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ENSEIGNEMENT  1:  A LA RECHERCHE DE DIEU

 

La première question

Nous allons considérer les fondements de la foi chrétienne. La première question à laquelle nous sommes confrontés est celle de l'existence de Dieu.
Lisons quelques versets de la Bible. Commençons par:
 

1 Au chef des chantres. De David. L'insensé dit en son coeur : Il n'y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables ; Il n'en est aucun qui fasse le bien.
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Cette phrase peut également se traduire par : "L'insensé pense qu'il n'est pas nécessaire qu'un Dieu existe". Le résultat d'une telle assertion est la deuxième phrase du même verset.
Considérons aussi un passage du Nouveau Testament:
 

6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
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Trois sortes de gens

Que vous prétendiez être chrétien, incroyant ou en quête de la vérité, nous commencerons notre propos en examinant la question de l'existence même de Dieu. Le monde se divise à cet égard en trois groupes. Le premier se compose des athées qui ne croient pas en Dieu. Le deuxième comprend les agnostiques : ils n'ont pas de connaissance certaine de la divinité. D'une part, ils n'osent pas dire qu'il n'y a pas de Dieu, et, d'autre part, ils ne sont pas certains que Dieu existe. La troisième catégorie, à laquelle nous appartenons, est constituée de ceux qui croient en Dieu.

Le juge et le procureur

Je ne tenterai pas ici d'affirmer l'existence de Dieu. Mais je supposerai que nous sommes au tribunal. Je vous demanderai d'être vous-même le juge et je prendrai la place du procureur. La tâche du juge est de prendre des décisions, d'approuver ou de réfuter la véracité des déclarations, alors que le travail du procureur consiste à présenter les évidences et les arguments qu'il aura pu recueillir.
Avant de commencer, nous devons nous mettre d'accord sur un point : le procureur n'est pas un témoin oculaire des délits. Ce n'est pas un gendarme. Un policier peut avoir été témoin d'un événement, alors qu'un procureur n'obtient ses informations qu'indirectement. Il présente au juge l'ensemble des inculpations, des évidences et des arguments qu'il a pu réunir. De la même manière, je vous présenterai tout ce que je serai en mesure de trouver. Demandez-moi si j'ai vu Dieu et je vous répondrai que non. Je ne fais que vous exposer les éléments que j'ai rassemblés. Mon travail consiste à rechercher des faits et à faire appel à des témoins. C'est vous qui devrez en tirer les conclusions.

Les qualifications requises

Beaucoup de gens affirment que Dieu n'existe pas. En tant que procureur, je vous demanderai d'abord d'examiner les qualifications de ces personnes. Sont-elles qualifiées pour émettre de telles assertions? Sont-elles suffisamment responsable moralement pour soutenir de telles affirmations? Ne vous bornez pas à écouter leurs arguments. N'importe qui peut avancer un argument et échafauder toute une théorie. Même les cambrioleurs et les escrocs ont leurs raisons. Mais vous ne pouvez compter sur leur intégrité. L'objet de leur argumentation peur paraître très noble ; ils peuvent parler de politique et de sécurité sociale, mais nul ne prendra leurs opinions au sérieux. Une déclaration ne peut être prise en considération que dans la mesure où elle est basée sur la parfaite intégrité de la personne qui l'émet. Et ceci est d'autant plus vrai quand il s'agit de la question relative à la divinité. Il est intéressant de noter que le niveau moral des hommes est directement relié à la conception qu'ils se font de Dieu. Ceux qui admettent leur propre ignorance ont un assez bon niveau de responsabilité morale qui laisse à désirer. Je ne prétends pas connaître tous ceux qui se disent athées. Mais parmi les quelques milliers dont j'ai fait la connaissance, il n'y en a pas un seul qui possède une moralité digne d'éloges.

La moralité d'un athée

Lors d'un rassemblement à l'université de Nankin, je fis la découverte que les personnes athées ont généralement un niveau de moralité assez bas. Il y avait là beaucoup d'étudiants qui ne croyaient pas en Dieu. Ils furent grandement offensés par ces paroles. Pendant que je parlais, ils faisaient du bruit avec leurs pieds pour tenter de distraire l'auditoire et moi-même. Le lendemain, quand ils revinrent, ils me ridiculisèrent et persistèrent dans leur comportement pendant toute la durée de l'exposé. Le quatrième jour, le docteur Williams, vice-recteur de l'université, vint me dire : "Il vaudrait mieux changer le lieu de la réunion. Ce que vous avez dit le premier jour a rendu ces étudiants furieux contre vous. Aujourd'hui, ils ne vont pas se servir seulement de leurs pieds et de leurs lèvres ; ils en viendront aux mains ! J'ai appris qu'ils vous attendront dans le hall et qu'ils vous agresseront dès que vous apparaîtrez." Je consentis à l'arrangement et la réunion eut lieu ailleurs. En me dirigeant vers le lieu de rassemblement, je côtoyai les étudiants et me rendis compte en les entendant converser qu'ils avaient envie de revenir, bien que bon nombre d'entre eux ne soient pas contents de ma conférence. L'un d'entre eux fit cette remarque : 'Monsieur Nee a dit que ceux qui n'ont pas de Dieu n'ont pas non plus de sens de responsabilité morale. C'est tout à fait juste. Car comment est-ce possible qu'une personne moralement correcte puisse taper du pied et s'agiter pendant que quelqu'un fait un discours? Hier, ces gens ont dérangé la réunion, et aujourd'hui, ils viennent se battre. Ce n'est certainement pas ce que ferait une personne honorable. Allons à la réunion, peu importe ce qu'ils ont l'intention de faire."
Un jeune homme dit une fois à un prédicateur : "Lorsque j'étais petit, je croyais fermement en Dieu. Mais maintenant je suis à l'université, je ne peux désormais plus croire en lui." Le prédicateur, qui avait la cinquantaine, donna une tape amicale sur l'épaule du jeune homme et dit : "Mon fils, tu ne crois plus en Dieu! Laisse-moi te poser une question : Depuis que tu t'es converti à l'athéisme, es-tu devenu meilleur? Est-ce que tu as été aidé à être plus noble et plus correct? Ou est-ce que c'est l'inverse qui s'est produit?" Ce jeune eut honte. Il admit que depuis qu'il avait renié Dieu, il avait dégringolé moralement. Le prédicateur ajouta : "J'ai bien peur qu'en prétendant que Dieu n'existe pas, tu ne fasses qu'espérer qu'il n'existe pas !"

Ne jugez pas selon ce que vous espérez

Beaucoup de gens ne sont pas vraiment convaincus que Dieu n'existe pas ; ils ne font que l'espérer. Il vaudrait mieux selon eux qu'il n'y ait pas de Dieu dans l'univers. Cela les arrangerait pour de nombreuses raisons.
Je faisais partie de ces gens-là. Lorsque j'étais étudiant, je prétendais aussi que Dieu n'existait pas. Alors que je le proclamais haut et fort, il semblait cependant que quelqu'un protestait au-dedans de moi. Je savais profondément en mon coeur que Dieu existait. Mais mes lèvres refusaient de l'admettre. Pourquoi donc? Pour avoir l'excuse de pécher. En déclarant la non-existence de Dieu, je pouvais ainsi me rendre à des endroits où régnait le péché. Je devenais hardi pour pécher. Quand vous croyez en Dieu, il y a certaines choses que vous n'osez faire. Lorsque vous rejetez Dieu, vous vous sentez libre de commettre les pires péchés sans la moindre crainte. Si, tout en rejetant l'existence de Dieu, vous espérez sincèrement élever votre niveau moral, alors vos arguments sont encore plausibles. Mais, en fait, en prétendant que Dieu n'existe pas, l'homme se crée une excuse pour pratiquer l'injustice, l'immoralité et le dérèglement. Pour cette raison-là, leur argumentation n'est pas digne d'être prise en considération. La question que l'on dit poser maintenant est la suivante : "Êtes-vous qualifié pour prétendre que Dieu n'existe pas?" Si ce que quelqu'un espère lui sert d'échappatoire à la justice, il a alors déjà perdu son procès !

L'homme est-il au-dessus de tout?

Un jeune homme vint un jour me trouver et me dit : "Je ne crois pas en Dieu. L'homme est au-dessus de tout. Il est la plus noble de toutes les créatures. Il n'y a pas de Dieu en dehors de l'homme !"
Nous étions assis l'un en face de l'autre. Après avoir écouté ce qu'il avait à dire, je me levai, allai à l'autre bout de la pièce et m'inclinai. Je me mis ensuite à le regarder fixement et lui dis : "Vous êtes vraiment grand !" Puis j'allai à l'autre bout de la pièce et le considérai sous un autre angle. "C'est juste" lui dis-je délibérément, "vous êtes grand ! Dans la province de Kiangsu, il y en a trente millions comme vous. Et il y en a au moins cent trente millions en Chine. Et imaginez-vous, le monde ne contient que six milliards de personnes comme vous. Savez-vous qu'une inondation s'est produite dans le sud il y a quelques jours? Les digues se sont brisées. Toute la population de Hsing Hwa, soit plus de deux cent mille personnes, s'est précipitée vers les digues, paniquée, apportant de la terre pour renforcer la berge. Et le travail de réparation se poursuit toujours."
"Supposons que l'on puisse recruter le monde entier pour creuse un trou dans le soleil. Chaque habitant serait censé emporter de l'intérieur l'équivalent d'un chargement. En admettant que personne ne soit consumé, pensez-vous qu'ils puissent accomplir l'ouvrage? D'autre part, même si toute la population mondiale se retrouvait dans ce trou, ils seraient incapables de le remplir. Et ce n'est pas tout. S'il était possible de mettre plusieurs fois la planète terre dans le soleil, on verrait qu'en secouant ce dernier, il y aurait encore beaucoup de vide à l'intérieur. Dites-moi maintenant combien de systèmes solaires il y a dans l'univers. Savez-vous que leur nombre est illimité?"

Quelles sont les dimensions de l'univers?

Je dis ensuite au jeune homme : "Et vous voilà ! Vous n'avez pas même fait le tour du monde et vous vous considérez comme étant plus grand que l'univers. Laissez-moi vous demander ceci : Connaissez-vous les dimensions de l'univers? Prenez la lumière comme exemple; sa vitesse est de 300 000 km à la seconde. Calculez la distance qui existe entre deux objets éloignés l'un de l'autre d'une année-lumière. Il existe des étoiles dont la lumière met 3 000 ans pour parvenir jusqu'à nous. Calculez la distance qui nous en sépare! Et vous pensez être si grand! J'aimerais, par conséquent, conseiller à tous les athées et à tous les jeunes savants qui se considèrent comme tels, d'admettre l'incompétence de l'homme, non seulement moralement, mais également intellectuellement."

L'homme peut-il franchir les limites du temps et de l'espace?

Lorsque je me trouvais en ce temps-là à Kaifeng, je rencontrai un autre de ces jeunes et vaillants athées. Je me dirigeai vers lui et lui tapotai l'épaule en disant : "J'ai vu Dieu aujourd'hui!" Il me regarda curieusement et me demanda des explications. Je lui dis : "Vous êtes Dieu! Si vous savez que Dieu n'existe pas, alors vous devez vous-même être Dieu." Il voulut des précisions. "Puisque vous êtes convaincu de la non-existence de Dieu--lui dis-je--vous avez dû parcourir la terre entière. Si Dieu n'est point à Shanghai, il se peut qu'il soit encore à Nanking. Vous êtes donc allé aux deux endroits. Et ce n'est pas tout. Vous êtes aussi allé à Tientsin et à Pékin. Vous ne pouvez tirer pareille conclusion simplement par le fait que vous soyez en Chine. Ainsi donc, vous avez dû faire le tour du monde. Car nul ne peut savoir si Dieu ne se cache pas au Pôle Nord ou au Pôle Sud, dans une forêt ou dans un désert. Il vous a donc fallu également passer au peigne fin toutes ces régions! Et pour que votre conclusion soit raisonnable, vous avez dû voyager dans l'espace, jusqu'à la lune, le soleil et aussi parcourir d'autres galaxies."
"Du plus, vous savez que Dieu n'est pas à Shanghai aujourd'hui. Mais y était-il hier, l'année passée, il y a mille ans? Très bien! Vous devez donc être quelqu'un d'éternel, qui a une connaissance absolue du passé et de l'avenir. Vous devez être une personne hors temps et hors espace. Vous devez être omni-présent et tout-puissant. Qui d'autre pouvez-vous être sinon Dieu lui-même?"

L'évidence

Certains vont m'arrêter tout de suite en disant : "Personne ne peut se prononcer d'une manière certaine sur l'existence de Dieu." Eh bien, si vous ne pouvez pas donner de conclusion, j'appellerai des témoins qui seront dignes de foi, qui vous présenteront des arguments et qui vous prouveront l'existence de Dieu. Je vous répète que vous êtes le juge, et que je suis le procureur. Je vous présente simplement les évidences, et c'est à vous de juger si c'est la vérité.

L'univers

Tout d'abord, considérez la nature, le monde qui s'offre à vos yeux et tous les phénomènes qui s'y passent. Nous savons tous ce qu'est la connaissance scientifique. C'est l'explication rationnelle de phénomènes naturels. Par exemple, on observe une chute de température chez un patient. La chute de température est un phénomène, et l'explication de ce phénomène constitue une connaissance scientifique. Lorsqu'une pomme tombe d'un arbre, c'est un phénomène. Pourquoi la pomme ne s'envole-t-elle pas dans les airs? L'explication constitue la connaissance. Ainsi, un homme de connaissance est quelqu'un qui est à même de donner les bonnes explications.

Il n'y a que deux explications

L'univers est constitué d'innombrables objets ayant des formes, des natures et des couleurs diverses. La connaissance, c'est l'explication de leurs mécanismes et de leurs interactions. Toute personne réfléchie se voit confrontée à deux seules explications possibles de l'origine de l'univers. Vous devez opter pour l'une des deux solutions.
La première dit que l'univers est le résultat d'une évolution naturelle et d'influences réciproques. La seconde attribue son origine à un Être personnifié, doté d'une intelligence et d'une intention. Ce sont les deux seules explications qu'ont données tous les philosophes du monde. Il n'en existe pas de troisième.
D'où vient l'univers? Ou bien est-ce Celui dont nous tirons le concept de Dieu qui en est l'architecte? Vous devez réfléchir à cela, puis prendre une décision. Tout ce qui existe par hasard comporte certaines caractéristiques. Je vous suggère de faire une liste de ces dernières d'une manière détaillée, pour comparer ensuite tous les phénomènes de l'univers aux éléments de votre liste. Parallèlement, dressez une autre liste des caractéristiques qui, selon vous, seraient celles d'un univers créé par un Être intelligent. Il sera dès lors facile, par une simple comparaison de la Nature avec vos deux listes, d'arriver à une conclusion raisonnable.

Événements dus au hasard

Quelles sont les caractéristiques des choses qui résultent du hasard? Nous savons qu'elles sont premièrement désorganisées. Elles ne peuvent être intégrées que de façon partielle. Il est impossible qu'elles soient organisées de manière parfaite. On constate ensuite que les résultats obtenus ne sont pas constants. Par exemple, si je lance cette chaise à l'autre bout de la salle, il se peut qu'elle trouve une position très précise dans l'angle de la pièce. Si je répète cet acte avec une deuxième chaise, il est possible qu'elle arrive exactement à côté de la première. Mais cela ne va pas se reproduire avec la troisième, la quatrième et les suivantes. Le hasard ne produit donc qu'une organisation partielle. Il ne garantit jamais une intégration totale. De plus, aucune interaction fortuite n'a de but, ni d'objectif. Ces interactions n'ont ni structures, ni formes, ni constance, et elles ne sont pas dirigées vers un but significatif. Nous pouvons dire, en résumé, que les caractéristiques des événements imprévus sont la disharmonie, l'irrégularité, l'inconstance, l'absence de dessein et l'insignifiance. Nous écrirons ces cinq caractéristiques sur notre liste.

Régularité et organisation

Comparons maintenant les objets de l'univers à ces caractéristiques. Prenons l'être humain comme exemple. Il est conçu dans le sein maternel pendant une période de neuf mois, il naît, il grandit, puis il meurt. Ce cycle se répète pour chaque individu. On y observe la régularité, et non le jeu sauvage du hasard. Considérez de nouveau le soleil au-dessus de votre tête. Il n'existe pas là par hasard, mais il a sa fonction. Observez la lune, les étoiles et les myriades de galaxies à l'aide d'un télescope. Toutes suivent un cours et un plan bien déterminés. Elles sont toutes soumises à une organisation. On peut calculer et prévoir leur tracé. Le calendrier que vous utilisez en est d'ailleurs dérivé. Tout cela montre que l'univers est régi selon un ordre, avec régularité et dans un but.

Les micro-organismes

Tournons-nous maintenant vers le monde microscopique. Prenez une particule de bois et observez sa structure au microscope : tout est méticuleusement régulier et harmonieux. Considérez un brin d'herbe, un pétale de fleur, tout est élaboré si délicatement ! Il n'y a ni désordre ni confusion. Chaque chose a une norme et une fonction. Tout cela nous témoigne d'un fait : l'univers n'est pas sans but, ni dépourvu de signification. Pouvez-vous dire que tout est arrivé par hasard ? Certainement pas !

L'univers est occupé

Un jour, je prêchais l'Évangile avec un de mes collaborateurs dans un village. Sur le chemin du retour, nous étions extrêmement assoiffés. Nous ne pouvions trouver nulle part une auberge ou une fontaine pour étancher notre soif. Toute la région était inhabitée. Après avoir marché pendant un certain temps, nous passâmes à côté d'une petite maison au toit de chaume. Nous nous dépêchâmes de l'atteindre. Après avoir frappé à la porte, nous attendîmes quelques instants. Personne ne répondit. Pensant qu'elle était inhabitée, nous ouvrîmes la porte et pénétrâmes à l'intérieur. Le sol était balayé. Dans une des pièces, il y avait un lit soigneusement fait, et sur la table une théière qui contenait du thé encore chaud. Je me dis : "Quelqu'un habite certainement ici. L'ordre prouve que cet endroit est habité. Nous n'avons pas le droit de boire ce thé ; nous devons sortir immédiatement, sans quoi on nous prendra pour des voleurs." Nous sortîmes et attendîmes que le propriétaire revienne.
En observant l'ordre qui régnait dans la maison, nous en avions déduit que quelqu'un devait y habiter, même si nous ne l'avions pas vu. De même, bien que nous ne puissions voir Dieu, nous savons qu'il existe, à cause de l'ordre qui règne dans tout l'univers. Chaque phénomène naturel est si équilibré, organisé, plein de sens et fonctionnel, qu'il m'est impossible de croire que le hasard soit à l'origine de tout. La Bible déclare : "L'insensé dit en son coeur : Il n'y a point de Dieu !" Seules les personnes insensées peuvent dire dans leur coeur qu'il n'y a pas de Dieu.

Hasard ou dessein?

L'univers doit avoir été créé par un être doué d'une sagesse profonde, d'une vaste connaissance et d'un dessein élevé. Si vous ne pouvez pas accepter le concept d'un univers formé par le hasard, vous devez admettre qu'il a été créé par un tel Dieu. Il ne peut y avoir de troisième explication. A vous de choisir entre ces deux possibilités.

Le désir et son objet

La présence d'un seul témoin n'est peut-être pas suffisante. J'en ferai venir un autre. Avant cela, il nous faut encore observer un fait : s'il y a désir, il doit d'abord y avoir un objet de désir. Prenons pour exemple l'orphelin qui n'a jamais vu son père. Il est animé d'un désir naturel de recevoir un amour paternel. J'ai interrogé des gens qui étaient orphelins, et tous ressentaient ce profond besoin répressible. Nous voyons par là que tout désir venant du coeur provient d'un objet dans le monde.
Nous autres êtres humains ressentons le besoin d'appartenir à une société. Nous avons besoin de compagnie, de réciprocité. Si vous mettez un enfant sur une île déserte et qu'il y grandisse seul, quand bien même il ne verra jamais un seul être humain, il soupirera après des compagnons, des êtres semblables à lui. Ce profond désir est la preuve même que quelque part, dans le monde, il y a quelque chose que l'on appelle "l'homme". A un certain âge, l'homme commencera à penser à sa postérité ; il commencera à désirer avoir des enfants, puis des petits-enfants. Ce n'est pas une simple fantaisie. Ce désir vient de l'existence d'une descendance ou de la possibilité que celle-ci soit suscitée.

Dieu est dans le coeur

Avons-nous d'autres désirs que celui d'avoir une identité sociale ou d'assurer notre propre descendance? Quel autre désir ardent nous anime? Profondément, en chacun, il y a une soif de Dieu. Vous observerez que toutes les races, qu'elles soient hautement civilisées, dans les pays industrialisés, ou qu'il s'agisse d'aborigènes et de cannibales, dans la jungle, toutes ont en commun un désir ardent--Dieu. L'homme, simplement parce qu'il est homme, a une soif de Dieu. C'est là un fait. Vous ne pouvez le contredire. Tous recherchent Dieu. Chaque homme désir ardemment un Être divin. C'est très clair.
Si l'on applique le principe qui vient d'être mentionné, nous verrons qu'étant donné que notre coeur ressent le besoin d'un Dieu, il doit nécessairement y avoir un Dieu dans l'univers. Comme ce besoin de Dieu est dans le coeur, Dieu doit exister dans cet univers. Si Dieu n'existait pas, vous n'auriez jamais pareil désir dans votre coeur. Nous avons tous un "appétit" pour Dieu. Il est impossible de vivre s'il y a de l'appétit pour de la nourriture sans qu'il ait de nourriture. Il est de même impossible de vivre s'il y a en nous un désir pour Dieu, mais que Dieu n'existe pas.

N'avez-vous jamais pensé à Dieu?

Un athée me reprit un jour très durement, en disant : "Vous avez dit que l'homme a un besoin psychologique de Dieu. Mais ce n'est pas vrai ; moi, je n'y crois pas !" Je répondis : "Très bien ! Voulez-vous dire par là que vous n'avez jamais pensé à Dieu? En fait, vous pensiez à lui pendant que vous parliez. Cela prouve qu'il y a en vous un potentiel pour Dieu. Il n'existe personne qui n'ait jamais pensé à Dieu. L'homme peut essayer de ne pas trop prêter attention à lui. C'est tout ce qu'il peut faire. Puisqu'il y a en vous cette pensée, l'objet doit exister à l'extérieur de vous."

Les paroles et le coeur

Un jour, un jeune homme s'approcha de moi, rempli d'arguments contre Dieu. Il mentionna différentes raisons selon lesquelles Dieu ne pouvait exister. Je l'écoutai tranquillement, puis je lui dis : "Malgré votre insistance à prétendre que Dieu n'existe pas, et tous vos arguments à l'appui, vous avez déjà perdu votre procès." Je poursuivis en expliquant : "Vous pouvez dire tout ce que vous voulez pour affirmer que Dieu n'existe pas, mais votre coeur est de mon côté." Il dut reconnaître qu'il en était ainsi. On peut, en effet, donner toutes sortes de raisons avec la tête, mais il y a une foi dans le coeur qu'aucun argument ne peut vaincre. Une personne obstinée peut avancer mille et une raisons, mais vous pouvez avoir la hardiesse de lui dire : "Vous savez très bien en votre coeur qu'il y a un Dieu. Pourquoi vous donner tant de mal à chercher des preuves contraires?"

Crier à Dieu dans la tourmente

Un missionnaire, en Amérique du Sud, vit une fois un homme qui s'adressait à une foule à ciel ouvert, dans une forêt. Cet homme niait avec virulence l'existence de Dieu. Il égrena avec enthousiasme plus de dix raisons de la non-existence de Dieu. Il termina son discours par cette question : "Y a-t-il quelqu'un parmi vous qui voudrait faire objection? Qu'il vienne ici !"
Il y eut un moment de silence. Le missionnaire pensa qu'il devait dire quelque chose. Il se leva et dit à la foule : "Mes amis, je ne puis avancer autant d'arguments. Je vous donnerai simplement des faits. Hier, je me promenais le long de ce grand fleuve, qui, comme vous le savez, coule très rapidement et se dirige vers de grandes et terribles chutes d'eau. Je me trouvais donc sur la rive quand j'entendis un homme crier au secours. Je l'entendis distinctement crier : "O Dieu ! Sauve-moi !" Je me précipitai à l'endroit d'où venait la voix et trouvai un homme au milieu de fleuve, qui était emporté vers les chutes. Sans hésiter, je sautai dans l'eau. Le courant était rapide et je me débattais péniblement pour ne pas être emporté. Après une lutte acharnée, je réussis à traîner l'homme sur la rive. Savez-vous qui était cet homme ? Permettez-moi de vous le présenter." A ces paroles, il pointa du doigt l'homme qui venait de discourir. "Celui qui faisait hier appel à Dieu", dit-il en concluant, "est le même qui nie aujourd'hui l'existence de Dieu. C'est ce que vous appelez un athée !"
Tous les problèmes viennent de l'intérieur. Quand un homme se trouve tout près de la mort, il crie à Dieu. Le lendemain, quand il est hors de danger, il se met à argumenter et il renie Dieu. Dans notre coeur, nous savons tous qu'il y a un Dieu ; il n'y a aucune question. Nous le savons, parce qu'il y a en nous un potentiel pour Dieu.

La prière est-elle exaucée?

Nous devrions considérer, non seulement les phénomènes objectifs, mais également nos propres expériences, qui sont de nature subjective. Nous savons que Dieu exauce les prières. Un jour, je m'adressai à quelqu'un qui niait énergiquement l'existence de Dieu. Je lui dis de ne pas être trop hardi ou trop présomptueux. Depuis que l'homme existe, d'innombrables personnes ont prié Dieu, que ce soit dans la chrétienté ou en dehors. Est-ce que quelqu'un peut prouver qu'il n'y a jamais eu une seule prière exaucée ? Avez-vous tellement de hardiesse pour balayer en un tournemain la validité de toutes les réponses aux prières ? Permettez-moi de vous dire que non seulement il y a eu des réponses, mais que celles-ci ont été sûres et précises. Je pourrais vous donner de nombreux exemples, bien qu'un seul suffise à prouver que Dieu existe. Personnellement, j'ai obtenu deux à trois mille réponses à mes prières. Est-il concevable de les considérer toutes comme de simples coïncidences ? Beaucoup d'autres personnes ont vu leurs prières exaucées. Doit-on y voir également une coïncidence ?
Alors qu'il faisait la traversée de l'Atlantique en bateau, un prédicateur fut surpris soudainement par une brume épaisse. Le navire ne put plus avance et dut jeter l'ancre en plein milieu de l'océan. L'homme s'approcha du capitaine et lui dit : "Vous devez repartir ; il est prévu que je prêche à Londres mardi." Le capitaine répondit : "Ne voyez-vous pas ce brouillard épais ? Il est impossible que le navire reparte. Si vous pouvez prier pour que la brume se dissipe, je lèverai l'ancre." Le prédicateur reprit : "Partez sur le champ. Levez l'ancre ! Je m'en vais prier à l'instant. Il n'y a pas de temps à perdre." Il se mit à genoux. Quand l'ancre fut levée, le brouillard avait disparu. Le bateau put arriver à l'heure. Est-ce là une simple coïncidence ?

Le vrai Dieu répond aux prières

Je me rendis un jour dans un village pour y prêcher avec quelques frères. On pouvait y entendre beaucoup de gens dire : "Notre dieu est très puissant ; il s'appelle Dah-Wang (ce qui signifie : 'Grand Roi'). Nous organisons, une fois l'an, une procession en son honneur, et depuis de nombreuses années le beau temps est toujours de la partie ce jour-là." Poussé par Dieu, l'un de nous dit : "Demain, lors de la procession, il pleuvra certainement." Le lendemain, depuis neuf heures du matin, il pleuvait à verse. La parade fut renvoyée. Et après de longues discussions, il fut annoncé, suite à un calcul minutieux, qu'on s'était trompé de jour ; ce n'était pas le onze, mais le quatorze du mois que la procession devait avoir lieu. Nous avons alors hardiment déclaré qu'il pleuvrait de nouveau le quatorze. Le jour vint et il ne plut pas. Sans hésiter, les gens se mirent à porter la statue de Dah-Wang pour la procession. Les porteurs glissèrent sur le chemin plus d'une fois, et Dah-Wang tomba et se brisa en mille morceaux. Est-ce là encore une simple coïncidence?
Il existe d'innombrables incidents de la même nature. Ceux-ci ne constituent qu'une toute petite partie de l'expérience chrétienne. S'il était possible de noter toutes les prières exaucées, nul ne sait quelle épaisseur aurait le livre qui les contiendrait. Les réponses aux prières sont une forte preuve de l'existence de Dieu.
Un jour, nous nous tiendrons tous devant lui. Tout ce qui nous concerne sera manifesté en pleine lumière. En ce jour-là, tous connaîtront Dieu. Mais c'est aujourd'hui qu'il faut nous y préparer.

Le merveilleux message de la Bible, c'est que Dieu désir se faire connaître à nous :
 

16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse   point, mais qu'il ait la vie éternelle.
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6 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
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Il est celui qui nous conduit au Père et nous permet de connaître le Dieu vivant.
Nous vous recommandons vivement la lecture de la brochure "Dieu s'est fait homme".

La première question

Nous allons considérer les fondements de la foi chrétienne. La première question à laquelle nous sommes confrontés est celle de l'existence de Dieu.
Lisons quelques versets de la Bible. Commençons par:
 

1 Au chef des chantres. De David. L'insensé dit en son coeur : Il n'y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables ; Il n'en est aucun qui fasse le bien.
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Cette phrase peut également se traduire par : "L'insensé pense qu'il n'est pas nécessaire qu'un Dieu existe". Le résultat d'une telle assertion est la deuxième phrase du même verset.
Considérons aussi un passage du Nouveau Testament:
 

6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
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Trois sortes de gens

Que vous prétendiez être chrétien, incroyant ou en quête de la vérité, nous commencerons notre propos en examinant la question de l'existence même de Dieu. Le monde se divise à cet égard en trois groupes. Le premier se compose des athées qui ne croient pas en Dieu. Le deuxième comprend les agnostiques : ils n'ont pas de connaissance certaine de la divinité. D'une part, ils n'osent pas dire qu'il n'y a pas de Dieu, et, d'autre part, ils ne sont pas certains que Dieu existe. La troisième catégorie, à laquelle nous appartenons, est constituée de ceux qui croient en Dieu.

Le juge et le procureur

Je ne tenterai pas ici d'affirmer l'existence de Dieu. Mais je supposerai que nous sommes au tribunal. Je vous demanderai d'être vous-même le juge et je prendrai la place du procureur. La tâche du juge est de prendre des décisions, d'approuver ou de réfuter la véracité des déclarations, alors que le travail du procureur consiste à présenter les évidences et les arguments qu'il aura pu recueillir.
Avant de commencer, nous devons nous mettre d'accord sur un point : le procureur n'est pas un témoin oculaire des délits. Ce n'est pas un gendarme. Un policier peut avoir été témoin d'un événement, alors qu'un procureur n'obtient ses informations qu'indirectement. Il présente au juge l'ensemble des inculpations, des évidences et des arguments qu'il a pu réunir. De la même manière, je vous présenterai tout ce que je serai en mesure de trouver. Demandez-moi si j'ai vu Dieu et je vous répondrai que non. Je ne fais que vous exposer les éléments que j'ai rassemblés. Mon travail consiste à rechercher des faits et à faire appel à des témoins. C'est vous qui devrez en tirer les conclusions.

Les qualifications requises

Beaucoup de gens affirment que Dieu n'existe pas. En tant que procureur, je vous demanderai d'abord d'examiner les qualifications de ces personnes. Sont-elles qualifiées pour émettre de telles assertions? Sont-elles suffisamment responsable moralement pour soutenir de telles affirmations? Ne vous bornez pas à écouter leurs arguments. N'importe qui peut avancer un argument et échafauder toute une théorie. Même les cambrioleurs et les escrocs ont leurs raisons. Mais vous ne pouvez compter sur leur intégrité. L'objet de leur argumentation peur paraître très noble ; ils peuvent parler de politique et de sécurité sociale, mais nul ne prendra leurs opinions au sérieux. Une déclaration ne peut être prise en considération que dans la mesure où elle est basée sur la parfaite intégrité de la personne qui l'émet. Et ceci est d'autant plus vrai quand il s'agit de la question relative à la divinité. Il est intéressant de noter que le niveau moral des hommes est directement relié à la conception qu'ils se font de Dieu. Ceux qui admettent leur propre ignorance ont un assez bon niveau de responsabilité morale qui laisse à désirer. Je ne prétends pas connaître tous ceux qui se disent athées. Mais parmi les quelques milliers dont j'ai fait la connaissance, il n'y en a pas un seul qui possède une moralité digne d'éloges.

La moralité d'un athée

Lors d'un rassemblement à l'université de Nankin, je fis la découverte que les personnes athées ont généralement un niveau de moralité assez bas. Il y avait là beaucoup d'étudiants qui ne croyaient pas en Dieu. Ils furent grandement offensés par ces paroles. Pendant que je parlais, ils faisaient du bruit avec leurs pieds pour tenter de distraire l'auditoire et moi-même. Le lendemain, quand ils revinrent, ils me ridiculisèrent et persistèrent dans leur comportement pendant toute la durée de l'exposé. Le quatrième jour, le docteur Williams, vice-recteur de l'université, vint me dire : "Il vaudrait mieux changer le lieu de la réunion. Ce que vous avez dit le premier jour a rendu ces étudiants furieux contre vous. Aujourd'hui, ils ne vont pas se servir seulement de leurs pieds et de leurs lèvres ; ils en viendront aux mains ! J'ai appris qu'ils vous attendront dans le hall et qu'ils vous agresseront dès que vous apparaîtrez." Je consentis à l'arrangement et la réunion eut lieu ailleurs. En me dirigeant vers le lieu de rassemblement, je côtoyai les étudiants et me rendis compte en les entendant converser qu'ils avaient envie de revenir, bien que bon nombre d'entre eux ne soient pas contents de ma conférence. L'un d'entre eux fit cette remarque : 'Monsieur Nee a dit que ceux qui n'ont pas de Dieu n'ont pas non plus de sens de responsabilité morale. C'est tout à fait juste. Car comment est-ce possible qu'une personne moralement correcte puisse taper du pied et s'agiter pendant que quelqu'un fait un discours? Hier, ces gens ont dérangé la réunion, et aujourd'hui, ils viennent se battre. Ce n'est certainement pas ce que ferait une personne honorable. Allons à la réunion, peu importe ce qu'ils ont l'intention de faire."
Un jeune homme dit une fois à un prédicateur : "Lorsque j'étais petit, je croyais fermement en Dieu. Mais maintenant je suis à l'université, je ne peux désormais plus croire en lui." Le prédicateur, qui avait la cinquantaine, donna une tape amicale sur l'épaule du jeune homme et dit : "Mon fils, tu ne crois plus en Dieu! Laisse-moi te poser une question : Depuis que tu t'es converti à l'athéisme, es-tu devenu meilleur? Est-ce que tu as été aidé à être plus noble et plus correct? Ou est-ce que c'est l'inverse qui s'est produit?" Ce jeune eut honte. Il admit que depuis qu'il avait renié Dieu, il avait dégringolé moralement. Le prédicateur ajouta : "J'ai bien peur qu'en prétendant que Dieu n'existe pas, tu ne fasses qu'espérer qu'il n'existe pas !"

Ne jugez pas selon ce que vous espérez

Beaucoup de gens ne sont pas vraiment convaincus que Dieu n'existe pas ; ils ne font que l'espérer. Il vaudrait mieux selon eux qu'il n'y ait pas de Dieu dans l'univers. Cela les arrangerait pour de nombreuses raisons.
Je faisais partie de ces gens-là. Lorsque j'étais étudiant, je prétendais aussi que Dieu n'existait pas. Alors que je le proclamais haut et fort, il semblait cependant que quelqu'un protestait au-dedans de moi. Je savais profondément en mon coeur que Dieu existait. Mais mes lèvres refusaient de l'admettre. Pourquoi donc? Pour avoir l'excuse de pécher. En déclarant la non-existence de Dieu, je pouvais ainsi me rendre à des endroits où régnait le péché. Je devenais hardi pour pécher. Quand vous croyez en Dieu, il y a certaines choses que vous n'osez faire. Lorsque vous rejetez Dieu, vous vous sentez libre de commettre les pires péchés sans la moindre crainte. Si, tout en rejetant l'existence de Dieu, vous espérez sincèrement élever votre niveau moral, alors vos arguments sont encore plausibles. Mais, en fait, en prétendant que Dieu n'existe pas, l'homme se crée une excuse pour pratiquer l'injustice, l'immoralité et le dérèglement. Pour cette raison-là, leur argumentation n'est pas digne d'être prise en considération. La question que l'on dit poser maintenant est la suivante : "Êtes-vous qualifié pour prétendre que Dieu n'existe pas?" Si ce que quelqu'un espère lui sert d'échappatoire à la justice, il a alors déjà perdu son procès !

L'homme est-il au-dessus de tout?

Un jeune homme vint un jour me trouver et me dit : "Je ne crois pas en Dieu. L'homme est au-dessus de tout. Il est la plus noble de toutes les créatures. Il n'y a pas de Dieu en dehors de l'homme !"
Nous étions assis l'un en face de l'autre. Après avoir écouté ce qu'il avait à dire, je me levai, allai à l'autre bout de la pièce et m'inclinai. Je me mis ensuite à le regarder fixement et lui dis : "Vous êtes vraiment grand !" Puis j'allai à l'autre bout de la pièce et le considérai sous un autre angle. "C'est juste" lui dis-je délibérément, "vous êtes grand ! Dans la province de Kiangsu, il y en a trente millions comme vous. Et il y en a au moins cent trente millions en Chine. Et imaginez-vous, le monde ne contient que six milliards de personnes comme vous. Savez-vous qu'une inondation s'est produite dans le sud il y a quelques jours? Les digues se sont brisées. Toute la population de Hsing Hwa, soit plus de deux cent mille personnes, s'est précipitée vers les digues, paniquée, apportant de la terre pour renforcer la berge. Et le travail de réparation se poursuit toujours."
"Supposons que l'on puisse recruter le monde entier pour creuse un trou dans le soleil. Chaque habitant serait censé emporter de l'intérieur l'équivalent d'un chargement. En admettant que personne ne soit consumé, pensez-vous qu'ils puissent accomplir l'ouvrage? D'autre part, même si toute la population mondiale se retrouvait dans ce trou, ils seraient incapables de le remplir. Et ce n'est pas tout. S'il était possible de mettre plusieurs fois la planète terre dans le soleil, on verrait qu'en secouant ce dernier, il y aurait encore beaucoup de vide à l'intérieur. Dites-moi maintenant combien de systèmes solaires il y a dans l'univers. Savez-vous que leur nombre est illimité?"

Quelles sont les dimensions de l'univers?

Je dis ensuite au jeune homme : "Et vous voilà ! Vous n'avez pas même fait le tour du monde et vous vous considérez comme étant plus grand que l'univers. Laissez-moi vous demander ceci : Connaissez-vous les dimensions de l'univers? Prenez la lumière comme exemple; sa vitesse est de 300 000 km à la seconde. Calculez la distance qui existe entre deux objets éloignés l'un de l'autre d'une année-lumière. Il existe des étoiles dont la lumière met 3 000 ans pour parvenir jusqu'à nous. Calculez la distance qui nous en sépare! Et vous pensez être si grand! J'aimerais, par conséquent, conseiller à tous les athées et à tous les jeunes savants qui se considèrent comme tels, d'admettre l'incompétence de l'homme, non seulement moralement, mais également intellectuellement."

L'homme peut-il franchir les limites du temps et de l'espace?

Lorsque je me trouvais en ce temps-là à Kaifeng, je rencontrai un autre de ces jeunes et vaillants athées. Je me dirigeai vers lui et lui tapotai l'épaule en disant : "J'ai vu Dieu aujourd'hui!" Il me regarda curieusement et me demanda des explications. Je lui dis : "Vous êtes Dieu! Si vous savez que Dieu n'existe pas, alors vous devez vous-même être Dieu." Il voulut des précisions. "Puisque vous êtes convaincu de la non-existence de Dieu--lui dis-je--vous avez dû parcourir la terre entière. Si Dieu n'est point à Shanghai, il se peut qu'il soit encore à Nanking. Vous êtes donc allé aux deux endroits. Et ce n'est pas tout. Vous êtes aussi allé à Tientsin et à Pékin. Vous ne pouvez tirer pareille conclusion simplement par le fait que vous soyez en Chine. Ainsi donc, vous avez dû faire le tour du monde. Car nul ne peut savoir si Dieu ne se cache pas au Pôle Nord ou au Pôle Sud, dans une forêt ou dans un désert. Il vous a donc fallu également passer au peigne fin toutes ces régions! Et pour que votre conclusion soit raisonnable, vous avez dû voyager dans l'espace, jusqu'à la lune, le soleil et aussi parcourir d'autres galaxies."
"Du plus, vous savez que Dieu n'est pas à Shanghai aujourd'hui. Mais y était-il hier, l'année passée, il y a mille ans? Très bien! Vous devez donc être quelqu'un d'éternel, qui a une connaissance absolue du passé et de l'avenir. Vous devez être une personne hors temps et hors espace. Vous devez être omni-présent et tout-puissant. Qui d'autre pouvez-vous être sinon Dieu lui-même?"

L'évidence

Certains vont m'arrêter tout de suite en disant : "Personne ne peut se prononcer d'une manière certaine sur l'existence de Dieu." Eh bien, si vous ne pouvez pas donner de conclusion, j'appellerai des témoins qui seront dignes de foi, qui vous présenteront des arguments et qui vous prouveront l'existence de Dieu. Je vous répète que vous êtes le juge, et que je suis le procureur. Je vous présente simplement les évidences, et c'est à vous de juger si c'est la vérité.

L'univers

Tout d'abord, considérez la nature, le monde qui s'offre à vos yeux et tous les phénomènes qui s'y passent. Nous savons tous ce qu'est la connaissance scientifique. C'est l'explication rationnelle de phénomènes naturels. Par exemple, on observe une chute de température chez un patient. La chute de température est un phénomène, et l'explication de ce phénomène constitue une connaissance scientifique. Lorsqu'une pomme tombe d'un arbre, c'est un phénomène. Pourquoi la pomme ne s'envole-t-elle pas dans les airs? L'explication constitue la connaissance. Ainsi, un homme de connaissance est quelqu'un qui est à même de donner les bonnes explications.

Il n'y a que deux explications

L'univers est constitué d'innombrables objets ayant des formes, des natures et des couleurs diverses. La connaissance, c'est l'explication de leurs mécanismes et de leurs interactions. Toute personne réfléchie se voit confrontée à deux seules explications possibles de l'origine de l'univers. Vous devez opter pour l'une des deux solutions.
La première dit que l'univers est le résultat d'une évolution naturelle et d'influences réciproques. La seconde attribue son origine à un Être personnifié, doté d'une intelligence et d'une intention. Ce sont les deux seules explications qu'ont données tous les philosophes du monde. Il n'en existe pas de troisième.
D'où vient l'univers? Ou bien est-ce Celui dont nous tirons le concept de Dieu qui en est l'architecte? Vous devez réfléchir à cela, puis prendre une décision. Tout ce qui existe par hasard comporte certaines caractéristiques. Je vous suggère de faire une liste de ces dernières d'une manière détaillée, pour comparer ensuite tous les phénomènes de l'univers aux éléments de votre liste. Parallèlement, dressez une autre liste des caractéristiques qui, selon vous, seraient celles d'un univers créé par un Être intelligent. Il sera dès lors facile, par une simple comparaison de la Nature avec vos deux listes, d'arriver à une conclusion raisonnable.

Événements dus au hasard

Quelles sont les caractéristiques des choses qui résultent du hasard? Nous savons qu'elles sont premièrement désorganisées. Elles ne peuvent être intégrées que de façon partielle. Il est impossible qu'elles soient organisées de manière parfaite. On constate ensuite que les résultats obtenus ne sont pas constants. Par exemple, si je lance cette chaise à l'autre bout de la salle, il se peut qu'elle trouve une position très précise dans l'angle de la pièce. Si je répète cet acte avec une deuxième chaise, il est possible qu'elle arrive exactement à côté de la première. Mais cela ne va pas se reproduire avec la troisième, la quatrième et les suivantes. Le hasard ne produit donc qu'une organisation partielle. Il ne garantit jamais une intégration totale. De plus, aucune interaction fortuite n'a de but, ni d'objectif. Ces interactions n'ont ni structures, ni formes, ni constance, et elles ne sont pas dirigées vers un but significatif. Nous pouvons dire, en résumé, que les caractéristiques des événements imprévus sont la disharmonie, l'irrégularité, l'inconstance, l'absence de dessein et l'insignifiance. Nous écrirons ces cinq caractéristiques sur notre liste.

Régularité et organisation

Comparons maintenant les objets de l'univers à ces caractéristiques. Prenons l'être humain comme exemple. Il est conçu dans le sein maternel pendant une période de neuf mois, il naît, il grandit, puis il meurt. Ce cycle se répète pour chaque individu. On y observe la régularité, et non le jeu sauvage du hasard. Considérez de nouveau le soleil au-dessus de votre tête. Il n'existe pas là par hasard, mais il a sa fonction. Observez la lune, les étoiles et les myriades de galaxies à l'aide d'un télescope. Toutes suivent un cours et un plan bien déterminés. Elles sont toutes soumises à une organisation. On peut calculer et prévoir leur tracé. Le calendrier que vous utilisez en est d'ailleurs dérivé. Tout cela montre que l'univers est régi selon un ordre, avec régularité et dans un but.

Les micro-organismes

Tournons-nous maintenant vers le monde microscopique. Prenez une particule de bois et observez sa structure au microscope : tout est méticuleusement régulier et harmonieux. Considérez un brin d'herbe, un pétale de fleur, tout est élaboré si délicatement ! Il n'y a ni désordre ni confusion. Chaque chose a une norme et une fonction. Tout cela nous témoigne d'un fait : l'univers n'est pas sans but, ni dépourvu de signification. Pouvez-vous dire que tout est arrivé par hasard ? Certainement pas !

L'univers est occupé

Un jour, je prêchais l'Évangile avec un de mes collaborateurs dans un village. Sur le chemin du retour, nous étions extrêmement assoiffés. Nous ne pouvions trouver nulle part une auberge ou une fontaine pour étancher notre soif. Toute la région était inhabitée. Après avoir marché pendant un certain temps, nous passâmes à côté d'une petite maison au toit de chaume. Nous nous dépêchâmes de l'atteindre. Après avoir frappé à la porte, nous attendîmes quelques instants. Personne ne répondit. Pensant qu'elle était inhabitée, nous ouvrîmes la porte et pénétrâmes à l'intérieur. Le sol était balayé. Dans une des pièces, il y avait un lit soigneusement fait, et sur la table une théière qui contenait du thé encore chaud. Je me dis : "Quelqu'un habite certainement ici. L'ordre prouve que cet endroit est habité. Nous n'avons pas le droit de boire ce thé ; nous devons sortir immédiatement, sans quoi on nous prendra pour des voleurs." Nous sortîmes et attendîmes que le propriétaire revienne.
En observant l'ordre qui régnait dans la maison, nous en avions déduit que quelqu'un devait y habiter, même si nous ne l'avions pas vu. De même, bien que nous ne puissions voir Dieu, nous savons qu'il existe, à cause de l'ordre qui règne dans tout l'univers. Chaque phénomène naturel est si équilibré, organisé, plein de sens et fonctionnel, qu'il m'est impossible de croire que le hasard soit à l'origine de tout. La Bible déclare : "L'insensé dit en son coeur : Il n'y a point de Dieu !" Seules les personnes insensées peuvent dire dans leur coeur qu'il n'y a pas de Dieu.

Hasard ou dessein?

L'univers doit avoir été créé par un être doué d'une sagesse profonde, d'une vaste connaissance et d'un dessein élevé. Si vous ne pouvez pas accepter le concept d'un univers formé par le hasard, vous devez admettre qu'il a été créé par un tel Dieu. Il ne peut y avoir de troisième explication. A vous de choisir entre ces deux possibilités.

Le désir et son objet

La présence d'un seul témoin n'est peut-être pas suffisante. J'en ferai venir un autre. Avant cela, il nous faut encore observer un fait : s'il y a désir, il doit d'abord y avoir un objet de désir. Prenons pour exemple l'orphelin qui n'a jamais vu son père. Il est animé d'un désir naturel de recevoir un amour paternel. J'ai interrogé des gens qui étaient orphelins, et tous ressentaient ce profond besoin répressible. Nous voyons par là que tout désir venant du coeur provient d'un objet dans le monde.
Nous autres êtres humains ressentons le besoin d'appartenir à une société. Nous avons besoin de compagnie, de réciprocité. Si vous mettez un enfant sur une île déserte et qu'il y grandisse seul, quand bien même il ne verra jamais un seul être humain, il soupirera après des compagnons, des êtres semblables à lui. Ce profond désir est la preuve même que quelque part, dans le monde, il y a quelque chose que l'on appelle "l'homme". A un certain âge, l'homme commencera à penser à sa postérité ; il commencera à désirer avoir des enfants, puis des petits-enfants. Ce n'est pas une simple fantaisie. Ce désir vient de l'existence d'une descendance ou de la possibilité que celle-ci soit suscitée.

Dieu est dans le coeur

Avons-nous d'autres désirs que celui d'avoir une identité sociale ou d'assurer notre propre descendance? Quel autre désir ardent nous anime? Profondément, en chacun, il y a une soif de Dieu. Vous observerez que toutes les races, qu'elles soient hautement civilisées, dans les pays industrialisés, ou qu'il s'agisse d'aborigènes et de cannibales, dans la jungle, toutes ont en commun un désir ardent--Dieu. L'homme, simplement parce qu'il est homme, a une soif de Dieu. C'est là un fait. Vous ne pouvez le contredire. Tous recherchent Dieu. Chaque homme désir ardemment un Être divin. C'est très clair.
Si l'on applique le principe qui vient d'être mentionné, nous verrons qu'étant donné que notre coeur ressent le besoin d'un Dieu, il doit nécessairement y avoir un Dieu dans l'univers. Comme ce besoin de Dieu est dans le coeur, Dieu doit exister dans cet univers. Si Dieu n'existait pas, vous n'auriez jamais pareil désir dans votre coeur. Nous avons tous un "appétit" pour Dieu. Il est impossible de vivre s'il y a de l'appétit pour de la nourriture sans qu'il ait de nourriture. Il est de même impossible de vivre s'il y a en nous un désir pour Dieu, mais que Dieu n'existe pas.

N'avez-vous jamais pensé à Dieu?

Un athée me reprit un jour très durement, en disant : "Vous avez dit que l'homme a un besoin psychologique de Dieu. Mais ce n'est pas vrai ; moi, je n'y crois pas !" Je répondis : "Très bien ! Voulez-vous dire par là que vous n'avez jamais pensé à Dieu? En fait, vous pensiez à lui pendant que vous parliez. Cela prouve qu'il y a en vous un potentiel pour Dieu. Il n'existe personne qui n'ait jamais pensé à Dieu. L'homme peut essayer de ne pas trop prêter attention à lui. C'est tout ce qu'il peut faire. Puisqu'il y a en vous cette pensée, l'objet doit exister à l'extérieur de vous."

Les paroles et le coeur

Un jour, un jeune homme s'approcha de moi, rempli d'arguments contre Dieu. Il mentionna différentes raisons selon lesquelles Dieu ne pouvait exister. Je l'écoutai tranquillement, puis je lui dis : "Malgré votre insistance à prétendre que Dieu n'existe pas, et tous vos arguments à l'appui, vous avez déjà perdu votre procès." Je poursuivis en expliquant : "Vous pouvez dire tout ce que vous voulez pour affirmer que Dieu n'existe pas, mais votre coeur est de mon côté." Il dut reconnaître qu'il en était ainsi. On peut, en effet, donner toutes sortes de raisons avec la tête, mais il y a une foi dans le coeur qu'aucun argument ne peut vaincre. Une personne obstinée peut avancer mille et une raisons, mais vous pouvez avoir la hardiesse de lui dire : "Vous savez très bien en votre coeur qu'il y a un Dieu. Pourquoi vous donner tant de mal à chercher des preuves contraires?"

Crier à Dieu dans la tourmente

Un missionnaire, en Amérique du Sud, vit une fois un homme qui s'adressait à une foule à ciel ouvert, dans une forêt. Cet homme niait avec virulence l'existence de Dieu. Il égrena avec enthousiasme plus de dix raisons de la non-existence de Dieu. Il termina son discours par cette question : "Y a-t-il quelqu'un parmi vous qui voudrait faire objection? Qu'il vienne ici !"
Il y eut un moment de silence. Le missionnaire pensa qu'il devait dire quelque chose. Il se leva et dit à la foule : "Mes amis, je ne puis avancer autant d'arguments. Je vous donnerai simplement des faits. Hier, je me promenais le long de ce grand fleuve, qui, comme vous le savez, coule très rapidement et se dirige vers de grandes et terribles chutes d'eau. Je me trouvais donc sur la rive quand j'entendis un homme crier au secours. Je l'entendis distinctement crier : "O Dieu ! Sauve-moi !" Je me précipitai à l'endroit d'où venait la voix et trouvai un homme au milieu de fleuve, qui était emporté vers les chutes. Sans hésiter, je sautai dans l'eau. Le courant était rapide et je me débattais péniblement pour ne pas être emporté. Après une lutte acharnée, je réussis à traîner l'homme sur la rive. Savez-vous qui était cet homme ? Permettez-moi de vous le présenter." A ces paroles, il pointa du doigt l'homme qui venait de discourir. "Celui qui faisait hier appel à Dieu", dit-il en concluant, "est le même qui nie aujourd'hui l'existence de Dieu. C'est ce que vous appelez un athée !"
Tous les problèmes viennent de l'intérieur. Quand un homme se trouve tout près de la mort, il crie à Dieu. Le lendemain, quand il est hors de danger, il se met à argumenter et il renie Dieu. Dans notre coeur, nous savons tous qu'il y a un Dieu ; il n'y a aucune question. Nous le savons, parce qu'il y a en nous un potentiel pour Dieu.

La prière est-elle exaucée?

Nous devrions considérer, non seulement les phénomènes objectifs, mais également nos propres expériences, qui sont de nature subjective. Nous savons que Dieu exauce les prières. Un jour, je m'adressai à quelqu'un qui niait énergiquement l'e

xistence de Dieu. Je lui dis de ne pas être trop hardi ou trop présomptueux. Depuis que l'homme existe, d'innombrables personnes ont prié Dieu, que ce soit dans la chrétienté ou en dehors. Est-ce que quelqu'un peut prouver qu'il n'y a jamais eu une seule prière exaucée ? Avez-vous tellement de hardiesse pour balayer en un tournemain la validité de toutes les réponses aux prières ? Permettez-moi de vous dire que non seulement il y a eu des réponses, mais que celles-ci ont été sûres et précises. Je pourrais vous donner de nombreux exemples, bien qu'un seul suffise à prouver que Dieu existe. Personnellement, j'ai obtenu deux à trois mille réponses à mes prières. Est-il concevable de les considérer toutes comme de simples coïncidences ? Beaucoup d'autres personnes ont vu leurs prières exaucées. Doit-on y voir également une coïncidence ?
Alors qu'il faisait la traversée de l'Atlantique en bateau, un prédicateur fut surpris soudainement par une brume épaisse. Le navire ne put plus avance et dut jeter l'ancre en plein milieu de l'océan. L'homme s'approcha du capitaine et lui dit : "Vous devez repartir ; il est prévu que je prêche à Londres mardi." Le capitaine répondit : "Ne voyez-vous pas ce brouillard épais ? Il est impossible que le navire reparte. Si vous pouvez prier pour que la brume se dissipe, je lèverai l'ancre." Le prédicateur reprit : "Partez sur le champ. Levez l'ancre ! Je m'en vais prier à l'instant. Il n'y a pas de temps à perdre." Il se mit à genoux. Quand l'ancre fut levée, le brouillard avait disparu. Le bateau put arriver à l'heure. Est-ce là une simple coïncidence ?

Le vrai Dieu répond aux prières

Je me rendis un jour dans un village pour y prêcher avec quelques frères. On pouvait y entendre beaucoup de gens dire : "Notre dieu est très puissant ; il s'appelle Dah-Wang (ce qui signifie : 'Grand Roi'). Nous organisons, une fois l'an, une procession en son honneur, et depuis de nombreuses années le beau temps est toujours de la partie ce jour-là." Poussé par Dieu, l'un de nous dit : "Demain, lors de la procession, il pleuvra certainement." Le lendemain, depuis neuf heures du matin, il pleuvait à verse. La parade fut renvoyée. Et après de longues discussions, il fut annoncé, suite à un calcul minutieux, qu'on s'était trompé de jour ; ce n'était pas le onze, mais le quatorze du mois que la procession devait avoir lieu. Nous avons alors hardiment déclaré qu'il pleuvrait de nouveau le quatorze. Le jour vint et il ne plut pas. Sans hésiter, les gens se mirent à porter la statue de Dah-Wang pour la procession. Les porteurs glissèrent sur le chemin plus d'une fois, et Dah-Wang tomba et se brisa en mille morceaux. Est-ce là encore une simple coïncidence?
Il existe d'innombrables incidents de la même nature. Ceux-ci ne constituent qu'une toute petite partie de l'expérience chrétienne. S'il était possible de noter toutes les prières exaucées, nul ne sait quelle épaisseur aurait le livre qui les contiendrait. Les réponses aux prières sont une forte preuve de l'existence de Dieu.
Un jour, nous nous tiendrons tous devant lui. Tout ce qui nous concerne sera manifesté en pleine lumière. En ce jour-là, tous connaîtront Dieu. Mais c'est aujourd'hui qu'il faut nous y préparer.

Le merveilleux message de la Bible, c'est que Dieu désir se faire connaître à nous :
 

16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse   point, mais qu'il ait la vie éternelle.
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6 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
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Il est celui qui nous conduit au Père et nous permet de connaître le Dieu vivant.
Nous vous recommandons vivement la lecture de la brochure "Dieu s'est fait homme".

 

 

ENSEIGNEMENT 2 - AIMER LES FRERES

 

L'Évangile selon Jean fut le dernier évangile écrit, et les Épîtres de Jean furent les dernières Épîtres. Avant l'Évangile selon Jean, il y a trois Évangiles, ceux de Matthieu, de Marc et de Luc, qui rapportent un grand nombre d'actions et d'enseignements du Seigneur Jésus. L'Évangile selon Jean nous montre les choses les plus hautes et les plus spirituelles concernant la venue du Fils de Dieu sur la terre. Il nous dit clairement quelle sorte de personne peut avoir la vie éternelle. Il affirme à de nombreuses reprises que ce sont ceux qui croient qui ont la vie éternelle. L'Évangile selon Jean parle souvent de la foi. C'est en croyant que nous recevons la vie éternelle. Tel est le sujet et le point central de l'Évangile selon Jean. L'Évangile selon Jean prête une attention particulière à certaines choses que les autres évangiles ne mentionnent pas.

24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé   de la mort à la vie.
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Autrement dit, ceux qui écoutent et croient sont passés de la mort à la vie. La porte de l'évangile est ici très large.

En ce qui concerne les Épîtres, Paul, Pierre, et les autres apôtres expliquent la foi en termes très clairs. Ils nous montrent que chaque croyant peut recevoir la grâce. Pourtant, les dernières Épîtres, celles de Jean, mettent l'accent sur un autre aspect de la vie chrétienne. Alors que les autres épîtres prêtent une grande attention à la foi de l'homme en Dieu, Jean met en avant un aspect de la vie pratique devant Dieu. Ses Épîtres parlent de l'amour. Les autres Épîtres disent que ceux qui croient sont justifiés, pardonnés et lavés. Mais les Épîtres de Jean déclarent que la foi d'un homme doit être manifestée par son amour.

Si nous demandons à quelqu'un : « Comment savez-vous que vous avez la vie éternelle ? », il répondra peut-être : « La Parole de Dieu le dit. » Mais cela ne suffit pas tout à fait. Il se peut qu'il ait dit cela de par sa connaissance intellectuelle ; il n'a peut-être pas vraiment cru à la Parole de Dieu. C'est pourquoi, Jean nous montre dans ses Épîtres que si un homme dit qu'il a la vie éternelle, il doit le prouver. Si un homme dit qu'il est de Dieu, les autres doivent voir en lui une certaine manifestation qui en témoigne.

Quelqu'un peut dire : « Je crois, donc j'ai la vie éternelle. » Il se base peut-être sur ses connaissances intellectuelles pour dire cela. Il peut faire de la foi et de l'obtention de la vie éternelle une sorte de formule : premièrement il entend l'évangile, deuxièmement, il comprend, troisièmement, il croit, et quatrièmement il sait qu'il a la vie éternelle. Mais cette formule pour le «salut » n'est pas fiable. La Bible nous dit que du temps de Paul il y avait de faux frères:

26 Fréquemment en voyage, j'ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères.
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4 Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l'intention de nous asservir.
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Les faux frères sont ceux qui se disent frères, mais qui en fait n'en sont pas. Certains prétendent être de Dieu, mais en réalité, ils sont dépourvus de vie. Ils entrent dans l'Église par des doctrines, des connaissances et des règles. Comment pouvons-nous savoir si la foi de quelqu'un est véritable ou non ? Comment pouvons-nous savoir si la foi de quelqu'un devant Dieu est vivante ou bien n'est qu'une formule ? Quel moyen y a-t-il pour prouver qui est de Dieu et qui ne l'est pas ? Les Épîtres de Jean répondent à cette question. Jean nous a donné un moyen de distinguer entre les vrais et les faux frères, entre ceux qui sont nés de Dieu et ceux qui ne le sont pas. Examinons le moyen de discernement qu'indique Jean.

I. LA VIE D'AMOUR

Il n'y a que deux passages dans la Bible qui contiennent l'expression « de la mort à la vie ». L'un est Jean 5.24, et l'autre, 1 Jean 3.14. Comparons ces deux passages.

24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé   de la mort à la vie.
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Ce passage indique que celui qui croit est passé de la mort à la vie.

14 Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort.
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Ce verset parle de la preuve qui montre que nous sommes passés de la mort à la vie. Cette preuve, c'est l'amour envers les frères.

Supposons que vous ayez beaucoup d'amis et que vous les aimiez beaucoup, et que vous admiriez beaucoup de personnes et les respectiez beaucoup. Il y a malgré tout une différence entre vos sentiments envers eux et vos sentiments envers les frères et sœurs de votre propre famille. Quelque part, il y a une différence. Si quelqu'un est né de votre mère, s'il est votre frère, il y a spontanément un sentiment tout particulier et inexplicable envers lui. C'est un sentiment d'amour instinctif. Ce sentiment prouve que vous et lui appartenez à la même famille.

Il en est de même pour notre famille spirituelle. Supposons qu'il y ait une personne dont l'apparence, l'arrière-plan familial, l'éducation, la disposition et les intérêts soient totalement différents des vôtres. Pourtant, il croit au Seigneur Jésus. Spontanément, vous aurez un sentiment inexplicable envers lui. Vous sentirez que c'est votre frère. Il vous sera plus cher que votre frère dans la chair. Ce sentiment prouve que vous êtes passé de la mort à la vie.

1 Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de lui.
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C'est là une parole très précieuse. Si vous aimez Dieu qui vous a engendré, il est tout à fait naturel que vous aimiez aussi ceux qui sont engendrés de Dieu. Il est impossible que vous disiez que vous aimez Dieu et n'ayez aucun sentiment envers vos frères.

Cet amour prouve que la foi que nous avons acquise est une foi authentique. Un tel amour ineffable ne peut provenir que d'une foi authentique. Cet amour envers les frères est quelque chose de très particulier. Un chrétien aime pour la seule raison que l'autre est un frère. Il n'aime pas parce qu'ils ont des intérêts en commun. Il aime simplement parce que l'autre personne est son frère. Il est possible que deux personnes qui diffèrent complètement par leur éducation, leur tempérament, leur arrière-plan familial et leurs opinions s'aiment pour la simple raison qu'ils sont frères. Les deux sont des frères, et spontanément, ils ont de la communion l'un avec l'autre. Il y a un sentiment et un goût ineffable envers l'autre. Ce sentiment et ce goût sont la preuve qu'ils sont passés de la mort à la vie. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie si nous aimons les frères.

Il est vrai que la foi nous amène à Dieu. Par la foi, nous passons de la mort à la vie, et par la foi, nous devenons membres de la famille de Dieu et nous sommes régénérés. Cependant, la foi nous amène non seulement au Père, mais aussi aux frères. Dès que nous avons cette vie, nous aurons un sentiment envers tous ceux de par le monde qui ont cette même vie. Spontanément, cette vie nous amènera vers ceux qui ont la même vie. Cette vie prend plaisir en leur présence ; elle se réjouit de communiquer avec eux, et elle ressent un amour spontané envers eux.

L'Évangile selon Jean et les Épîtres de Jean nous montrent l'ordre établi de Dieu : d'abord, la foi nous amène de la mort dans la vie, puis ceux qui sont passés de la mort à la vie ont cet amour. Puisque nous aimons les frères, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie. C'est là un moyen très fiable de déterminer le nombre d'enfants de Dieu sur terre. Seuls ceux qui s'aiment les uns les autres sont frères, ceux qui ne s'aiment pas les uns les autres ne sont pas frères.

Frères et sœurs ! Nous devons réaliser qu'aux yeux de Dieu, notre amour envers les frères est un test de l'authenticité de notre foi. Nous n'avons pas de meilleur moyen de savoir si la foi de quelqu'un est vraie ou fausse. En l'absence de ce discernement, plus l'évangile est prêché avec exactitude, plus grand est le danger des faux frères. Plus l'évangile est prêché complètement, plus il est facile aux faux d'entrer. Plus l'évangile est prêché avec grâce, plus les insouciants s'y glissent facilement. Il doit y avoir un moyen de discerner et de reconnaître la foi authentique et la foi fausse. Les Épîtres de Jean nous montrent clairement que ce n'est pas par la foi même que nous devons discerner et reconnaître la foi authentique, mais par l'amour. Il n'y a pas besoin de demander la mesure de notre foi. Il suffit de demander la mesure de notre amour. Là où il y a une foi véritable, il y aura l'amour. Le manque d'amour prouve l'absence de foi. La présence de l'amour prouve la présence de la foi. Quand nous approchons la foi par le moyen de l'amour, tout deviendra clair.

Le goût et l'attirance d'une personne pour les enfants de Dieu détermineront si cette personne est ou non un chrétien véritable. La vie que Dieu nous a donnée n'est pas une vie indépendante. C'est la vie qui nous amène spontanément vers ceux qui ont la même vie. Elle aime et désire l'intimité mutuelle. Ceux qui ont de tels sentiments sont passés de la mort à la vie.

II. LE COMMANDEMENT DE L'AMOUR

11 Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres,
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23 Et c'est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu'il nous a donné.
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S'aimer les uns les autres, c'est un commandement de Dieu. Dieu nous commande de faire deux choses : croire au nom de Son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres. Nous avons déjà cru. Maintenant nous devons aussi aimer. Dieu nous a donné cet amour, et Il nous a aussi donné le commandement d'aimer. Dieu nous a d'abord donné l'amour, et ensuite, il nous a donné le commandement de nous aimer les uns les autres. Aujourd'hui, nous devons nous aimer les uns les autres selon le commandement de Dieu. Nous devons aussi nous aimer les uns les autres avec l'amour que Dieu nous a donné. Nous devons exercer l'amour que Dieu a mis en nous. Nous devons l'appliquer selon sa nature. Nous ne devons jamais l'éteindre ni le blesser.

7 Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.8 Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
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Nous devons nous aimer les uns les autres, parce que l'amour est de Dieu. Ceux qui ont l'amour sont nés de Dieu. Ceux qui n'aiment pas n'ont pas connu Dieu parce que Dieu est amour. Quand Dieu nous a engendrés, Il a aussi engendré l'amour en nous. Nous étions sans amour, mais aujourd'hui, nous avons l'amour. Aujourd'hui, l'amour que nous possédons est de Dieu. Dieu a engendré en nous l'amour envers tous ceux qui sont nés de Dieu. Dieu a donné l'amour non seulement à vous, mais aussi aux autres. C'est pourquoi nous pouvons nous aimer les uns les autres.

Ceux qui ont été engendrés de Dieu ont reçu une vie — une vie qui est Dieu Lui-même. Dieu est amour, par conséquent, ceux qui sont nés de Dieu ont un tel amour inné en eux. La vie que nous avons reçue de Dieu est la vie de l'amour. Tous ceux qui sont engendrés par Dieu ont l'amour en eux, et tous ceux qui ont l'amour en eux aiment spontanément les frères. Ce serait étrange si nous ne pouvions pas nous aimer. Dieu a donné à chaque chrétien une vie d'amour. Il lui a aussi donné le commandement de l'amour, basé sur cette vie d'amour : « Aimons-nous les uns les autres. » D'abord, Dieu donne l'amour, et ensuite, Il nous dit d'aimer. Il nous donne d'abord la vie d'amour, et ensuite le commandement d'aimer. Nous devrions incliner la tête et dire : « Merci ! Les enfants de Dieu peuvent maintenant s'aimer les uns les autres. »

III. SI QUELQU'UN N'AIME PAS LES FRÈRES

Considérons maintenant tous les versets dans cette catégorie dans 1 Jean.

9 Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres.10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n'est en lui.Lire la suite
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Est-ce bien clair ? Qu'un homme soit ou non un frère et qu'il marche ou non dans la lumière et se détourne des ténèbres se détermine à son amour pour les frères.

Si quelqu'un sait que vous êtes un frère et pourtant vous hait dans son cœur, cela prouve qu'il n'est pas chrétien. S'il a vu cinq frères, et qu'il dise : « J'en aime quatre, mais il y en a un que je hais dans mon cœur », cela prouve qu'il n'est pas un frère. Nous devons comprendre que nous n'aimons pas un frère parce qu'il est aimable, mais parce qu'il est un frère. Nous l'aimons parce qu'il est un frère. C'est pour cette raison seulement que nous l'aimons. Si quelqu'un sait que vous êtes un frère et que vous appartenez au Seigneur, et qu'il continue pourtant de vous détester, cela prouve qu'il n'a pas de vie en lui. Il est dit ici : « Celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres. » Il est dans les ténèbres et il marche dans les ténèbres. Autrement dit, la Bible nie toute possibilité que quelqu'un puisse haïr ses frères, elle rejette totalement cette possibilité.

Si vous savez que quelqu'un est un frère et pourtant vous le détestez, vous devez dire : « Seigneur, je ne marche pas dans la lumière. Je suis dans les ténèbres et je marche dans les ténèbres. »

10 C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère.
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Celui qui ne pratique pas la justice extérieurement n'est pas de Dieu. De même, celui qui n'a pas un amour intérieur pour son frère n'est pas de Dieu. Celui qui n'aime pas son frère n'est pas de Dieu, parce que cet amour et ce sentiment ne sont pas en lui. C'est ainsi que les enfants de Dieu sont manifestés.

14 Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort.
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Il ne s'agit pas là de l'amour ordinaire, mais de l'amour avec lequel nous aimons les frères. Si quelqu'un n'a pas en lui un tel amour pour les frères, la Bible dit qu'il « demeure dans la mort ». Nous pouvons comprendre que quelqu'un n'ait aucun sentiment ni aucune attirance pour les autres croyants avant de croire. Mais il serait très étrange qu'une fois qu'il croit, il n'ait toujours aucun sentiment ni aucune attirance pour les autres croyants. Sa foi n'est peut-être pas tout à fait sincère. « Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. » Avant, cette personne était morte. Je crains bien qu'elle soit encore morte, parce que la foi se base sur l'amour. La sincérité de l'amour de quelqu'un dépend de sa foi. Ceux qui croient en Dieu ont un amour envers les frères. Si cet amour est absent, cela prouve que cette personne demeure encore dans la mort.

15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui.
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Nous ne pouvons pas imaginer que quelqu'un puisse encore commettre un meurtre après être devenu chrétien. La Bible nous dit que détester son frère, c'est commettre un meurtre. Quelqu'un qui a la vie éternelle ne doit jamais haïr son frère. Si quelqu'un déteste les frères, cela prouve qu'il n'y a pas d'amour en lui. Cela signifie que la vie éternelle n'est pas en lui.

Les enfants de Dieu peuvent être dans de nombreuses conditions différentes, mais ils ne peuvent jamais haïr. Si un frère est offensif d'une certaine manière, nous ne l'apprécierons peut-être pas beaucoup dans notre cœur. Si un frère a commis un péché méritant l'excommunion, nous pouvons parler de lui avec indignation. Si un frère a fait quelque chose d'extrêmement inique, nous pouvons lui demander de venir, et nous pouvons le reprendre sévèrement devant le Seigneur. Mais nous ne pouvons jamais haïr nos frères. Si un frère hait un autre frère, la vie éternelle n'est pas en lui.

Tout enfant de Dieu a une vie suffisamment riche pour aimer tous les frères et sœurs. À partir du moment où quelqu'un appartient au Seigneur, il mérite l'amour du croyant. Notre amour pour n'importe quel frère doit être le même que notre amour pour tous les frères. L'amour fraternel qui est appliqué à un frère doit l'être de manière égale à tous les frères. Ce genre d'amour pour les frères ne fait pas de distinction. Tant que quelqu'un est un frère, il mérite cet amour. Si quelqu'un déteste un frère, cela prouve qu'il n'a pas la vie éternelle en lui. Il n'est pas nécessaire qu'il déteste tous les frères. Il suffit qu'il déteste un seul frère, pour prouver qu'il n'a pas l'amour fraternel en lui. L'amour fraternel dont nous parlons est un amour qui aime tous les frères.

Cela donne à réfléchir. Si un croyant n'aime pas son frère, mais le hait, ou s'il menace ou attaque son frère, nous pouvons seulement dire : « Dieu, aie pitié de lui ! Voilà quelqu'un qui pense qu'il est un croyant, alors qu'en fait, il n'est pas sauvé du tout ! » Tant qu'il hait son frère, cela prouve qu'il n'est pas du Seigneur. C'est là une affaire très sérieuse.

Sous des circonstances habituelles, si un frère a fait des choses qui vous irritent, vous pouvez l'exhorter et le reprendre, mais vous ne pouvez pas le haïr. S'il a fait quelque chose qui vous provoque, vous pouvez vous mettre en colère contre lui et le reprendre sévèrement. Mais il ne doit y avoir en vous aucune haine. Si vous n'avez pas l'intention de le restaurer et que votre but est simplement de l'attaquer et de l'abattre, cela prouve que vous êtes moins qu'un frère. Le frère dont il est question dans Matthieu 18 a parlé à l'Église parce qu'il voulait gagner son frère. Tout dépend de savoir si votre but est d'abattre votre frère ou de le gagner. C'est là une question très sérieuse. Nous ne devons pas la prendre à la légère.

Concernant le frère dans Corinthiens, Paul a dit :

13 Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Otez le méchant du milieu de vous.
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Au début, Paul a livré un tel homme à Satan pour la destruction de sa chair, au nom du Seigneur Jésus et avec le pouvoir du Seigneur Jésus, parce que les Corinthiens ne faisaient rien pour le rejeter. Était-ce trop sévère ? C'était, il est vrai, extrêmement sévère. Mais Paul a fait cela afin que l'esprit de l'homme soit sauvé au jour du Seigneur (v. 5). Si Paul a livré sa chair à la destruction, c'était pour qu'il ne souffre pas une perte éternelle. Dans Matthieu 18, le recours à l'Église a également pour but la restauration, de même que l'excommunion dont il est question dans 1 Corinthiens 5.

Lorsque Josué a jugé Akân, il a dit :

19 Josué dit à Acan : Mon fils, donne gloire à l'Eternel , le Dieu d'Israël, et rends-lui hommage. Dis-moi donc ce que tu as fait  , ne me le cache point.
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Bien qu'Akân ait commis un grand péché, Josué lui parlait avec un tel esprit et un tel amour fraternel.

Lorsqu'un jeune messager lui a apporté la nouvelle de la mort de Saül, David a saisi ses vêtements et les a déchirés. Il s'est lamenté, il a pleuré et jeûné jusqu'au soir:

11 David saisit ses vêtements et les déchira, et tous les hommes qui étaient auprès de lui firent de même.12 Ils furent dans le deuil, pleurèrent et jeûnèrent jusqu'au soir, à cause de Saül, de Jonathan, son fils, du peuple de l'Eternel, et de la maison d'Israël, parce qu'ils étaient tombés  par l'épée.
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Quand quelqu'un lui a appris la mort d'Absalom, David était très ému. Il a pleuré disant :

33 Alors le roi, saisi d'émotion, monta dans la chambre au-dessus de la porte et pleura. Il disait en marchant: Mon fils Absalom ! mon fils, mon fils Absalom ! Que ne suis-je mort à ta place ! Absalom, mon fils, mon fils !
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Saül était un roi qui haïssait David, et Absalom était le fils rebelle de David. Et pourtant, David a pleuré quand ils sont morts. Il devait mener des batailles et il devait juger, mais il ne pouvait pas retenir ses larmes. Il devait juger et il devait condamner, mais il ne pouvait pas retenir ses larmes.

Frères et sœurs, si quelqu'un juge et condamne, mais n'a ni larmes ni tristesse, cela prouve que cette personne ne connaît rien à l'amour fraternel. Si quelqu'un reprend un frère dans le seul but de l'abattre, cette personne n'a pas d'amour en elle, seulement de la haine. Haïr les frères, c'est les tuer ! C'est une affaire très sérieuse.

Un frère écrivit un jour à J.N. Darby au sujet de l'excommunication. Les premiers mots de Darby furent : « Je pense que c'est la chose la plus affreuse, qu'un pécheur dont les péchés ont été pardonnés excommunie un autre pécheur. » Il n'y a rien de plus affreux que de voir un pécheur dont les péchés ont été pardonnés excommunier un autre pécheur. La réaction de M. Darby émanait d'une vie d'amour. Sans aucun doute, il y a beaucoup de choses dont il faut traiter. Nous pouvons excommunier un frère ou une sœur qui a péché s'il devient nécessaire de le faire. Mais nous ne devons jamais nourrir de haine en traitant avec eux.

20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ?21 Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.
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Ici, Jean nous montre qu'aimer son frère, cela revient à aimer Dieu. Celui qui n'aime pas son frère qu'il voit ne peut pas aimer Dieu qu'il ne voit pas. Nous devons aimer les frères si nous voulons aimer Dieu. Tel est le commandement que nous avons reçu de Dieu.

Nous devons être prudents et ne rien faire qui puisse offenser l'amour. Nous ne devons pas offenser nos frères à la légère. Nous devons nous aimer les uns les autres, et nous devons honorer l'amour fraternel qui a été placé dans notre cœur. Nous ne devons pas mettre de côté ce cœur. Dieu a placé en nous ce cœur, afin que nous l'utilisions pour servir et aider les frères. Nous devons permettre à cet amour fraternel de croître, de se fortifier et de grandir en puissance.

17 Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
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Jean ne dit pas : « Comment l'amour des frères demeure-t-il en lui ? » Il dit : « Comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? » parce que l'amour de Dieu est l'amour des frères, et l'amour des frères est l'amour de Dieu. L'amour de Dieu ne demeure pas dans quelqu'un qui ferme cœur à son frère. Il ne peut pas se tromper lui-même en disant : « Bien que je n'aime pas mon frère, j'aime Dieu. » Notre relation avec les frères vient de notre relation avec Dieu. Si nous ne sommes pas en relation avec nos frères, cela indique que nous ne sommes pas en relation avec Dieu. Si nous rejetons nos frères, l'amour de Dieu n'est pas en nous.

IV. COMMENT AIMER LES FRÈRES

16 Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.
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Que signifie aimer les frères ? Jean explique. Nous ne savons ce qu'est l'amour qu'en voyant comment le Seigneur a donné Sa vie pour nous. Jean continue en disant : « Nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. » Aimer les frères, c'est accepter de se mettre soi-même de côté pour les servir. C'est accepter de renoncer à soi-même pour la perfection des autres et avoir un cœur qui accepterait même de donner sa vie pour les frères.

16 Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.17 Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ?Lire la suite
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L'amour fraternel n'est pas un mot vide, il est manifesté dans les actions et la vérité.

10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.11 Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.Lire la suite
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Ceci nous montre que notre amour pour Dieu et notre amour les uns pour les autres ne peuvent pas être séparés. L'amour de Dieu est perfectionné en nous si nous nous aimons les uns les autres. Aujourd'hui, Dieu a mis beaucoup de frères devant nous pour que nous puissions exercer notre amour pour Dieu. L'amour de Dieu est perfectionné en nous si nous nous aimons les uns les autres. Nous ne devons pas dire vainement que nous aimons Dieu. Nous devons apprendre à aimer les frères d'une manière réelle. Il est vain de simplement parler d'amour. Notre amour pour Dieu doit s'exprimer par notre amour pour les frères.

2 Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements.3 Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,
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Si nous aimons Dieu, nous devons garder Ses commandements. De même, si nous aimons les enfants de Dieu, nous devons garder Ses commandements. Par exemple, le commandement de Dieu dit que nous devons être baptisés par immersion. Mais beaucoup d'enfants de Dieu tiennent des positions différentes. Ils disent : « Je ne suis pas d'accord avec le baptême par immersion. Si tu m'aimes, tu ne devrais pas être baptisé par immersion. Si tu le fais, je serai blessé. » Que devons-nous faire ? Dieu nous dit de quitter les dénominations et de ne pas rester dans les sectes. Cependant, beaucoup d'enfants de Dieu promulguent les dénominations. Ils disent : « Tu ne dois pas quitter les dénominations. Tu nous blesseras si tu quittes les dénominations. » Que devons-nous faire ? Nous devons quitter les dénominations si nous voulons aimer Dieu, et rester dans les dénominations si nous voulons aimer nos frères. Cela nous place dans un dilemme. Mais le verset 2 dit : « Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu et que nous pratiquons ses commandements. » Autrement dit, nous ne pouvons pas dire que nous aimons les enfants de Dieu si nous ne gardons pas les commandements de Dieu. Supposons qu'un frère soit touché par Dieu pour être baptisé par immersion. Il doit être baptisé s'il aime les enfants de Dieu. S'il n'est pas baptisé, il affectera les enfants de Dieu ; à leur tour, ils choisiront peut-être de ne pas être baptisés. Cela les empêchera d'obéir à Dieu. Ce n'est pas ainsi que nous les aimons. Si nous gardons les commandements de Dieu, nous saurons que nous avons aimé Ses enfants. Nous aurons pris la voie de l'obéissance. Maintenant, d'autres enfants de Dieu peuvent prendre la même voie. Si nous choisissons de ne pas obéir, simplement parce que nous avons peur d'offenser quelqu'un en obéissant, nous ne pourrons pas avancer, et eux non plus ne pourront pas avancer. Nous devons apprendre à aimer Dieu, et nous devons garder tous Ses commandements. C'est en l'aimant et en gardant Ses commandements que nous savons que nous aimons Ses enfants. Nous devons garder tous les commandements de Dieu. C'est là la seule façon d'amener les enfants de Dieu à l'obéissance. Considérons un autre exemple. Supposons que vos parents ne vous autorisent pas à croire au Seigneur. Que devez-vous faire ? Allez-vous renier le Seigneur pour les aimer ? Si vous les écoutez et que vous reniez le Seigneur, vous n'exercez pas l'amour ! Si vous ne les écoutez pas et que vous croyez au Seigneur, ils seront peut-être en colère contre vous pour un temps, mais vous aurez ouvert la voie pour qu'ils croient au Seigneur. C'est cela, l'amour !

Cependant, nous ne devons pas offenser nos parents par notre attitude ni par nos paroles. Il est bon que nous obéissions et que nous suivions les commandements de Dieu, mais nous ne devons pas offenser nos parents par notre attitude ni par nos paroles. Nous devons tenir ferme à la vérité de Dieu, et en même temps, nous devons garder l'amour. Nous devons apprendre à être justes dès le début de notre vie chrétienne. En même temps, nous ne devons pas abandonner l'amour. N'accentuez pas la sainteté de la vie de Dieu au détriment de l'amour qui se trouve dans Sa vie. Ces deux aspects doivent être équilibrés. Nous voulons obéir à Dieu, mais nous devons obéir dans une attitude de douceur. Il ne faut en rien offenser l'amour. S'il y a quelque chose à faire, faites-le. Mais ne faites jamais rien qui offense l'amour. Nous devons être doux dans notre attitude. Même quand il y a des divergences d'opinions parmi les frères, nous devons toujours rester doux. Nous devons être remplis d'amour quand nous disons à notre frère : « Frère, combien je désirerais voir ce que tu as vu ! Mais Dieu m'a montré autre chose, et je n'ai pas le choix, je dois Lui obéir. » Nous ne devons ni abaisser le niveau d'exigences de la Parole de Dieu, ni offenser l'amour. D'un côté, soyons obéissants envers Dieu, et d'un autre côté aimons. Nous devons montrer à notre frère que nous n'agissons pas pour nous-mêmes, nous le faisons parce que la Parole de Dieu le dit. Notre attitude doit être juste et nous devons être remplis de douceur. Nous gagnerons ainsi beaucoup de frères et de sœurs.

V. LE RESULTAT DE L'AMOUR

16 Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
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C'est la deuxième fois dans cette épître que nous rencontrons l'expression « Dieu est amour ». Puisque Dieu est amour, Il veut que nous aimions les frères et que nous demeurions dans l'amour. Dès que nous demeurons dans l'amour, nous demeurons en Dieu.

17 Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde : c'est en cela que l'amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement.18 La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour.
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Un Jean 4 est le seul passage dans la Bible tout entière où il nous est dit comment tenir ferme devant le trône du jugement. Ce passage nous livre le secret : demeurez dans l'amour. Demeurer dans l'amour, c'est demeurer en Dieu. Nous aurons de l'assurance au jour du jugement quand cet amour sera parfait en nous.

Nous ne devons avoir qu'une seule pensée envers nos frères et nos sœurs — l'amour. Nous devons les gagner et chercher leur intérêt. Il ne doit y avoir aucune haine, seulement de l'amour. Cette pratique est pour nous un entraînement. Un jour, notre être tout entier demeurera dans l'amour, et l'amour aussi demeurera en nous. Alors nos vies sur la terre seront libérées de toute peur. Il n'y a pas de crainte dans l'amour. Quand nous nous tiendrons devant le siège du jugement, nous n'aurons peur de rien. Cette vie d'amour œuvrera parmi nous jusqu'à ce que la peur ait disparu. Le fruit de l'Esprit — l'amour — nous donnera l'assurance pour tenir ferme devant le trône du jugement.

Nous avons déjà vu qu'aimer les frères, c'est aimer Dieu. Notre amour pour les frères amènera notre amour pour Dieu à la perfection. Nous pouvons aimer les frères à tel point qu'il n'y ait plus en nous de crainte envers les frères. Aimer les frères et aimer Dieu sont deux choses qui vont toujours ensemble. Nous devons aimer les frères sur la terre si nous voulons aimer Dieu. Ainsi, l'amour sera perfectionné en nous, et nous aurons l'assurance au jour du jugement. C'est là quelque chose de merveilleux.

Puissions-nous tous commencer à apprendre l'amour des frères dès le début de notre vie chrétienne ! Puisse la vie de l'amour jaillir à travers nous !

 

 

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