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LE DISCERNEMENT DE LA VOLONTE DE DIEU(suite)

 

                                                        Franck  SEGONNE

 


 

_ Notre champ de bataille est invisible mais il est bel et bien réel. Il se situe dans notre tête. Observez les trois termes du verset 5 :

1. Les raisonnements (logismos, les systèmes de pensée, philosophie)

2. La connaissance de Dieu (vérité absolue et la seule qui soit objective)

3. Les pensées (noema, raisonnements, entendement, intelligence)

_ La bataille est livrée pour savoir qui prendra possession de la pensée de l’homme, de son intellect et de sa volonté.


pensée agressive

 

_ Le diable a bien compris que la bataille ne se remportait pas par la force ou par des armes physiques mais bien dans la pensée de l’homme, à la source d’inspiration de ses actes.

_ C’est pourquoi, lorsque Paul encourage les Romains à ne pas se

conformer au monde présent, il les exhorte à lutter contre la mentalité ambiante qui éloigne les gens de Dieu et de la vérité. Prenons quelques exemples ;

Exemple N°1 : Cette semaine, alors que je déposais les enfants à la

halte garderie, devant moi, une maman donnait un conseil précieux à sa petite fille de 3 ans : « Ma chérie tu ne te laisses pas faire, si on t’embête tu te défends (sous-entendu : tu cognes) ».

_ Voilà une pensée du monde à rejeter. Pourquoi devons-nous apprendre à nos enfants à éviter de cogner ? Parce qu’ils le font naturellement. Ils n’ont pas besoin qu’on les y encourage. Leur instinct naturel les pousse déjà dans cette direction. Les enfants doivent apprendre à gérer leur frustration et à vivre en société sans user de violence. Et si un mal est fait, il y a toujours la solution du pardon et de la grâce…

_ Il en est de même pour les adultes. Lors d’un conflit, notre chair nous poussera soit à la vengeance, soit à l’indifférence ou même à réagir violemment.

_ La Bible nous demande de lutter contre cette tendance. Ne faites pas comme la majorité, ne laissez pas votre chair prendre le dessus.

Exemple N°2 : Cette semaine, je suis allé déposer un colis à la poste et « manque de chance », une file de personnes impressionnante s’étirait devant moi. Cela ne faisait pas 30 secondes que j’étais dans la queue qu’une dame bien intentionnée a dit la chose suivante : « Mais où sont passés les guichetiers. Ils doivent encore boire leur café… On les paye vraiment à ne rien faire, ces fonctionnaires ! ».

_ Pour être honnête, ma première réaction a été de me dire : elle n’a pas vraiment tort... Et puis le Saint-Esprit m’a immédiatement repris. C’est comme s’il me disait : « Eh, oh, garçon, t’as des preuves à l’appui ? Que connais-tu de la situation ? » Du coup, au lieu de critiquer et d’en rajouter une couche comme la plupart des gens aurait fait, j’ai dit : « On devrait se réjouir qu’il y en ait déjà deux qui travaillent. Au moins, ceuxlà sont payés pour quelque chose… »

_ Il y a plusieurs pensées et attitudes mondaines à relever dans ce petit échange.

1) L’attitude critique. C’est le sport national des Français. Que dis-je, c’est presque génétique. Je suis sûr que si les bébés avaient la parole, ils critiqueraient leur maman et leur papa. Le chrétien doit lutter contre cette tendance naturelle qui consiste à critiquer constamment ce que les autres font ou ne font pas.


calomnie

 

2) La jalousie. Je suis certain qu’au fond d’elle-même, cette dame

enviait ces fonctionnaires qu’elle estime payés à ne rien faire. Mais

comme elle, elle travaillait durement, elle n’avait pas ce privilège…


3) L’impatience. Les gens ne sont plus habitués à attendre, à patienter. Nous sommes dans une société de consommateurs de plus en plus exigeants, de plus en plus assistés et de plus en plus

impatients. Il faut tout, tout de suite. La floraison des maisons de

crédit est très significative. Pourquoi attendre d’avoir de l’argent

pour te payer quelque chose, alors que tu peux l’avoir tout de suite en payant à crédit ? Je ne suis pas contre l’utilisation du crédit, je lutte contre la pensée actuelle qui prône la liberté et le bonheur par la possession. Je possède donc j’existe. J’ai donc je suis. Le message qui est véhiculé derrière cela est clair : On peut être heureux sans Dieu, la vie est courte, profitons-en au maximum dès maintenant.


_ Mes amis, lorsque notre vie se focalise sur les choses matérielles, on ne pense plus à Dieu et à son Royaume. On ne pense plus aux gens qui galèrent mais à ceux qui ont plus que nous. C’est déculpabilisant mais c’est profondément injuste.

_ Certains diront : « mais la Bible ne dit-elle pas que tout est permis ? »...

 

 A SUIVRE

 


 

MUSIQUE AVEC  

ARTISTE:PAULE ZITA

CHANT: JE M'ABANDONNE

 

 

 

 

TEMOIGNAGE CHRETIEN : Sydney sa nouvelle vie avec Dieu 2ème partie

N.B -Limitez-vous à ce témoignage, les autres liens ne sont pas forcément bibliques

 

 

 

 

Que Dieu vous bénisse et vous garde par  notre Seigneur Jésus 


Rédaction : Pulchérie Wiesner

 

 

Coordonnateur du MIDEGUE : Pasteur Henri  K.

 

 

 

 

 

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