L'ECOLE DE GUERISON CAS N° 3, SEPTIEME EPISODE
TEXTE BIBLIQUE : MARC 7,24-30, UNE ETUDE BIBLIQUE ET THEOLOGIQUE
LLES REACTIONS A LA SUITE DE LA GUERISON
Toute œuvre de guérison ou de délivrance dans la vie d’une personne ou toute bénédiction obtenue qui met fin à la souffrance ou tout exaucement entraîne automatiquement différentes sortes de réactions. Les réactions proviennent le plus souvent des voisins, de l’entourage, des autorités religieuses physiques ou spirituelles, des parents ou de la famille.
La réaction des voisins et des connaissances.
«8 Ses voisins, et ceux qui auparavant avaient vu qu’il était un mendiant, disaient : N’est–ce pas là celui qui se tenait assis et qui mendiait ?9 Les uns disaient : C’est lui. D’autres disaient : Non, mais il lui ressemble. Et lui–même disait : C’est bien moi. 10 Ils lui dirent donc : Comment tes yeux ont–ils été ouverts ? 11 Il répondit : L’homme appelé Jésus a fait de la boue, me l’a appliquée sur les yeux et m’a dit : Va te laver à Siloé. J’y suis allé, je me suis lavé et j’ai recouvré la vue. 12 Ils lui dirent : Où est cet homme ? Il répondit : Je ne sais pas. 13 Ils menèrent vers les Pharisiens celui qui avait été aveugle. »
Les voisins et les connaissances sont demeurés dans leur point de vue et dans leur vision première. Ils l’ont dès le départ considéré comme un mendiant et non pas comme un aveugle ; et ils l’appellent pareillement. La seule idée qu’ils se faisaient de lui est qu’il se tenait assis et aussi qu’il mendiait. C’est dire que le statut d’aveugle fait de lui un inutile, un paresseux, un parasite. L’entourage aura toujours une mauvaise idée sur une personne qui souffre ou sur un malade. Les connaissances ont déjà une idée sur tout malade ou toute personne qui passe par la souffrance. Le trouble qui s’installe dans le but d’identifier la personne de l’aveugle guéri montre qu’il passait près de lui dans sa souffrance sans tenir aucun compte de ce dernier sauf peut-être pour lui donner des miettes. Normalement une personne que l’on côtoie ou que l’on connaît est reconnaissable. « Non, mais il lui ressemble », des paroles qui en disent long sur le cœur de ces gens qui sûrement auraient souhaité le voir demeurer dans sa situation sans aucun changement possible pour continuer à l’appeler le mendiant et non pas l’aveugle.
L’aveugle guéri ne se laisse pas déstabiliser par leur attitude de remise en cause de son miracle, de sa guérison. Tout ici porte à croire que la souffrance de l’aveugle depuis sa naissance ne suffit pas. L’aveugle reconnaît leurs propos. Il reconnaît qu’il était auparavant aveugle mais plus maintenant.
Les gens ne se fondent pas en reconnaissance et en louanges pour cette œuvre merveilleuse : « 10 Ils lui dirent donc : Comment tes yeux ont–ils été ouverts ». Ils ne recommandent pas à l’aveugle d’aller faire l’offrande de témoignage. On le verra plus tard, leur attitude qui consiste à amener l’aveugle devant les pharisiens et non pas devant les sacrificateurs comme le demandent la Loi montrent qu’ils ne partagent pas la joie du guéri : « 12 Ils lui dirent : Où est cet homme ? Il répondit : Je ne sais pas. 13 Ils menèrent vers les Pharisiens celui qui avait été aveugle. »……A SUIVRE