleront pour le Seigneur et nos pieds courront pour le Seigneur. Nos deux oreilles n'écouteront que la Parole de Dieu, nos deux mains ne feront que le travail du Seigneur, et nos deux pieds ne marcheront que sur le chemin du Seigneur. Nous sommes ici uniquement pour servir Dieu. Nous nous sommes consacrés comme une offrande, comme un sacrifice ; nous nous sommes consacrés tout entiers à Lui. De plus, nos deux mains seront remplies de Christ ; elles L'élèveront et L'exprimeront. Voici ce qu'est la consécration. C'est seulement lorsque nous aurons fait cela que Dieu dira : « Ceci est la consécration. » Cette saturation de Christ, c'est cela que Dieu appelle consécration.
La consécration implique que nous ayons touché l'amour du Seigneur et que nous ayons reconnu Son droit. Pour ces raisons, nous pouvons venir devant Dieu et Le supplier de nous accorder le privilège de Le servir. Ce n'est pas uniquement le fait que Dieu nous appelle, mais c'est aussi le fait que nous nous offrons à Lui pour Le servir. Nous devrions dire : « Ô Dieu ! Je suis à Toi. J'ai été racheté par Toi. Auparavant, j'étais sous Ta table, espérant manger quelques miettes de pain qui pourraient tomber, mais à partir d'aujourd'hui, je veux Te servir. Aujourd'hui je choisis de Te servir. J'ai été accepté dans le Seigneur. Puis-je aussi avoir une part dans le vaste travail de Te servir ? Sois miséricordieux envers moi, afin que je puisse avoir part dans Ton service. En accordant le salut à beaucoup, Tu ne m'as pas mis de côté, Tu ne m'as pas rejeté ; Tu m'as sauvé. Maintenant, donne-moi une part parmi ceux qui Te servent ; ne me rejette pas. »
C'est ainsi que nous devrions nous présenter devant le Seigneur. Tout est pour Christ et uniquement pour Christ. Lorsque nous nous présentons devant Lui de cette façon, nous avons la consécration. C'est ce que Romains 12 appelle présenter son corps. Romains 6 nous parle de la consécration des membres. Elle est semblable à l'aspersion du sang sur les oreilles, les mains et les pieds. Romains 12 nous parle de la consécration du corps tout entier. C'est le fait de remplir nos deux mains de Christ. Cela relie l'Ancien Testament avec le Nouveau d'une façon parfaite.
V. LE BUT DE LA CONSÉCRATION
Le but de la consécration n'est pas de devenir prédicateur pour Dieu, ni de travailler pour Lui. Le but de la consécration est de Le servir. Le résultat de la consécration est le service. Dans la langue originale, le mot service a le sens de « être de service auprès de ». Ceci signifie qu'une personne est prête à servir. Nous devons nous rappeler que le but de la consécration est d'être de service auprès de Dieu. Être au service de quelqu'un peut être une tâche ardue. Être au service de Dieu signifie que vous vous tenez debout lorsqu'Il vous le demande. S'Il veut vous mettre de côté, vous le Lui permettez, et s'Il veut que vous couriez, vous courrez. Voilà ce que signifie être au service de Dieu.
Dieu demande à tous les chrétiens de Lui offrir leurs corps pour Le servir. Il ne nous demande pas nécessairement de prêcher en public, ou d'évangéliser quelque terre lointaine. Il nous demande d'être à Son service. Si Dieu envoie quelqu'un prêcher, cette personne n'a pas d'autre choix que de parler. Si Dieu envoie quelqu'un vers des terres lointaines, cette personne doit partir. Tout notre temps est pour Dieu, mais le travail que nous avons à faire est varié. Tous devraient être au service de Dieu, mais le travail spécifique de chacun est variable. Nous devons tous apprendre à servir Dieu. La présentation de notre corps est faite dans le but de servir Dieu.
Lorsque nous sommes chrétiens, nous devons servir Dieu toute notre vie. Dès qu'une personne se consacre, elle doit réaliser qu'à partir de ce moment, la volonté du Seigneur passe en premier dans sa vie. Servir Dieu devient la mission de toute sa vie. Que Dieu soit bon envers nous, et qu'Il nous montre que notre service quotidien auprès de Lui est notre devoir ! Nous devrions montrer à tous les croyants que nous sommes désormais de ceux qui servent l'Éternel. Nous devons réaliser qu'en tant que chrétiens, nous ne pouvons plus être négligents dans quoi que ce soit. Je n'encourage pas à ne plus être fidèles et consciencieux dans notre carrière ou à être oisifs. Ce n'est pas du tout ce que je veux dire. Nous devons bien sûr être fidèles et sérieux dans notre vocation. Mais devant Dieu, nous devons reconnaître que notre vie tout entière est dirigée vers le service de Dieu. Nous faisons tout dans le but d'obéir à la volonté de Dieu et de Lui plaire. C'est là la réalité de la consécration.
La consécration ne se préoccupe pas de savoir combien nous pouvons donner à Dieu. Être consacré, c'est être accepté par Dieu et recevoir l'honneur de Le servir. La consécration est réservée exclusivement aux chrétiens ; elle n'est pas pour tout le monde. Seuls ceux qui sont sauvés, ceux qui appartiennent au Seigneur peuvent se consacrer. La consécration, c'est lorsque nous disons : « Seigneur, Tu m'as donné la possibilité et le droit de venir devant Toi et de Te servir. » C'est le fait de dire : « Seigneur, je suis à Toi. Mes oreilles ont été rachetées par Ton sang ; elles T'appartiennent. Mes mains ont été rachetées par Ton sang ; elles T'appartiennent. Mes pieds ont été rachetés par Ton sang ; ils T'appartiennent. À partir de maintenant je ne peux plus m'en servir pour moi-même. »
Nous ne devons pas demander aux autres de se consacrer. Nous devrions nous contenter de leur dire qu'un chemin est désormais ouvert par lequel ils peuvent se consacrer. Il existe une façon de servir notre Dieu, l'Éternel des armées. Nous devons être clairs sur le fait que nous sommes ici pour servir l'Éternel des armées. C'est une erreur grossière que de nous imaginer que la consécration est une faveur que nous accordons à Dieu.
La révélation de l'Ancien Testament est très claire. Un homme ne peut se consacrer à Dieu qu'avec Son approbation. Le Nouveau Testament nous exhorte aussi à nous consacrer au travers des compassions de Dieu. C'est parce que Dieu nous aime tellement, que nous devons nous consacrer à Lui. C'est le service le plus raisonnable. Ce n'est pas une demande de faveur ; c'est la chose la plus raisonnable et la plus naturelle. La consécration ne dépend pas de notre volonté propre. C'est en raison de la grâce surabondante de Dieu que nous pouvons nous consacrer. Nous devons voir qu'obtenir le droit d'être le serviteur de Dieu est le plus grand honneur dans notre vie. C'est une chose merveilleuse pour un homme d'être sauvé. C'est une chose bien plus merveilleuse pour un homme d'avoir part au service de Dieu ! Quel est le Dieu auquel nous croyons ? Il nous faut voir Sa grandeur et Sa gloire. C'est seulement à ce moment-là que nous verrons l'énorme signification et le formidable honneur de Le servir ! Combien il est merveilleux pour nous de recevoir Sa grâce et d'être jugés dignes de Le servir !
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ENSEIGNEMENT 3 - CHERCHER LA VOLONTE DE DIEU
I. NOUS DEVONS OBÉIR À LA VOLONTÉ DE DIEU
Avant d'être sauvés, nous faisions tout selon notre propre volonté. Nous nous servions nous-mêmes et nous faisions tout pour notre propre plaisir. Nous étions prêts à faire tout ce qui nous plaisait ou qui nous rendait heureux. Mais maintenant, nous croyons au Seigneur et nous avons accepté Christ Jésus comme Sauveur. Nous L'avons reconnu comme maître, C'est Lui que nous servons. Nous avons reconnu qu'Il nous a rachetés. Nous Lui appartenons, nous venons de Lui, et nous sommes ici pour Le servir. Pour cette raison, il faut qu'un changement radical s'opère en nous. Nous ne devons plus marcher selon nos préférences ; nous devons marcher selon la volonté de Dieu. Une fois que nous croyons au Seigneur, notre vie change de direction. Nous ne fixons plus notre attention sur nous-mêmes, mais sur le Seigneur.
Une fois que nous sommes sauvés, nous devons commencer par demander : « Que dois-je faire, Seigneur ? »
Paul a posé cette question dans Actes 22.10, et nous devons poser la même question.

Quand une situation se présente à nous, nous devons dire : « Seigneur, non selon ma volonté, mais selon la Tienne. » Lorsque nous prenons des décisions, ou que nous choisissons nos voies, nous devons toujours dire au Seigneur : « Non selon ma volonté, mais selon la Tienne. »
La vie que nous possédons a une exigence fondamentale - que nous marchions selon la volonté de Dieu. Plus nous obéissons à la volonté de Dieu, plus nous avons une joie intérieure. Plus nous renions notre propre volonté, plus notre voie sera droite devant Dieu. Si nous marchons selon notre propre volonté comme nous faisions autrefois, nous ne nous sentirons pas heureux. Au contraire, nous souffrirons. Après être sauvés, plus nous marchons selon notre propre volonté, plus nous souffrons, et moins nous avons de la joie. Plus nous marchons selon la nouvelle vie et obéissons à la volonté de Dieu, plus nous avons la joie et la paix. C'est là un changement merveilleux. Nous ne devons pas penser que nous serons heureux si nous marchons selon notre propre volonté. Une fois convertis, notre chemin sera rempli de joie et de paix, si nous ne marchons pas selon notre propre volonté, mais si nous apprenons à nous soumettre à la volonté de Dieu et à y obéir. La joie chrétienne vient en obéissant à la volonté de Dieu, et non en marchant selon notre propre volonté.
Après être devenus chrétiens, nous devons apprendre à accepter la volonté de Dieu et à nous y soumettre. Si quelqu'un a appris à se soumettre humblement à la volonté de Dieu, il s'épargnera bien des détours inutiles. Plusieurs échouent et cessent de grandir dans la vie, car ils marchent selon leur propre volonté. Quand nous marchons selon notre volonté, il n'en résulte que de la tristesse et de la pauvreté. À la fin nous serons toujours amenés à marcher selon la volonté de Dieu qui nous contraint par les choses, les circonstances, et l'environnement. Si nous n'avions pas été choisis par Dieu, Il nous laisserait marcher comme nous le souhaitions. Mais puisque nous avons été choisis par Dieu, Il nous mènera à l'obéissance selon Sa voie. La désobéissance ne nous coûtera que des détours inutiles. À la fin, nous devrons malgré tout obéir.
II. COMMENT CONNAÎTRE LA VOLONTÉ DE DIEU
La question à présent est « comment reconnaître la volonté de Dieu ». Nous pensons souvent en tant que mortels, que nous ne pourrons jamais comprendre la volonté de Dieu. Cependant, nous devons avoir l'assurance que non seulement nous voulons obéir à Sa volonté, mais Dieu Lui-même veut aussi que nous y obéissions. Non seulement nous cherchons à connaître la volonté de Dieu, mais Dieu Lui-même veut que nous la connaissions. Si Dieu veut que nous obéissions à Sa volonté, Il doit d'abord nous donner la capacité de la comprendre. Par conséquent, il revient à Dieu de nous révéler Sa volonté. Aucun enfant de Dieu ne doit s'inquiéter et dire : « Puisque je ne peux pas connaître la volonté de Dieu, comment puis-je y obéir ? » Ce souci n'est pas nécessaire, parce que Dieu trouve toujours le moyen de nous montrer Sa volonté:

Nous devons croire que Dieu nous montrera toujours Sa volonté par les moyens appropriés. C'est la responsabilité de Dieu de nous montrer Sa volonté. Lorsque notre attitude et nos motivations sont soumises, nous connaîtrons certainement Sa volonté. Nous devons tous apprendre que Dieu cherche ardemment à révéler Sa volonté à l'homme.
Comment peut-on connaître la volonté de Dieu ? Un chrétien doit observer trois éléments pour connaître la volonté de Dieu.
Quand ces trois éléments s'accordent, nous pouvons être certains que c'est la volonté de Dieu. Ces éléments sont :
(1) les circonstances
(2) la direction du Saint-Esprit
(3) l'enseignement des Écritures. Nous ne citons pas ces trois éléments par ordre d'importance. Il n'est pas nécessaire qu'elles soient consécutives. Nous disons simplement que ces trois éléments nous aident à connaître la volonté de Dieu. Lorsque les témoignages de ces trois éléments sont en harmonie, nous pouvons être certains que nous connaissons la volonté de Dieu. Si l'une de ces trois choses n'est pas en accord avec les deux autres, nous devons continuer à attendre. Nous devons attendre jusqu'à ce que les trois soient en accord avant d'aller de l'avant.


Si avec un sou, on pouvait acheter deux passereaux, on ne devrait pouvoir acheter que quatre passereaux pour deux sous. Mais le Seigneur a dit qu'avec deux sous, on pouvait acheter cinq passereaux. Avec un sou, on pouvait acheter deux passereaux, et avec deux sous, on pouvait acheter quatre passereaux, plus un gratuit. Cela indique le prix d'un passereau. Cependant, même une chose d'une si faible valeur qu'un passereau ne tombe pas à terre sans que Dieu le permette. Bien que le cinquième passereau soit donné gratuitement, en supplément, aucun passereau n'est oublié par Dieu. Si notre Dieu ne le permet pas, aucun passereau ne peut tomber à terre. Cela nous montre clairement que rien ne peut arriver sans que Dieu le permette. Si notre Père céleste l'interdit, pas même un passereau ne tombera à terre.
Il est difficile de dénombrer les cheveux de quelqu'un. Cependant le Seigneur a dit :

Personne ne sait combien il a de cheveux, et personne ne peut compter ses propres cheveux, mais Dieu a compté et dénombré nos cheveux. Comme notre Dieu est fin et exact !
Si Dieu prend soin d'une créature de si peu d'importance qu'un passereau, combien plus prendra-t-Il soin de Ses enfants ! Si Dieu prend soin de quelque chose d'aussi minutieux qu'un cheveu, combien plus prendra-t-Il soin de choses importantes ! Lorsque nous croyons au Seigneur, nous devons apprendre à discerner Sa volonté par les circonstances. Rien de ce qui nous arrive n'est dû au hasard. Tout est mesuré par le Seigneur. Notre carrière, notre conjoint, nos parents, nos enfants, nos proches, nos amis, tout a été établi par Dieu. Derrière tout ce qui nous arrive tous les jours se trouve le plan souverain de Dieu. C'est pourquoi nous devons apprendre à lire la volonté de Dieu dans toutes circonstances. Un nouveau converti n'aura peut-être pas beaucoup expérimenté la direction du Saint-Esprit, et il ne connaît pas beaucoup les enseignements de la Parole. Mais il peut au moins discerner l'œuvre de Dieu dans son environnement. C'est la leçon la plus fondamentale d'un croyant.

Bien souvent, nous sommes comme un cheval ou un mulet, sans intelligence, et Dieu doit nous brider avec un frein et un mors pour nous éviter de faire des erreurs. Avez-vous déjà vu un éleveur de canards ? Il tient une longue perche dans la main. Lorsque les canards s'éloignent trop vers la gauche ou vers la droite, il les ramène avec sa perche. Les canards sont obligés de prendre le bon chemin. De la même manière, nous pouvons nous confier au Seigneur et dire : « Seigneur, je suis vraiment comme un cheval ou un mulet sans intelligence. Mais je ne veux pas faire des erreurs. Je veux connaître Ta volonté. S'il Te plaît, garde-moi et conduis-moi dans Ta volonté. Si je m'égare, je veux que Tu m'arrêtes. Il y a beaucoup de choses que je ne connais pas, mais je reconnais la douleur. Si je rejette Ta volonté, je Te prie de venir m'arrêter ! » Frères et sœurs, nous ne devons jamais minimiser ce que Dieu fait par les circonstances. Même lorsque nous sommes tombés dans la honte, et que nous sommes devenus comme un cheval ou un mulet, nous pouvons souvent encore compter sur la miséricorde de Dieu pour nous brider avant qu'il ne soit trop tard. Dieu se sert des situations pour nous empêcher de faire des erreurs. Il fait en sorte que nous soyons obligés de Le suivre.
Nous voyons l'œuvre de Dieu dans plusieurs circonstances. Mais Il ne désire pas nous mener constamment comme des chevaux et des mulets sans intelligence. Il veut nous guider intérieurement.

Nous sommes les enfants de Dieu et la vie de Dieu est en nous. Dieu nous guide non seulement à travers l'environnement. Il nous parle également et nous guide intérieurement par Son Esprit. L'Esprit demeure en nous et la volonté de Dieu nous est révélée par notre être intérieur.
Le livre d'Ézechiel nous dit :

Et encore :

Nous devons distinguer entre « un esprit nouveau » et « mon Esprit ». « Mon Esprit » se réfère à l'Esprit de Dieu, tandis que « un esprit nouveau » se réfère à notre esprit au moment de notre régénération. Ce nouvel esprit est comme un temple, une habitation où demeure l'Esprit de Dieu. Si nous n'avions pas en nous un nouvel esprit, Dieu ne nous aurait pas donné Son Esprit, et l'Esprit Saint n'aurait pas habité en nous. À travers les âges, Dieu a cherché à donner Son Esprit aux hommes. Cependant, l'esprit de l'homme était corrompu, souillé par le péché, mort et tombé dans la vieille création. Il était impossible que l'Esprit de Dieu demeure dans l'homme, bien que ce fût Son désir. L'homme doit recevoir un esprit nouveau par la régénération, avant d'être dans une position où il peut recevoir l'Esprit de Dieu, et avant que Dieu ne puisse demeurer en lui.
Dès qu'un croyant a un nouvel esprit, l'Esprit de Dieu demeure en lui. L'Esprit de Dieu lui communique spontanément Sa volonté ; il a spontanément un sentiment intérieur. Non seulement il peut discerner le plan de Dieu dans les circonstances, mais maintenant, il a aussi un savoir et une assurance intérieurs. Nous devons apprendre à nous confier non seulement dans la souveraineté de Dieu dans les circonstances, mais aussi dans la direction intérieure du Saint-Esprit. Au moment approprié et lorsqu'il y en aura besoin, l'Esprit de Dieu nous éclairera intérieurement. Il nous donnera un sentiment et nous montrera ce qui est de Dieu et ce qui n'est pas de Dieu.
Un certain frère aimait beaucoup boire avant de croire. Tous les hivers, il buvait beaucoup de vin. Il fabriquait même son propre vin. Par la suite, lui et sa femme ont tous les deux été sauvés. Il n'était pas très lettré, et avait du mal à lire la Bible. Un jour, il avait préparé de la nourriture et du vin, et il s'apprêtait à boire, comme avant. Après avoir remercié le Seigneur pour le repas, il a demandé à sa femme : « Est-ce qu'un chrétien peut boire du vin ? » Sa femme a répondu : « Je ne sais pas. » Il a dit : « Dommage que personne ne soit là pour nous renseigner. » Sa femme a dit : « Le vin et le repas sont prêts. Aujourd'hui, buvons, et après nous demanderons aux autres. » Il a à nouveau rendu grâces, mais il sentait que quelque chose n'allait pas. Il pensait qu'en tant que chrétien, il devait savoir s'il avait ou non le droit de boire du vin. Il a demandé à sa femme de prendre la Bible, mais il ne savait pas où regarder. Il était coincé. Plus tard, il a rencontré quelqu'un et lui a parlé de cet incident. Son ami lui a demandé s'il avait bu le vin ce jour-là. Il a répondu : « Pour finir, je ne l'ai pas bu, parce que le maître intérieur ne me l'a pas permis. Je n'ai pas bu le vin. »
Si un homme désire obéir à la volonté de Dieu, il saura quelle est cette volonté. Seuls ceux qui sont endurcis envers ce sentiment interne resteront dans les ténèbres. À partir du moment où nous avons l'intention d'obéir à la volonté de Dieu, le « maître intérieur » nous guidera. Le maître dont notre frère a parlé était en réalité le Saint-Esprit. Quand quelqu'un croit au Seigneur, le Saint-Esprit habite en lui. Il guide le croyant et devient son Maître. Dieu révèle Sa volonté, non seulement par l'environnement, mais aussi par le « maître intérieur ».
La direction du Saint-Esprit s'exprime de deux manières. La première est une poussée intérieure, comme dans Actes lorsque :

et aussi quand le Saint-Esprit dit à Pierre :

Ce sont là des poussées intérieures. La deuxième sorte de direction, c'est une interdiction intérieure :

Telle est l'interdiction intérieure. L'histoire du « maître intérieur » est un exemple de cette interdiction intérieure.
Pour connaître la volonté de Dieu, un nouveau converti doit avoir une certaine familiarité avec ce sentiment intérieur. L'Esprit de Dieu demeure dans la partie la plus interne de l'homme. Par conséquent, le sentiment de l'Esprit n'est pas quelque chose de superficiel ni d'externe ; il émane de la partie la plus profonde de notre être. C'est une voix qui n'est pas tout à fait une voix, un sentiment qui n'est pas tout à fait un sentiment. L'Esprit de Dieu en nous nous montre si une certaine chose est en accord avec Sa volonté ou non. Si nous avons la vie divine en nous, nous nous sentirons bien si nous agissons selon cette vie, et nous nous sentirons terriblement mal à l'aise si nous désobéissons et si nous nous écartons quelque peu de cette vie. Nous ne devons rien faire qui enlève notre paix intérieure. À chaque fois que nous sentons un malaise, nous devons réaliser que l'Esprit Saint en nous désapprouve ce que nous faisons ; Il est attristé. Si nous faisons quelque chose qui est contraire au Seigneur, nous n'aurons certainement aucune paix intérieure. Plus nous avancerons dans cette direction, moins nous aurons de paix et de joie. Si quelque chose est selon le Seigneur, nous aurons spontanément la paix et la joie.
Il ne faut toutefois pas exagérer dans l'analyse de ses sentiments intérieurs. Si vous analysez sans cesse si une certaine chose est bonne ou non, vous serez totalement confus. Certains demandent continuellement quel est le sentiment de l'Esprit Saint et quel est le sentiment de l'âme. Ils analysent sans cesse si une chose est bonne ou non. C'est très malsain ; c'est même une maladie spirituelle. Il est très difficile de ramener sur le bon chemin une personne qui s'analyse sans cesse. J'espère que vous éviterez ce piège. En fait, une personne n'analyse que parce qu'elle n'a pas assez de lumière. Si elle a suffisamment de lumière, tout lui sera spontanément clair, et elle n'aura pas besoin de perdre son énergie à s'analyser ainsi. Si quelqu'un cherche sincèrement à obéir au Seigneur, il lui sera très facile de sentir la direction intérieure.
La volonté de Dieu sera révélée non seulement par les circonstances et par l'Esprit qui habite en nous ; elle nous est aussi révélée par la Bible.
La volonté de Dieu ne change jamais. Sa volonté est révélée à travers les diverses expériences des hommes du passé, et toutes ces choses nous sont inscrites dans la Bible. La volonté de Dieu est révélée sous la forme de principes et d'exemples dans la Bible. Pour connaître la volonté de Dieu, il faut étudier attentivement la Bible. La Bible n'est pas simplement un livre qui relate divers faits, c'est un livre riche en contenu. La volonté de Dieu est pleinement dévoilée à travers les Écritures. Il suffit de savoir ce que Dieu a dit dans le passé, pour connaître Sa volonté aujourd'hui. La volonté de Dieu ne varie jamais. En Christ il n'y a qu'un seul oui :

La volonté de Dieu pour nous ne contredit jamais les enseignements de la Bible. L'Eprit Saint ne nous amènera jamais à faire quelque chose aujourd'hui qu'Il a déjà condamné dans la Bible.
La Parole de Dieu est une lampe à nos pieds et une lumière à notre sentier :

Si nous voulons comprendre la volonté de Dieu et Sa direction pour nous, nous devons étudier la Bible attentivement et sérieusement.
Dieu nous parle par la Bible de deux manières : par l'enseignement des principes bibliques d'une part, et par les promesses de la Bible d'autre part. Nous avons besoin d'être éclairés par l'Esprit pour comprendre les principes bibliques. Par exemple, l'Esprit peut nous parler par le commandement du Seigneur :

ordonnant à tous les chrétiens de prêcher l'évangile. Cet enseignement est un principe biblique. Cependant, que ce soit ou non la volonté de Dieu que vous alliez à un certain endroit pour y prêcher l'évangile, cela dépend de la direction de l'Esprit. Vous devez prier beaucoup et demander au Seigneur une parole spécifique. Quand l'Esprit Saint met en vous une certaine phrase ou un certain verset d'une manière puissante, fraîche et vivante, vous avez une promesse de l'Esprit. C'est ainsi que l'on identifie la volonté de Dieu.
Certains croyants emploient des moyens superstitieux pour chercher la volonté de Dieu. Ils ouvrent la Bible et ils prient : « Ô Dieu, place mon doigt sur le verset qui révèle Ta volonté. » Ensuite, ils prient les yeux fermés, et ouvrent la Bible et positionnent leur doigt sur n'importe quel passage. Puis ils ouvrent les yeux, et considèrent que le verset devant eux révèle la volonté de Dieu. Certains croyants enfantins cherchent à
Combinons à présent les trois choses dont il a été question ci-dessus. Il n'y a pas d'ordre prédéfini pour ces trois choses. Parfois, les circonstances viennent d'abord, suivies de la direction de l'Esprit et des enseignements de la Bible. Parfois la direction de l'Esprit et les enseignements bibliques viennent d'abord, et ensuite vient la confirmation des circonstances. Ces dernières ont trait surtout au temps de Dieu.
Lorsqu'il cherchait la volonté de Dieu, le frère George Müller posait toujours trois questions :
(1) Est-ce l'œuvre de Dieu ?
(2) Suis-je la personne qui doit accomplir cette œuvre ?
(3) Est-ce le moment de Dieu pour que cette œuvre soit faite ? Les deux premières questions peuvent être résolues par les enseignements bibliques et la direction du Saint-Esprit. La troisième est résolue par les circonstances.
Si nous voulons être certains que notre sentiment intérieur vient de l'Esprit, nous devons nous poser deux questions :
(1) Est-ce en accord avec l'enseignement de la Bible ?
(2) Les circonstances le confirment-elles ? Si ce que nous voulons faire n'est pas en harmonie avec l'enseignement biblique, ce ne peut pas être la volonté de Dieu. Si les circonstances ne donnent aucune confirmation, nous devons attendre. Il se peut que notre sentiment soit erroné, ou que ce ne soit pas le moment du Seigneur.
Lorsque nous cherchons la volonté de Dieu, nous devons cultiver une saine crainte de nous tromper. Nous ne devons pas être subjectifs. Nous pouvons demander à Dieu de bloquer les voies qui ne sont pas selon Sa volonté.
Supposons que quelqu'un vous offre un travail, et vous avez l'intention de faire telle ou telle chose, ou que quelqu'un vous ait conseillé de reconsidérer votre avenir, etc. Comment pouvez-vous savoir si ces choses sont en accord avec la volonté de Dieu ? Tout d'abord, vous devez regarder l'enseignement de la Bible. Vous devez examiner ce que le Seigneur a dit à ce sujet dans Sa Parole. Ensuite, vous devez voir quel est votre sentiment intérieur. Peut-être la Bible l'enseigne-t-elle, mais est-ce que vous vous sentez bien intérieurement ? Si votre sentiment intérieur est différent du témoignage de la Bible, cela prouve que votre sentiment intérieur n'est pas fiable. Vous devez continuer à attendre et à chercher le Seigneur. Si votre sentiment intérieur est en accord avec l'enseignement de la Bible, vous devez lever la tête, et dire : « Ô Seigneur, Tu as toujours révélé Ta volonté par les circonstances. Il est impossible que mon sentiment intérieur et l'enseignement de la Bible indiquent une même direction, mais que les circonstances soient contraires. Seigneur, je Te prie de travailler dans les circonstances et de les aligner avec l'enseignement des Écritures et la direction de l'Esprit. » Vous verrez que Dieu révèle toujours Sa volonté par les circonstances. Pas un seul passereau ne tombera à terre si ce n'est la volonté de Dieu. Si c'est la volonté de Dieu, ce que vous voyez extérieurement s'alignera certainement avec ce que vous voyez intérieurement, et sera en accord avec la Bible. Si votre sentiment intérieur, l'enseignement de la Bible, et les circonstances sont tous clairs, alors la volonté de Dieu pour vous sera elle aussi claire.
III. LA CONFIRMATION DE L'ÉGLISE ET D'AUTRES FACTEURS
La volonté de Dieu est révélée par sa Parole, l'esprit de l'homme, et les circonstances. La volonté de Dieu est aussi révélée par l'Église. Lorsque vous cherchez la volonté de Dieu sur une certaine question, vous devez être clairs sur la direction de l'Esprit, l'enseignement de la Bible, et les circonstances. Vous devez aussi autant que possible communier avec ceux qui connaissent Dieu dans l'Église pour voir s'ils diront Amen à votre projet. Cela vous donnera une confirmation supplémentaire quant à la volonté de Dieu. Ceux qui connaissent mieux la Parole de Dieu sont sous la direction du Saint-Esprit, la question de leur chair étant en partie réglée. Leur condition spirituelle permet à Dieu d'exprimer Son désir par leur intermédiaire plus librement. Ils considéreront votre condition dans l'Église, et ils sentiront s'ils peuvent ou non dire amen à ce que vous avez vu. S'ils peuvent dire Amen, vous pouvez être sûr que vous avez la volonté de Dieu. S'ils ne peuvent pas dire amen, il vaut mieux que vous attendiez, et que vous cherchiez davantage la lumière. En tant qu'individus, nous sommes limités. Le sentiment personnel, la compréhension des Écritures, et la connaissance des circonstances d'un individu peuvent parfois être erronés ; ils peuvent être inexacts. L'Église est beaucoup plus fiable à cet égard. Si les autres membres de l'Église pensent que ce que vous avez « reçu » n'est pas fiable, vous ne devez pas insister sur votre opinion. Ne pensez pas que ce que vous avez « reçu » est toujours fiable. Dans de tels cas, nous devons apprendre à être humbles.
Matthieu 18 parle du principe de l'Église. Si un frère pèche contre un autre frère, celui qui est offensé doit parler à l'offenseur pendant qu'ils sont seuls. Si l'offenseur ne veut pas écouter, l'offensé doit prendre avec lui une ou deux personnes supplémentaires. Sur la déclaration de deux ou de trois témoins, toute l'affaire sera réglée. Si l'offenseur refuse encore d'écouter, on doit informer l'Église de l'affaire. À la fin, l'offenseur doit écouter l'Église. Nous devons accepter le sentiment de l'Église. Le Seigneur Jésus dit :

Puisque l'Église est l'habitation de Dieu et l'expression de la lumière de Dieu, nous devons croire que la volonté de Dieu est révélée dans l'Église. Nous devons nous humilier et avoir peur de notre propre jugement. C'est pourquoi nous devons communier avec l'Église et recevoir l'aide du Corps.
L'Église a une lourde responsabilité devant Dieu. Elle doit agir comme la lumière de Dieu. Si l'Église est négligente ou si elle fait les choses de manière irréfléchie, selon la chair, il sera impossible d'avoir Sa confirmation. L'Église peut donner une confirmation exacte et divine parce qu'elle est devenue le porte-parole du Saint-Esprit. Elle doit être spirituelle et permettre au Saint-Esprit de présider sur elle, pour pouvoir être utilisée par l'Esprit comme porte-parole de Dieu. La confirmation de l'Église n'implique pas une discussion où tous les frères et sœurs sont présents. Cela signifie une discussion avec un groupe de frères et sœurs qui connaissent bien Dieu et qui sont guidés par l'Esprit. C'est pourquoi les anciens qui sont responsables dans l'Église, ainsi que ceux qui se consacrent à l'œuvre du Seigneur, doivent avoir une connaissance concernant les choses spirituelles. La question de leur chair doit avoir été réglée dans une certaine mesure. Ils doivent veiller en tout temps et maintenir une communion incessante avec le Seigneur. Ils doivent être remplis de la présence de Dieu et vivre sous la direction du Saint-Esprit. Ce n'est qu'à ce moment où ils pourront donner des jugements exacts, et à travers eux, l'Esprit donnera la confirmation.

Certains citeront ce verset qui dit que lorsque Paul a eu une révélation, il n'a consulté ni le sang ni la chair et n'est pas monté à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant lui. Ils pensent qu'il leur suffit d'avoir une vision claire par eux-mêmes et qu'ils n'ont pas besoin de l'accord de l'Église. Sans doute peut-on, avec une révélation aussi claire que celle de Paul, être parfaitement sûr de sa vision. Mais avez-vous eu votre révélation comme Paul a eu la sienne ? Même Paul a reçu l'aide et la provision du Seigneur par le biais des autres frères. Il a vu la grande lumière sur le chemin de Damas, il est tombé à terre et il a entendu ce que le Seigneur lui a dit : « Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. » Il a reçu l'imposition des mains de la part d'un frère inconnu nommé Ananias et il a aussi reçu l'imposition des mains et a été envoyé par des compagnons d'œuvre de l'Église à Antioche:



Dans Galates 1, il cherchait à prouver que l'évangile qu'il annonçait:

Il ne cherche pas à se glorifier par ces paroles. Nous devons être humbles, et non pas intraitables. Nous ne devons pas nous estimer hautement. Le fait est que nous sommes loin d'être comme Paul pour pouvoir nous comparer à lui ! Puisque nous sommes directement concernés lorsque nous cherchons la volonté de Dieu, nous nous embrouillons dans nos intérêts personnels et notre subjectivité. Il nous est difficile de voir les choses clairement. C'est là que l'Église peut nous venir en aide. C'est pourquoi nous devons chercher la confirmation de l'Église lorsque nous sommes dans le besoin.
Nous devons cependant éviter un autre extrême. Certains chrétiens sont trop passifs. Ils demandent tout à l'Église, et veulent que d'autres prennent les décisions à leur place. Cela va à l'encontre du principe du Nouveau Testament. Nous ne pouvons pas traiter un groupe de personnes spirituellement avancées dans l'Église comme si c'étaient des prophètes de l'Ancien Testament, en leur demandant conseil en toutes choses.

Cette onction, c'est l'Esprit Saint qui habite en nous. Nous ne pouvons jamais remplacer l'enseignement de l'onction par la confirmation de l'Église. La confirmation de l'Église ne doit pas être considérée de la même manière que nous considérons les paroles des prophètes. Son but est de confirmer ce que nous voyons pour que nous soyons plus sûrs de la volonté de Dieu. Elle nous protège, mais ne remplace pas la recherche individuelle de la volonté de Dieu.
Nous devons mentionner un autre point : cette manière de chercher la volonté de Dieu ne doit être utilisée que pour les affaires importantes. Pour ce qui est des questions banales de la vie quotidienne, nous n'avons pas besoin d'employer une telle méthode. Nous pouvons faire des jugements selon notre bon sens. Notre Dieu n'a pas éradiqué notre bon sens. Dieu veut que nous jugions nous-mêmes des choses que nous pouvons gérer par notre bon sens. Nous ne devons employer cette méthode que lorsque nous cherchons la volonté de Dieu pour les questions plus importantes de notre vie.
Lorsque nous cherchons la volonté de Dieu, nous ne devons pas tomber dans cet état anormal où l'intelligence est vide et la volonté passive.

Nous devons exercer notre intelligence et notre volonté. Nous devons placer notre volonté du côté de Dieu et travailler avec Lui. Il est vrai que nous devons mettre de côté notre propre volonté. Mais nous ne devons pas annuler la fonction de l'intelligence et de la volonté, leur permettant d'être passifs et sans fonction. Beaucoup de personnes se fient seulement à leur intelligence, et non à Dieu. C'est une grande erreur. Mais beaucoup de personnes pensent que se confier à Dieu signifie qu'elles sont dispensées d'utiliser leur intelligence. C'est également une grande erreur. Lorsque Luc a rédigé son évangile, il avait fait des « recherches exactes » :

Paul nous demande :

Lorsque nous recherchons la volonté de Dieu, nous devons utiliser notre intelligence et notre volonté. Il faut bien entendu que cette intelligence soit transformée et renouvelée par le Saint-Esprit.
Nous devons aussi traiter brièvement la question des visions et des rêves. Dans l'Ancien Testament, Dieu révélait Sa volonté à l'homme par des visions et des rêves. Dans le Nouveau Testament, il y a aussi des visions et des rêves, mais ce n'est pas le moyen principal que Dieu utilise pour guider les hommes. Dans le Nouveau Testament, l'Esprit de Dieu demeure en nous et nous parle directement et intérieurement. Le moyen principal que Dieu utilise est la direction intérieure. Dieu n'emploie les rêves pour nous guider que lorsqu'Il a quelque chose de très important à nous dire, que nous aurions du mal à accepter en temps normal. Dans le Nouveau Testament, les visions et les rêves ne sont pas le moyen habituel. Par conséquent, même lorsque nous avons des visions et des rêves, nous devons encore chercher la confirmation intérieure et des signes dans les circonstances pour être sûrs de ce que nous avons vu. Par exemple, Actes 10 nous montre que Dieu voulait que Pierre prêche l'évangile aux païens. Pierre, étant juif, ne serait jamais allé vers les païens, conformément à sa tradition. Pour le détourner de ce préjugé, Dieu a dû lui donner une vision. Lorsque Pierre a eu la vision, Corneille lui a envoyé trois hommes. C'était une confirmation par les circonstances. En même temps, il y avait la voix du Saint-Esprit. Ces confirmations internes et externes l'ont assuré qu'il agissait selon la volonté de Dieu.
Parfois le temps est restreint pour la considération et l'attente. Dans de tels cas, on peut être certain de la volonté de Dieu immédiatement si la vision ou le rêve sont suffisamment clairs et si le sentiment intérieur le confirme ; il n'y a pas besoin d'attendre des confirmations dans ces circonstances. Par exemple, Paul était en extase lorsqu'il priait dans le temple. Il a vu le Seigneur lui parler et lui dire de quitter Jérusalem sans plus tarder. Au début, il a raisonné avec le Seigneur et tenté de refuser. Mais le Seigneur lui a dit :

Plus tard, Paul a traversé une grande tempête en mer et n'avait aucun espoir d'en réchapper. Dieu a envoyé Son ange pour se tenir à côté de lui et lui dire de ne pas craindre :

C'étaient là des visions claires. Mais cela n'arrive pas souvent dans le Nouveau Testament. Dieu ne parle à Ses enfants par des rêves que lorsqu'Il y a un besoin particulier. Certains chrétiens ont tellement de « rêves » et de « visions » que ceux-ci sont pour eux comme les repas quotidiens. C'est une sorte de maladie spirituelle. Cela peut venir d'un désordre nerveux, d'une attaque de Satan, ou de la séduction des esprits mauvais. Quelle qu'en soit la cause, cette situation est anormale.
En conclusion, Dieu dirige les hommes par de nombreux moyens, selon leur condition spirituelle et leurs besoins. Cependant, Ses moyens principaux sont la disposition des circonstances, la direction intérieure et les enseignements de la Bible. Nous devons dire encore une fois que lorsque ces trois sont en accord, nous pouvons être sûrs que nous connaissons la volonté de Dieu.
IV. CEUX QUI SONT QUALIFIÉS POUR CONNAÎTRE LA VOLONTÉ DE DIEU
Enfin, même si nous avons les bonnes méthodes, tous ne connaissent pas la volonté de Dieu. Une bonne méthode n'est utile que lorsque la personne aussi est bonne. Si la personne n'est pas bonne, même les bonnes méthodes sont inutiles. Il est inutile qu'un homme rebelle cherche la volonté de Dieu. Si un homme veut connaître la volonté de Dieu, il doit avoir un désir intérieur d'accomplir Sa volonté.

Ce verset se rapporte à l'histoire d'un esclave dont on a transpercé l'oreille avec un poinçon pour la clouer à une porte. Cela montre que nos oreilles doivent écouter la parole de Dieu en tout temps si nous voulons Le servir. Nous devrions venir au Seigneur et dire : « J'accepte que mon oreille soit attachée à la porte. J'inclinerai mes oreilles à Ta parole. Je veux Te servir. Tu es mon Maître. J'ai dans mon cœur le désir profond d'être Ton esclave. Permets-moi d'entendre Ta parole. Fais-moi connaître Ta volonté. » Nous devons venir au Seigneur et L'implorer de nous révéler Sa parole. Nous devons incliner nos oreilles et les attacher à la porte. Nous devons attendre de connaître Sa direction et écouter Son ordre.
Souvent mon cœur est attristé de ce que beaucoup de personnes cherchent des méthodes à connaître la volonté de Dieu, mais sans avoir aucun désir d'obéir à cette volonté. Elles étudient ces méthodes pour la simple connaissance. Elles ont leurs propres désirs. Elles considèrent Dieu comme leur conseiller, et Sa volonté comme leur point de référence. Frères et sœurs, Dieu ne fait connaître Sa volonté qu'à ceux qui sont déterminés à y obéir !

Pour connaître la volonté de Dieu, vous devez être déterminé à accomplir Sa volonté. Si vous avez un désir intense et absolu de faire la volonté de Dieu, Dieu vous fera connaître Sa volonté, même quand vous ignorez toutes les méthodes. Un verset dans la Bible dit :

Ses yeux parcourent toute la terre, de long en large. Ses yeux ne parcourent pas la terre une seule fois. Ils parcourent la terre continuellement, pour voir si le cœur de quelqu'un cherche Sa volonté. Il apparaîtra à ceux dont le cœur est complètement tourné vers Lui. Si votre cœur est complètement tourné vers le Seigneur et si vous dites : « Seigneur, je veux Ta volonté, je la veux vraiment », Dieu vous montrera Sa volonté. Il n'hésitera pas à se révéler à vous ; Il doit se révéler à vous. Nous ne devons pas penser que seuls ceux qui croient au Seigneur depuis longtemps peuvent comprendre Sa volonté. Nous espérons que chaque croyant offrira tout ce qu'il a dès le premier jour où il est sauvé. Cela préparera le chemin pour l'aider à comprendre la volonté de Dieu.
Nous ne devons jamais penser que c'est une chose banale que de connaître la volonté de Dieu. Nous sommes de petits asticots aux yeux de Dieu. C'est une chose formidable pour une personne minuscule comme nous que de comprendre la volonté de Dieu ! Puissions-nous voir que c'est une chose glorieuse que de comprendre la volonté de Dieu ! Puisque Dieu s'est humilié pour faire connaître à l'homme Sa volonté, nous devons chercher à la connaître, et nous devons adorer, chérir et accomplir Sa volonté.