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             Nous avons dit dans le cadre de l’écoute que nous devons écouter les personnes qui parlent. Jusqu’ici les paroles du père ou ses propos étaient sans faute. Mais à partir du verset 23, ce qui était réellement dans son cœur sort finalement. Il est très important lors d’un rendez-vous que vous demandez à Dieu de toucher le cœur du patient, de l’incliner, de le changer, de dompter sa langue pour qu’il vous dise la vérité. L’incrédulité du père sort...

 

   RE          

ID002012 
 DOCTEUR HENRI KPODAHI, Docteur en Théologie Biblique et Chrétienne.   

COURS

A-CAS N° 1 Le père et son enfant Epileptique.

 

 ETUDE COMMENTEE DU TEXTE DE  Mc 9, 14-29 

 

Le fait que le père de l’enfant revient à nouveau sur les détails liés à la manifestation de l’esprit, agissant dans son fils, amènent à conclure qu’il est :

incrédule.

Il a donné trop d’importance et de pouvoir au mal de son fils et à l’esprit qui œuvre dans sa vie.

Il est atteint moralement (découragé), psychologiquement (ne croit plus en rien) et spirituellement (aveugle).

 

Nous avons dit dans le cadre de l’écoute que nous devons écouter les personnes qui parlent. Jusqu’ici les paroles du père ou ses propos étaient sans faute. Mais à partir du verset 23, ce qui était réellement dans son cœur sort finalement. Il est très important lors d’un rendez-vous que vous demandez à Dieu de toucher le cœur du patient, de l’incliner, de le changer, de dompter sa langue pour qu’il vous dise la vérité. L’incrédulité du père sort :

« Mais si tu peux quelque chose ». Il est vrai que le reste des termes voilent les premiers mots : «viens à notre secours, aie compassion de nous. »

 Ici le discernement et l’écoute attentive est très important et vital pour le patient et pour la réussite de la guérison ou de la délivrance. Le père implique son fils dans la demande du secours. Il l’aime malgré son mal. Mais il a été longtemps désabusé pour finir à ne plus croire. Il y avait au temps de Jésus des exorcistes, ne l’oublions pas.

 

« Jésus lui dit : Si tu peux… tout est possible à celui qui croit. », verset 23

Jésus amène le père à se mirer dans sa propre parole, en le lui répétant « Si tu peux… » A ce mal ou à l’incrédulité, Jésus donne un remède : « celui qui croit peut tout et il reçoit tout. »

Jésus ne dit pas cela n’est pas grave, je suis Jésus le fils de Dieu, je vais prier et son enfant sera délivré. Jésus savait que sans la foi du père et sa repentance il n’y aura aucune délivrance. Le père l’a compris. La parole de Dieu a touché son cœur au point de l’amener à implorer le secours du Christ.

Cette fois-ci, le père croit. Or là il y a la foi, tout est possible.

 

« 25  Jésus, voyant accourir la foule, menaça l’esprit impur et lui dit : Esprit muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus.

26  Et il sortit en poussant des cris, avec une violente convulsion. L’enfant devint comme mort, de sorte que plusieurs le disaient mort.

27  Mais Jésus le saisit par la main et le fit lever. Et il se tint debout. »

Jésus en discutant avec le père, l’écoute. Mais cela ne l’empêche d’être attentif à tout ce qui se passe autour d’eux. Il voit la foule accourir.

 

Dans le cadre des moments immédiats précédents la délivrance de l’enfant épileptique, nous trois types de réactions.

 

La réaction de Jésus ou l’ordre de Jésus

          ...A SUIVRE    

Tag(s) : #ENSEIGNEMENT
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