Le serviteur ne lui demande pas de donner à boire à ses chameaux. Cela n’est pas dans la requête de celui-ci à la jeune fille. Mais comme signe, cela s’accomplit au verset 19 qui dit je cite « quand elle eut achevé de lui donner à boire, elle dit : je puiserai aussi pour tes chameaux, jusqu’à ce qu’ils aient assez bu ».
Dans les signes demandés, Dieu a sa main. Ces signes viennent de lui car s’accomplissant sans erreur, ni petite incertitude mais clairement et devant le serviteur d’Abraham. Certains éléments en occurrence confirment ici ces signes : Le serviteur n’avait pas encore fini de parler que sortit le choix, la cruche sur l’épaule ; le serviteur lorsque le choix remonta courut au-devant d’elle ; elle s’empressa d’abaisser sa cruche immédiatement à la demande ; je puiserai aussi pour tes chameaux jusqu’à ce qu’ils aient assez bu. Elle s’empressa de même de vider sa cruche dans l’abreuvoir, et courut encore au puits pour puiser, et elle puisa pour tous les chameaux.
Dans les versets 23 à 66, des éléments aussi confirment la volonté de Dieu : le choix de Dieu.
VV. 23 et 25 – A la question du verset 23, la réponse : « il y a de la place pour passer la nuit et du fourrage et de la paille en abondance pour les chameaux ».
Le serviteur lui-même en est convaincu car il bénit l’Eternel, le Dieu de son Seigneur Abraham pour sa miséricorde et sa fidélité et il témoigne V. 27, VV. 42-48. Pour lui, seul Dieu l’a conduit fidèlement pour qu’il prît Rébecca pour Isaac – V. 48. et seul Dieu a fait réussir son voyage » V. 56.
Le frère de Rébecca qui s’empresse de recevoir le serviteur dans la maison et s’empresse aussi de lui préparer une place, de décharger les chameaux, de leur donner à manger et d’accueillir le serviteur VV. 31-33.
Les parents acceptent la volonté de Dieu et reconnaissent ce choix comme venant de Dieu, après le témoignage du serviteur. Il n y a donc aucune opposition, mais un accord VV. 50-51.
Rébecca accepta d’aller, lorsque la décision à prendre quant à ce qui concerne le jour de son départ s’est présentée.
Les parents bénirent leur fille et non pas la maudirent. Ils accomplirent par cette formule de bénédiction la promesse de l’Eternel faite à Abraham et qui s’accomplira pleinement en Jacob (Genèse 13, 2-3 et 13,16 – Genèse 27, 28-29 et 28, 8-4 - Genèse 28, 13-15).
Ces différents points soulignés sont essentiels dans les processus du choix par Dieu.
III- LE CHOIX DU CONJOINT, REALITE VIVANTE PAR LE TEMOIGNAGE DE PLUSIEURS CHRETIENS
« Celui qui trouve une compagne, une femme, trouve le bonheur ; c’est un cadeau que le Seigneur lui fait », nous dit Proverbes 18 verset 22 (version français courant). De nos jours, Dieu est capable de constituer des couples à l’image de Rébecca et Isaac.
« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement ». Hébreux 13 :8. Ceux-là qui croient en la parole de Dieu, en l’exemple d’Isaac et de Rébecca et qui ont expérimenté la vérité du Choix en témoignent partout et en tout temps. Pour eux, seul Dieu permet de trouver une compagne, son conjoint ou sa conjointe. Uniquement, le Créateur dans sa miséricorde et dans sa fidélité l’accorde à la personne qui lui demande qui est son conjoint ou sa conjointe dans l’amour et dans la foi voire dans la fidélité. Ainsi ces chrétiens et chrétiennes recommandèrent à Dieu leur sort, qui lui, en retour en son temps, leur donna ce qu’ils demandèrent. Ainsi, Dieu a réalisé l’œuvre du choix du conjoint ou du choix de la conjointe dans la vie de plusieurs.
Dans la dernière partie de notre livre, nous donnerons un témoignage vrai et puissant d’un couple de marié qui a souhaité nous faire part de la façon dont Dieu l’a convaincu qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Il s’agit d’un exemple parmi tant d’autres.
A suivre....